Extraits

Ne laissez jamais personne vous dire non

Chapitre 38, page 127

« La vie parait si belle, ce jour-là.

Nous les Menteurs ensemble, tous les quatre, comme on l’a tjs été.

Comme on le sera toujours.

Peu importe ce qui arrivera quand nous irons à la fac, que nous deviendrons adultes et ferons chacun notre vie ; peu importe si Gat et moi finissons ensemble ou non. Peu importe l’endroit où nous irons, nous nous retrouverons toujours sur le toit de Cuddledown pour contempler la mer.

Cette île nous appartient. Ici, d’une certaine manière, nous resterons éternellement jeunes »

- Je ne suis pas sûr d'être quelqu'un de bien, a-t-il fini par déclarer.

- Moi non plus. Je fais semblant.

J'ai reculé.

Je n'avais plus aucun moyen de monter.

Plus aucun moyen de les sauver.

Je n'avais plus nulle part nulle part nulle part nulle part où me réfugier ailleurs que dans le néant.

Notre projet n'avait rien de religieux.

Et pourtant il l'était.

C'était un châtiment.

Une purification par les flammes.

Ou les deux.

Spoiler(cliquez pour révéler)Je t'aime même si je souffre. Même si tu es folle. Je t'aime malgré ce que je te soupçonne d'avoir fait.

La tragédie est une chose monstrueuse et compliquée, stupide et incompréhensible.

"Gat monte à l'étage et je lui emboîte le pas. Je le poursuis le long du grand couloir, le rattrappe par la main et presse ma bouche contre la sienne.

C'est ce qui me faisait peur, alors je l'ai fait."

Encore mieux que le chocolat: ce moment hier soir avec toi. Et moi qui croyait que le chocolat était la meilleure chose au monde.

En un geste profond et symbolique, je t'offre cette barre chocolatée de luxe rapportée de notre excursion à Edgartown. Tu peux soit la manger, soit t'assoir à côté d'elle et te sentir supérieure.

- Fais toujours ce qui te fait peur, dis-je. Ma devise préférée.