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Nous vivions dans un pays d'été



Description ajoutée par Hanayu 2021-06-01T22:59:31+02:00

Résumé

Un roman prophétique sur le monde de demain.

Une grande maison de vacances au bord d'un lac. Cet été-là, cette maison est le domaine de douze adolescents à la maturité étonnante et de leurs parents qui passent leurs journées dans une torpeur où se mêlent alcool, drogue et sexe.

Lorsqu'une tempête s'abat sur la région et que le pays plonge dans le chaos, les enfants - dont Ève, la narratrice - décident de prendre les choses en main. Ils quittent la maison, emmenant les plus jeunes et laissant derrière eux ces parents apathiques qu'ils méprisent et dont l'inaction les exaspèrent autant qu'elle les effraie.

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Classement en biblio - 13 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Root 2021-08-30T11:42:32+02:00

Oui, nous savions bien que nous ne pouvions pas rester jeunes. Mais curieusement, c’était difficile à croire. Vous pouvez dire ce que vous voulez à notre sujet – nos jambes et nos bras étaient forts et affûtés. Je m’en rends compte à présent. Nos ventres étaient fermes et dépourvus de bourrelets, nos fronts lisses. Quand nous courions, si nous choisissions de le faire, nous filions tels des éclairs de soie. Nous avions la vigueur des êtres qui viennent de 

vigueur des êtres qui viennent de naître.

Toutes proportions gardées.

Et non, nous ne serions pas comme ça éternellement. Nous le savions, à un niveau rationnel. Mais l’idée que ces silhouettes aux allures de déchets qui se déplaçaient en titubant dans la grande maison étaient une vision de ce qui nous attendait – plutôt crever.

Avaient-ils déjà eu des buts dans la vie ? Avaient-ils seulement idée de ce qu’était l’amour-propre ?

Ils nous faisaient honte. Ils étaient un récit édifiant.

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Commentaires récents

Bronze

Une grande maison d’été, louée chaque année par plusieurs familles avec enfants au bord d’un lac, un cadre idyllique pour des vacances. Les adultes se la coulent douce entre alcool, drogue et sexe. Les enfants, la plus part sont adolescents se regroupent et refont le monde sans leurs parents qu’ils méprisent allégrement. La narration se fait par la voix d’Évie, une des ados en utilisant la première personne du pluriel comme si elle parlait au nom de tous les enfants. Une tempête s’abat et les cartes vont devoir être redistribuées, c’est l’apocalypse, le déluge. On observe alors un changement radical dans le roman, une transformation en quelque chose d’imprévu et de totalement inédit. L’action se situant aux Etats-Unis, je n’ai pas été surprise de voir arriver des groupes d’hommes lourdement armés. L’auteur a choisi de prendre une direction violente et brutale qui n’est pas sans rappeler le schéma de nombres romans « post apocalyptiques ». Le ton du roman reste cependant surréaliste, une fin du monde, teintée de religion avec de nombreuses références bibliques plutôt pesantes. Les thèmes abordés sont le changement climatique, le système capitaliste, la démission des parents… Les personnages du groupe des ados sont touchants dans leur maturité et j’ai aussi aimé la relation de cette jeune fille avec son petit frère de onze ans Jack, qui lui pense surtout à sauver les animaux. J’ai mis du temps à entrer dans ce roman qui débute par le point de vue des adolescents sur leurs parents, plutôt classique pour cette tranche d’âge. De nombreuses métaphores jalonnent le récit qui oscille entre des messages à caractère religieux et d’autres qui nécessite de croire en la science. L’auteur nous montre une jeunesse capable de voir plus loin que leurs parents qui peinent à lâcher une vie qui ne sera plus jamais comme avant. Un récit plutôt pessimiste et sombre avec une vision de la société plutôt chaotique et sans espoir. Bonne lecture.

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Or

Un roman qui fait réfléchir parce qu’il nous parle d’environnement, des changements climatiques qui sont à eux seuls comme une apocalypse. L’auteur nous conte ses changements et leurs conséquences. Les hauts et les bas et les manières dont l’adulte, l’adolescent et l’enfant auront de réagir.

