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Liste des extraits

Premier ministre, du ministre de l’Intérieur, des présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. »

Communiqué du président Mallet :

« Je veux que cet hommage à M. Sylvain Rousseau soit symboliquement un hommage à toutes les victimes du terrorisme. »

Chaînes d’infos : édition spéciale.

La même image sur toutes les chaînes.

Cour d’Honneur des Invalides.

Le cercueil est porté par quatre militaires en tenue d’apparat. Il est posé sur des tréteaux et drapé d’un immense drapeau tricolore. Des détachements de la police et de l’armée au garde-à-vous.

Un piano à queue a été installé près du cercueil.

Un pianiste virtuose joue la Sonate pour piano n° 2 de

Frédéric Chopin.

Tout le gouvernement est présent, les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat, les anciens présidents de la République, les chefs de l’opposition... les familles anonymes.

Clara en grand deuil pose une rose sur le cercueil de

Sylvain.

Le président a voulu un hommage national et solennel,

émouvant et sobre.

Sylvain avait senti de très légères secousses lors du transport dans le corbillard.

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Je tremble. Mon coeur bat. »

L’enfant va vers la porte entrouverte.

Il avance. S’arrête un instant. Hésite.

Continue à s’aventurer. Passe dans l’entrebâillement de la porte.

« Je fais un dernier pas. Il ne se passe rien.

Je m’enhardis.

Je me trouve dans un Monde pareil au mien, immense !

Une grande table, plusieurs chaises, un lit grand, très grand, une armoire gigantesque... et un tas d’objets que je ne connaissais pas. Je me demande si je ne ferais pas mieux de faire demi-tour, de retourner près de Maman.

Mon coeur bat.

Quelque chose me pousse à continuer.

C’est amusant. »

L’enfant traverse la chambre de sa Maman. Il découvre la salle à manger, le troisième des Mondes. Il est impressionné

par la taille de celui-ci. Il arrive dans le couloir de l’appartement.

« J’avance. Toujours rien.

Je suis dans un Monde, comme les trois premiers, mais, plus petit, étroit et long.

Ce Monde-là a aussi une porte fermée.

J’avais vu faire Maman avec la porte de mon Monde.

Je l’ouvre.

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L'enfant de l'amour :

La porte, la fameuse porte est restée entrouverte.

« Une drôle d’idée s’est emparée de moi. Je sais que c’est défendu, que c’est mal...

Mais Maman ne me voit plus. C’est l’occasion inespérée.

C’est plus fort que moi.Je tremble. Mon coeur bat. »

L’enfant va vers la porte entrouverte.

Il avance. S’arrête un instant. Hésite.

"Continue à s’aventurer. Passe dans l’entrebâillement de la porte.

« Je fais un dernier pas. Il ne se passe rien.

Je m’enhardis.

Je me trouve dans un Monde pareil au mien, immense !

Une grande table, plusieurs chaises, un lit grand, très grand, une armoire gigantesque... et un tas d’objets que je ne connaissais pas. Je me demande si je ne ferais pas mieux de faire demi-tour, de retourner près de Maman.

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Eugénie Delvigne a 19 ans.

C’est un prénom de circonstance, à la mode sous le Second

Empire.

Elle est mignonne, assez pâle, rose et blanche de visage, les lèvres du rouge des cerises, plutôt séduisante.

Elle est poitrinaire, comme on disait à l’époque, une maladie chantée par les écrivains romantiques, la tuberculose en fait. En cette fin du romantisme, on considère que cette maladie ajoute un certain charme.

Eugénie, peu à peu, devient pâle. Son regard prend un éclat fiévreux, brillant.

Même sa faiblesse lui donne une certaine grâce.

La phtisie est le mal du siècle... mal très romantique.

Curieux pour une maladie !

Des personnages célèbres en sont atteints : Frédéric Chopin,

Anton Tchekhov, Schiller, les soeurs Brontë.

La littérature et le théâtre l’idéalisent, l’iconisent encore :

l’histoire de la demi-mondaine Marguerite Gautier dans

"La Dame aux camélias" d’Alexandre Dumas, le destin dramatique de Fantine dans "Les Misérables" de Victor

Hugo, la mort de Madame de Beaumont dans "Les Mémoires d’Outre-Tombe" de Chateaubriand, le personnage de

Francine dans "Scènes de la vie de bohème" d’Henry Murger.....

