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Notes de chevet



Description ajoutée par Yukidao 2013-05-24T17:07:32+02:00

Résumé

Composées dans les premières années du XIe siècle, au moment de la plus haute splendeur de la civilisation de Heian, au moment où Kyôto s'appelait Heiankyô, c'est-à-dire « Capitale de la Paix », "les Notes de l'oreiller" appartiennent au genre nommé Zoui Hitsou, littéralement "au courant du pinceau".

Ecrits par une dame d'honneur intime de l'impératrice Sadako, Sei Shônagon, les notes se composent, sans plan ni méthode, d'anecdotes, de pensées, de remarques impromptues et d'images saisies sur le vif...

Ici l'auteur, au fil des pages, met son coeur et son âme à nu, à travers de réflexions plaisantes ou sérieuses, d'aveux naïfs et de paysages poétiques... Des documents aujourd'hui inestimables qui nous racontent en des termes doux et subtils, le Japonà l'époque des Fujiwara...

Tantôt poétiques, tantôt vives, les remarques de Dame Shônagon émeuvent par leur simplicité et leur richesse... Subtils jeux de mots et paysages aux pinceaux habilent délicatement le récit et le parent d'or fin...

Jamais démarche n'a été plus délicate, jamais mot plus juste... tout l'art du Zoui Hitsou se dévoile au travers de pensées spontanées et délicatement posées sur papier par l'un des plus illustres écrivains féminin du Japon.

Un trésor nappé d'or blanc... Doux et fluide comme une simple feuille de papier sur laquelle s'évaporerait nos idées...

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Classement en biblio - 35 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par corbeau741 2012-07-07T23:21:06+02:00

18. Choses qui font battre le cœur

Des moineaux qui nourrissent leurs petits.

Se coucher seule dans une chambre délicieusement parfumée.

S'apercevoir que son miroir de Chine est un peu terni.

Une nuit où l'on attend quelqu'un. Tout à coup, on est surpris par le bruit de l'averse que le vent jette contre la maison.

19. Choses qui font naître un doux souvenir du passé

Les roses trémières desséchées.

Les objets qui servirent à la fête des poupées.

Un petit morceau d'étoffe violette ou couleur de vigne, qui vous rappelle la confection d'un costume, et que l'on découvre dans un livre où il est resté, pressé.

Un jour de pluie, où l'on s'ennuie, on retrouve les lettres d'un homme jadis aimé.

Un éventail chauve-souris de l'an passé.

Une nuit où la lune est claire.

26. Choses élégantes

Dans un bol de métal neuf, on a mis du sirop de liane avec de la glace pilée.

Un rosaire en cristal de roche.

De la neige tombée sur les fleurs des glycines et des pruniers.

...

28. Choses qui ne s'accordent pas.

Des roses trémières fichées dans des cheveux crépus.

Une mauvaise écriture sur du papier rouge.

La neige tombée sur la maison de pauvres gens. C'est encore plus pénible à voir quand la lumière de la lune y pénètre. Par un beau clair de lune, rencontrer une inélégante voiture découverte.

54. Choses que l'on entend parfois avec plus d'émotion qu'à l'ordinaire.

Le bruit des voitures, au matin, le premier jour de l'an. Le chant des oiseaux. A l'aurore, le bruit d'une toux, et, il va sans dire, le son des instruments.

56. Choses qui gagnent à être peintes

Un pin. La lande en automne. Un village dans la montagne. Un sentier dans la montagne. La grue. Le cerf. Un paysage d'hiver, quand le froid est extrême. Un paysage d'été, au plus fort de la chaleur.

57. Choses qui émeuvent profondément.

...

A la fin du neuvième mois ou au début du dixième, la musique des grillons qui vous parvient, si faible qu'on ne sait dire si on l'entend ou non.

Une poule étalée sur ses poussins, pour les protéger.

Tard en automne, les gouttes de rosée qui brillent comme des perlent de toutes sortes sur les roseaux du jardin.

Le soir, quand le vent souffle dans les bambous, au bord de la rivière.

S'éveiller à l'aube, et aussi s'éveiller la nuit, c'est toujours émouvant.

Un village dans la montagne, sous la neige.

...

La lande en automne.

De très vieux bonzes qui font leurs pieux exercices.

Une chaumière délabrée où grimpe et s'accroche le houblon, avec un jardin où croissent à l'envi l'armoise et les herbes folles, lorsque la clarté de la lune les illumine sans laisser un coin sombre, et que le vent souffle doucement.

...

61. Choses sans valeur

Un grand bateau, à sec dans une baie, à marée basse.

Un grand arbre renversé par le vent et couché sur le sol, les racines en l'air.

Le dos d'un lutteur qui se retire après avoir été battu.

Le temps qu'une femme dont la chevelure est courte met à se peigner après avoir ôté ses faux cheveux.