Un roman qui interroge sur la manière dont on réagirait nous-mêmes. Comme les jeunes qui ont une bien meilleure manière d’évaluer la situation et de s’y adapter. Ou les parents qui eux peuvent être un moment actifs mais restent au final dans une passivité déprimante.

Un roman qui se veut prophétique tant on voit de plus en plus notre monde changer. Au départ l’insouciance et puis les évènements qui s’enchaînent et le besoin de grandir, d’accepter et de s’adapter qui devient plus grand. Une maturité qui n’est pas toujours où on l’attend le plus.

Des passages très durs mais au final l’espoir reste présent par la volonté de ne pas baisser les bras.

La narration est agréable et le groupe de jeunes attachant. Des rebondissements qui donnent du rythme à une situation qui devient de plus en plus critique. Du danger et des alliés inattendus. Une lecture qui ne laisse pas indifférent !

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Commentaire ajouté par Hanayu 2021-06-02T23:47:57+02:00
Or

Cette fois la lecture anticipée (il sort dans 3 mois !) est une vraie chance !!

"Nous vivions dans un pays d'été", tout est dans le titre.

La saison où l'action se déroule, le côté "pays de Cocagne" qu'il sous-entend, la conjugaison du verbe à l'imparfait, signe que l'indolence insouciante n'a pas duré et qu'on va nous raconter le changement abrupte.

Nous allons suivre une bande d'adolescents (très matures) contraints à la promiscuité (alors qu'ils ne se connaissent pas du tout à l'origine) par leurs parents (amorphes et permissifs) qui (pour fêter leurs retrouvailles d'anciens universitaires) ont loué une giga maison de vacances le temps d'un été.

Tous les "enfants" (par commodité pour les adultes) sont rassemblés dans un dortoir/camping au grenier.

Quand on les rejoint, ils ont déjà liés connaissance et se sont même alliés contre les adultes en instaurant différents jeux (étant privés d'écran, ils se trouvent des occupations ^^) :

- ne pas révéler leur affiliation et tenter de découvrir qui sont les parents des autres

- mérite (adultes piégés), démérite (obséquieux avec les géniteurs)

La voix choisie (pour relater les événements qui vont s'enchainer jusqu'à l'apocalyptique et sa suite) est particulièrement sagace. Ève est réaliste, vive et mordante dans ses mots. La lucidité, qu'elle et ses compagnons ont, est une vraie claque.

Les plus de 17 ans en prennent pour leur grade dans cette histoire au fond écologique surprenant.

La plume est ciselée d'acidité. Le propos ébranle et nous laisse scié.

Ce qui surprend c'est notamment que les "grands" (ados) ne perdent pas leur innocence dans ce récit. Qu'il s'agisse de Rafe, de Low, de Juicy et autre, ils sont déjà pleinement conscient du mal et tentent d'agir à leur niveau par différents biais.

Ce qui choque c'est l'apathie des plus âgés (parents). Leur irresponsabilité totale même ! Au lieu de se réveiller et "faire quelque-chose" ils préfèrent s'abrutir...et laisser les jeunes prendre toujours plus d'indépendance.

J'ai adoré Jack et Shel avec leur décodage de la Bible.^^ (Dieu = la Nature, Jésus = la science, Saint-Esprit = Spoiler(cliquez pour révéler)Espoir). Ils sont une bouffée d'air. Bien que benjamins du groupe, ils apportent et appliquent des solutions à leur échelle.

Ce roman est bourré de perles et nous laisse halluciné.

C'est une vraie dénonciation du monde que nous laissons aux générations futures.

Un constat édifiant en mode "fin du monde" qui prône le discernement et l'autosuffisance...avant qu'il ne soit trop tard.

Ma plus grande stupeur restera le renoncement final de ceux dont on attendait pourtant déjà peu.

Aparté : Kay me fait flipper !

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Date de sortie

Nous vivions dans un pays d'été

  • France : 2021-08-26 (Français)

Activité récente

Hanayu le place en liste or
2021-06-02T22:53:05+02:00

Editeurs

Les chiffres

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Commentaires 3
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Evaluations 4
Note globale 5.33 / 10

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