Nous

Un univers foisonnant, une dystopie originale, des personnages attachants et atypiques, tout était réjouissant et palpitant, sauf la toute fin, un peu tarabiscotée à mon goût. Excellente lecture.

Une petite pépite ! J'avais de grandes attentes suite à mon gros coup de cœur sur la série de la passe miroir et je ne suis pas déçue. Une plume que j'ai eu énormément de plaisir à retrouver, les ingrédients qui ont fait que j'ai adoré la passe-miroir : des personnages réalistes et attachants, une intrigue qui tient en haleine et une vraie réflexion sous-jacente.

Je recommande.

Après avoir adoré la Passe-miroir, c'est sans crainte que j'abordais ce livre.

Univers complexe et bien ficelé : l'autrice a une imagination débordante qui nous emmène dans un monde inhabituel.

J'adore toujours autant son style d'écriture - dont on sent l'influence belge.

J'ai a-do-ré ! Bref, je le recommande !

Un coup de coeur magistral pour ma part. Retrouver la plume de Christelle Dabos est magique car elle m'a emporté dans son récit jusqu'au point final. Une dystopie élaborée et un worldbuilding incroyable, des personnages extrêmement bien écrit et auquel on s'attache rapidement. L'écriture en roman choral donne un rythme fou, haletant qui nous tient en haleine. Impossible de le lâcher.

Cette fois encore, Christelle Dabos rend la tâche d’écrire une chronique sur son livre terriblement difficile. Comment vous parler de ce livre qui casse tous les codes en réinventant un monde et un système de magie original alors même que l’on pensait que tout avait déjà été écrit ? Ce livre est la preuve que l’imagination de l’autrice ne connaît aucune limite, et qu’elle peut s’attaquer à tous les genres.

Comme la Passe-Miroir, j’ai suivi ce livre en version audio, et bon sang, cette version ! Chacun des POV du livre se voit offrir un narrateur spécifique, les bruitages sont parfaits, le rythme incroyablement maîtrisé. L’audio est qualitatif, immersif et terriblement addictif. J’ai eu la sensation d’évoluer aux côtés des personnages, d’être prise dans la même course contre le temps qu’eux et j’ai été maintenue en haleine jusqu’à la dernière page.

Au-delà de ses univers incroyables, la force de l’autrice réside également dans ses personnages hauts en couleurs, tout en ombres, en reliefs, jamais parfaitement lisses. On s’attache même aux antagonistes, dont les POV sont également exploités à travers les chapitres.

Sa plume, dans ce livre, n’a rien à voir avec celle de la Passe-Miroir et pourtant j’ai trouvé l’écriture tout aussi remarquable. C’était brut, entier, je ne saurais pas l’expliquer autrement.

Je me refuse à vous dire, au-delà du résumé, ce dont parle Nous. C’est une histoire qui doit se découvrir sans attentes, sans à priori. C’est une histoire qui se goûte, se savoure patiemment et qui, sur la f(aim)in se dévore.

C’est, pour moi, un coup de coeur absolu.

La plume de Christelle Dabos revient avec Nous, un roman qui ne s’encombre pas de demi-mesures pour nous plonger dans un univers dystopique où chaque souffle, chaque geste, est dicté par une entité omnipresente : l’Instinct. Une société régie par des principes implacables, où la valeur de l’être humain se calcule en points de vie sauvées. Dabos ne brosse pas ici un simple tableau dystopique; elle dissèque avec une précision presque chirurgicale les rouages d’un système oppressant, tout en nous offrant une galerie de personnages déchirants, vibrants d’humanité et de contradictions.

Dans les premières pages, nous rencontrons Marthe, réparatrice en devenir, une jeune femme à la fois docile et en proie à un profond mal-être. Sa vie est une routine bien huilée de vissage et de dévissage, dictée par son Instinct, ce mécanisme interne inébranlable qui semble tout définir à sa place. Pourtant, sous cette surface de conformité, l’autrice laisse entrevoir des fêlures : des pensées interdites, des aspirations à autre chose. Ces moments de doute, réflexion pure, sont l’étoffe d’une rébellion latente, d’un refus silencieux mais puissant de se laisser entièrement dévorer par le Nous. Dabos nous pousse à nous demander : à quoi bon une vie dictée par l’efficacité si elle perd toute âme ?