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Tristan et Bérénice arrivent à Vérone !

La chambre d’hôtel ne sera prête qu’à 15 heures.

Ils ont le temps de déambuler sur la Piazza delle Erbe, de déjeuner dehors sur cette place, de se diriger, en flânant vers le 23 Via Cappello.

Un flot de touristes, souvent entraînés par un guide brandissant une ombrelle ou un drapeau, va dans le même sens. Devant le porche du 23, une queue interminable.

Cette légende à diffusion mondiale a fait transformer la maison en musée d’une importante attractivité touristique.

Roméo et Juliette, à Vérone, sont devenus l’emblème de la ville, l’emblème touristique de la cité.

Tristan commence à s’inquiéter de ne pas pouvoir pénétrer dans l’hôtel dont l’entrée est dans la cour.

« Chérie, je commence à être déçu : cette "Casa di Giulietta"

n’est faite que pour attirer des touristes. L’endroit a été

savamment choisi, situé en plein coeur des rues commerçantes. Pas fous les Italiens ! »

« Ne fais pas ta mauvaise tête ! C’est super drôle ! Tu te rends compte ! Des dizaines de milliers de touristes venant du monde entier. Regarde : des Japonais, des Chinois, des

Russes, des Américains...

Ils viennent du bout du Monde pour voir un faux balcon, la fausse maison de gens qui n’ont jamais existé... C’est fabuleux la puissance du mythe !

D’ailleurs nous, qui ne sommes pas trop "cons", nous y sommes aussi ! »

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L’enfant de l’Amour

Une chambre mansardée, exiguë.

Le plus banal des papiers à fleurs.

Une petite table. Une chaise d’enfant. Un lit. Une armoire.

Quelques jouets en désordre sur le sol.

Une voix :

« Je m’appelle Pierre. Maman m’a dit que je m’appelle

Pierre. Maman m’apprend tout. Je suis heureux avec Maman.

Le Monde c’est bien.

Je le connais tout entier, tous les endroits.

Il y a ce que Maman appelle "le lit". Sur le lit des draps et des couvertures.

Il y a la table et puis la chaise.

Et les joujoux !

C’est formidable les joujoux. De toutes les choses de mon

Monde, c’est ce que j’aime le plus !... À part ma Maman, bien sûr. »

La porte est close. La fenêtre condamnée laisse à peine filtrer le jour. Un rideau la masque en partie.

À cet instant, la porte s’ouvre. Une femme encore jeune, assez jolie, entre.

Son visage, pourtant, est marqué par la vie. À son attitude et à ses vêtements, on devine sa condition modeste. C’est une femme qui travaille. Un métier dur.

Elle porte un gros ballon sous son bras. Elle le tend à

l’enfant qu’elle regarde avec affection.

« C’est amusant les joujoux. Ma Maman, elle m’en apporte toujours d’autres. Heureusement ! Car le Monde, il ne change pas beaucoup, et je m’ennuie. »

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Pascal Berthomieux appelle le Président de la République:

« Gabriel, nous avons un gros problème... »

Palais de l’Élysée.

Bureau du Président : Conseil de Crise, restreint et secret.

Le Président. Le Premier Ministre. Le Ministre de l'Intérieur. Les Conseillers spéciaux.

Dans les discours officiels les "plumes" de ces messieurs utilisent un langage châtié, lyrique, parfait.

En privé, ils parlent comme vous et moi.

Le Président Mallet explose :

« Mais qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu pour avoir des collaborateurs aussi nuls !

(Le Président de notoriété publique est mécréant !)

Ça ne va pas ! Bavure incroyable ! Vous êtes vraiment des crétins !

Pascal ! Tu me certifies que c'est un attentat djihadiste. Tu me le confirmes sur tous les tons et par dix fiches confidentielles...

Je fais un hommage National !

Une cérémonie à Notre-Dame !

Tu crois que ça m'amuse de passer une heure quinze aux Invalides et une heure trente à Notre-Dame... J'ai autre chose à faire, moi !

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