82. Choses qui ne servent plus à rien mais qui rappellent le passé.

Une natte à fleurs, vieille, et dont les bords usés sont en lambeaux.

Un pin desséché, auquel s'accroche une glycine.

Dans le jardin d'une jolie maison, un incendie a brûlé les arbres. L'étang avait d'abord gardé son aspect primitif; mais il a été envahi par les lentilles d'eau, les herbes aquatiques.

...

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Homdeletreetduneant 2018-08-27T16:34:13+02:00
Diamant

Un authentique chef-d’œuvre, dont beaucoup d’entre vous auront, sans doute, entendu parler.

Ce livre m’a initié à la littérature japonaise. Il m’a étreint le cœur, caressé l’âme, et j’ose espérer qu’il en sera de même pour ceux qui le découvriront. Il est souvent considéré, et à juste titre selon moi, comme un des sommets de la littérature mondiale.

Il y a près de mille ans, à l’époque Heian, le Japon vivait une époque de paix et de prospérité, où l’on cultivait, chez les officiels, la littérature et la poésie. C’était une époque très particulière, où les généraux féroces et les administrateurs hauts placés se disputaient lors de concours de parfums ou de poèmes. À la cour de l’empereur vivait alors une jeune femme, dame de compagnie de l’impératrice, que l’on désignait par son clan, Sei, et par son rang, Shonagon, soit « conseiller d’État de rang inférieur ». Elle était issue d’une famille de lettrés, maitrisait la poésie chinoise classique et les différentes formes littéraires en usage à la cour. La légende (et Sei elle-même) raconte qu’un jour, elle croisa un conseiller qui portait une épaisse rame de papier précieux dont il ne savait que faire. Lui demandant ce qu’elle en ferait s’il la lui donnait, la jeune femme lui répondit qu’elle s’en ferait un oreiller où viendraient s’imprimer ses rêves. C’est ainsi que commença la rédaction des « notes sur l’oreiller », autre dénomination de ce recueil.

On trouve dans ce livre près de trois cents notes, poèmes, énumérations, selon la saison ou les préoccupations, les joies ou les peines de cœur de la jeune femme. Y sont détaillés les aubes et les crépuscules, les jeunes hommes de la cour, les amis et les amants, les jeux de la mode et de la séduction. On y apprend aussi quelques anecdotes, parfois féroces, sur la vie à la cour. Sei s’y donne souvent le beau rôle, même si l’on comprend, à demi-mot, que cette femme de caractère ne manquait ni d’admirateurs, ni de concurrentes, comme une autre géante de la littérature vivant au même endroit, dame Murasaki Shikibu, autrice du monumental « Dit du Gengi », dont je vous entretiendrai lorsque j’aurai six mois de libres pour le lire…

Ce qui surprend dans les notes sur l’oreiller, c’est, malgré la distance culturelle et temporelle, la fraicheur et la délicatesse parfois infinie de ce texte. Certaines pages pourraient avoir été écrites hier matin par une jeune fille sensible, à son réveil. Certes, certains termes méritent parfois d’être explicités, des notes de bas de page sont parfois indispensables, mais cela n’entrave pas la poésie de ces « zuihitsu » (écrits au fil du pinceau) qui se font course et concurrence sans qu’il n’existe de rapports entre eux. On passera ainsi sans transition aucune des « sujets de poésie » aux « fleurs des herbes » , des « sources chaudes » aux « choses que l’on entend parfois avec plus d’émotion qu’à l’ordinaire » et des « landes » aux « formules magiques », en passant par les « choses qui sont les plus belles du monde » et celles « qui sont à propos dans une maison ».

Toutes ces notes, ces descriptions, ces listes poétiques, sont l’équivalent littéraire d’instantanés que l’on aurait photographiés à l’époque, de choses vues, de fragments de vie depuis longtemps disparus, mais qui nous émeuvent encore puissamment par leur riche pouvoir évocateur.

Ainsi débutent les notes de chevet : « Au printemps, c’est l’aurore que je préfère. La cime des monts devient peu à peu distincte et s’éclaire faiblement. Des nuages violacés s’allongent en minces trainées. En été, c’est la nuit. J’admire, naturellement, le clair de lune ; mais j’aime aussi l’obscurité où volent en se croisant les lucioles… »

J’ai la chance d’avoir découvert les notes de chevet dans une édition d’art publiée par Citadelles & Mazenod, richement illustrée d’œuvres d’Hokusai.

Pour toutes les versions françaises, la traduction, d’une qualité et d’une érudition qui a rendu, depuis 1966, toute réinterprétation superflue, est d’André Beaujard, un des deux piliers, avec René Sieffert, de la culture littéraire japonaise en France. Il existe toutefois des éditions bien moins onéreuses, et comme ce texte fondateur fait partie du domaine public, il est gratuitement disponible sous forme électronique.