En parallèle, le personnage de Goliath, protecteur en herbe, vient contrebalancer cette introspection par une énergie brute et dévastatrice. Marqué dans sa chair par ses actes de bravoure, il incarne une autre facette de cette société : celle de l’obsession pour les performances. Le lecteur se retrouve en apnée lors de ses interventions, toujours sur le fil entre le triomphe et la tragédie. Mais là encore, Dabos refuse la simplicité. Goliath n’est pas un héros sans failles; il est hanté par un compte à rebours, un besoin d’être reconnu, et cette fameuse bosse sous ses côtes, symbole énigmatique d’un mal plus profond. Ce personnage, à la fois dévoré par son devoir et déchiré par des blessures intimes, hante l’esprit bien après avoir tourné la dernière page.

L’univers de Nous est un personnage à part entière. La bureaucratie instinctive, avec ses pin’s de rang et ses statuts sacrés, est à la fois fascinante et terrifiante. Chaque règle, chaque détail contribue à construire un monde où le collectif prime sur l’individu, au point d’éroder toute trace de liberté personnelle. Mais Dabos insère des touches subtiles d’ironie : l’absurdité des annonces à la recherche de proches disparus ou l’euphémie cynique des slogans gouvernementaux. Ces moments, presque burlesques, n’enlèvent rien à la gravité du propos; ils en soulignent plutôt l’inhumanité.

Le style de l’autrice est tranchant, immersif. Elle jongle habilement entre des descriptions saisissantes et des dialogues empreints de tension. Chaque scène semble calibrée pour maintenir une intensité constante, qu’il s’agisse d’un face-à-face tendu ou d’une course contre la montre. Pourtant, sous cette efficacité narrative, se cache une poésie brute : les instants de communion avec l’Instinct ou les rêves éveillés de ses personnages révèlent une profondeur métaphysique qui élève le roman au-delà de la simple dystopie.

Mais ce qui fait vraiment la force de Nous, c’est cette ambiguïté constante. Dabos ne propose jamais de solution facile. L’Instinct est-il un cadeau ou une malédiction ? Le Nous est-il une utopie ou une cage dorée ? Et surtout, dans une société où chaque vie est sacrée, quelle est la véritable valeur de l’humanité ? Ces questions restent ouvertes, comme un miroir tendu au lecteur, l’invitant à explorer ses propres réflexions.

Avec Nous, Christelle Dabos signe une œuvre magistrale, à la fois captivante et profondément réflexive. Une lecture qui remue, qui interpelle, et qui, comme tout grand roman, laisse une empreinte indélébile.

La conclusion du roman frappe par son audace et sa puissance émotionnelle. En offrant une fin ouverte, presque onirique, Dabos refuse de céder aux attentes du lecteur et choisit plutôt de le confronter à l’inconnu. Ce choix, à la fois frustrant et exaltant, renforce l’idée que Nous n’est pas simplement un récit à suivre, mais une expérience à ressentir, à méditer. C’est un appel à remettre en question nos certitudes, à réexaminer nos propres instincts, et à trouver, peut-être, notre propre voie dans le tumulte du Nous.

Benjamin L. Urbanski – Le Parfum des Mots

On retrouve enfin Christelle dabos avec une histoire ultra original. Vraiment déroutante. Je 'e m'attendais pas à cela. J'adore le multiple point de vue meme si on ce perd un peu au début.

Certaines phrases ont une tournure étrange, je trouve que la plume ce trouve entre la passe miroir et ici et seulement ici. Ces 2 autres oeuvres publier.

Et comme pour la passe miroir la fin de Nous me laisse dubitative, je pense simplement que Lautrice n'aime pas écrire de fin d'histoire.

Bien entendus je vous recommandé de lire ce livre

Encore une fois Christelle Dabos n'en fini pas de nous émerveiller avec ses univers bien a elle et dans cette dystopie on est servi j'ai adoré les personnages qui a mon avis sont le pilier de cette histoire chacun avec ses problèmes et la gestion de cette instinct qui pour certains leurs bouffe la vie

Une lecture intéressante qui nous ouvre les yeux et nous fait beaucoup réfléchir .

J'ai adoré "La Passe-Miroir", beaucoup moins aimé "Ici et Seulement Ici" j'étais donc très curieuse de découvrir ce nouveau roman, surtout quand j'ai appris qu'il s'agissait d'une dystopie!

Je me suis lancée dans la version audio du récit, que je vous recommande chaudement, car la palette de narrateurs choisis pour incarner les différents protagonistes est excellente et l'immersion sonore très bien travaillée!

On embarque en un clin d'œil dans un monde rigide à la technologie très 90', régi par la "Bureaucratie Instinctive", où chaque individu est conditionné à suivre un rôle prédéfini grâce à un mystérieux "Instinct".

Cet instinct on le comprend très vite grâce au panel de personnages auquel on s'attache rapidement.

D’un côté, Goliath, Protecteur aspirant à devenir Saint, a soif d’idéal et est bourré de contradictions.

De l’autre, Claire, Confidente pleine de retenue, elle cache un secret capable de bouleverser tout le système.

Ce duo, secondé par une équipe de personnages secondaires avec leurs motivations propres, apportent une vraie profondeur à l’histoire.

Chaque personnalité rend les interactions réalistes et souvent imprévisibles.

Pour moi l'histoire se découpe en deux parties distinctes:

La première partie installe les règles du système et les tensions latentes sont mises en évidence, le tout sous forme d'enquête.

Puis vient le pivot : les cartes sont rebattues, les enjeux et révélations explosent, le récit change de rythme pour devenir plus lent.

Petit regret pour ma part concernant la fin, car je m'attendais à un feu d’artifice, un point de rupture explosif qui viendrait bousculer les bases du système.

Mais l'autrice a fait un choix plus nuancé, qui peut laisser un goût d’inachevé.

Pourtant, avec le recul, je réalise que ce parti pris fonctionne bien : il n’y a pas de solutions faciles, pas de fin tranchée, seulement des personnages qui évoluent dans un univers imparfait.

Si vous cherchez une dystopie qui sort des sentiers battus et qui vous pousse à réfléchir, ce livre pourrait bien être votre prochaine meilleure lecture!

Nous, le nouveau roman de Christelle Dabos, m’a bouleversé. C’est une véritable claque littéraire et un coup de cœur comme seuls ses écrits savent en provoquer. Dès les premières pages, j’ai été happé par son univers, et comme toujours avec elle, j’ai dévoré le roman, incapable de poser le livre avant de l’avoir terminé.

Les personnages, qui sont au cœur de l’intrigue, sont d’une puissance rare. Ils ne sont ni parfaits ni idéalisés, mais profondément humains, avec leurs failles, leurs doutes et leurs forces. Ce qui me touche particulièrement dans les œuvres de Christelle Dabos, et encore plus dans Nous, c’est cette capacité qu’elle a à créer des personnages auxquels on peut réellement s’identifier. Ils nous ressemblent et c’est ce qui l’histoire si poignante.

L’histoire se déroule dans un environnement dystopique qui offre un monde complexe, riche en détails, qui intrigue et fascine à chaque chapitre. Cette ambiance oppressante apporte une profondeur supplémentaire au récit et sert admirablement l’évolution des personnages. Chaque élément de cet univers semble pensé pour nous immerger dans une réflexion plus large sur nos propres sociétés et leurs dérives.

Avec Nous, Christelle Dabos prouve une fois encore l’étendue de son talent. Ce roman est une expérience, un voyage émotionnel où se mêlent émerveillement, réflexion et émotion brute. Il ne fait aucun doute que ce livre restera longtemps gravé dans ma mémoire, tout comme les héros qui l’habitent.