Il n’existe donc aucune excuse pour échapper à cette délicate langueur, à cet exquis enchantement qui vous saisira si, comme moi, au bruissement des mots et des pages, vous vous retrouvez transporté, mille ans en arrière, dans un ailleurs résonnant du bruissement charmeur d’une voix féminine et lettrée vous contant ses souvenirs, ses goûts et ses rêves avec une maitrise qui vous étourdira et vous donnera à entendre, par delà une dizaine de siècles, ce que les Japonais nomment le chant du Yamato, « qui a pour racines le cœur de l’Homme et pour feuilles des milliers de paroles »…

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Commentaire ajouté par istvan 2017-08-24T20:15:06+02:00
Or

Un petit bijou, un ovni littéraire... une écriture délicate, poétique par une dame d'honneur de la cour impériale japonaise au début du XIème siècle...

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Commentaire ajouté par zaphrinamakichan 2017-05-27T08:13:20+02:00
Argent

http://lessortilegesdesmots.blogspot.com/2017/05/notes-de-chevet-de-sei-shonagon.html

Je cherchais un livre comprenant les estampes de Hokusai. Je ne savais pas quel livre exactement je voulais. Par pur hasard, je suis tombée sur ce livre sur le site de la maison d'édition. J'ai craqué malgré le prix. C'est un ouvrage vraiment particulier. Je vous rassure. Si ce livre vous tente, il existe en format poche chez Gallimard mais sans les illustrations merveilleuse.

Parlons du coffret. Il est juste magnifique. Ne serait-ce que la couverture. Elle correspond d'ailleurs très bien à ce que l'on imagine de Sei Shonagon. Ensuite, nous déballons les les livres. L'œuvre en elle-même possède une reliure à la japonaise. La qualité du papier est unique. J'avoue en avoir été surprise mais qu'est-ce que c'est agréable. Ajouté à ce livre, nous avons une introduction nous permettant de nous préparer au Japon de l'époque ainsi que des notes expliquant la subtilité du texte.

La plume de Sei Shonagon est fascinante. Rappelons qu'elle a réellement existé et que le texte a été écrit dans les années 990. Elle a une plume poétique, juste et remplie d'observation. Elle nous apprend à observer ce qui nous entoure dans le détail. On découvre la cour japonaise de l'époque. C'est somptueux et parfois dur. Sa relation avec sa maitresse est incroyable. Leur façon de communiquer est magique : l'échange de notes ou de lettres, les poésies. Mais le plus intéressant est de découvrir la personnalité de Sei. Elle a du tempérament et n'a pas peur de dire ce qu'elle pense, pas même à l'empereur. On apprend ce qu'elle aime ou non. Elle reste tout de même assez superficielle par rapport à l'esthétique.

Concernant les notes, sont-elles toutes importantes? Non, certaines ne m'ont pas paru essentielles. Pour d'autres, je n'ai pas compris le sens caché lorsqu'elle liste les montagnes ou autres. Néanmoins, la plupart des notes est essentielle. Certaines sont même amusante voir drôle. Les échanges, la poésie étaient de rigueur à cette époque et c'est ça qui m'a plu.

La grande question : quel rapport avec Hokusai? C'est très simple. Ils n'ont peut-être pas vécu à la même époque mais leur travail dit la même chose. Chaque estampe choisie représente parfaitement l'essence de la note qu'elle concerne. C'est assez incroyable de voir que ces deux personnes ont le même point de vue sur leur pays à des époques différentes. Ne parlons pas de la beauté des estampes que tout le monde connait. Je vous invite tout de même à découvrir les autres. Certaines sont justes encore plus belle que la vague.

En bref, un livre intéressant qui vaut largement son prix. Si vous aimez le Japon au point de vouloir en apprendre plus, foncez. Personnellement, je l'ai dégusté en douceur. Il invite à la douceur, à se poser et à se détendre.

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Commentaire ajouté par Kiriu 2017-03-01T15:03:14+01:00
Bronze

Très joli livre, c'est fascinant de se plonger dans cet univers de la cour d'Heian-kyo, j'aime imaginer cette époque et ces dames d'honneur de l'an 1000. Cet écrit intime est très poétique, la très cultivée Sei y fait la liste de nombreuses choses, dont les plaisirs et les désagrément de la vie.

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Commentaire ajouté par PoppyZ 2016-05-13T08:31:17+02:00
Diamant

Le raffinement japonais dans ses moindres détails, une écriture déliée, rendent ces notes passionnantes.

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Commentaire ajouté par Caecus 2014-10-30T22:10:35+01:00
Or

Très beau livre je le conseille à tout les fans du Japon même si il faut s'accrocher à la lecture parfois.

C'est différent du Dit du Genji mais aussi plaisant de retrouver les histoires d'une cours japonaise

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Commentaire ajouté par dibenet 2012-02-01T14:17:14+01:00
Envies

édité aussi sous le titre - Les Notes de Chevet -

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Date de sortie

Notes de chevet

  • France : 1985-10-23 - Poche (Français)

Activité récente

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