Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 768
Membres
1 013 683

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Nouvelles romaines



Description ajoutée par erouchko 2010-11-22T00:48:34+01:00

Résumé

Dans Nouvelles romaines, Moravia se mue en conteur, dans le cadre d'une tradition typiquement italienne, et en conteur uniquement livré au plaisir de raconter. Pacifié, il retrouve une connivence foncière avec le petit peuple de Rome, sa patrie profonde et pittoresque, et le lieu d'un certain bonheur d'être, dans une dolce vita qui n'a rien de fellinien.

Afficher en entier

Classement en biblio - 10 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Bibounine 2023-10-19T18:41:54+02:00

Salon de coiffure

Alors, sans hâte puisque je savais que j'avais le temps, je finis de me raser, me lavai, m'essuyai, puis j'ordonnai à Paolino :

- Va à la maison et dis à ma sœur Giuseppina de venir tout de suite ici.... va, cours...

Au bout de peu de temps Giuseppina arriva, essoufflée, tout alarmée. En la voyant si mal bâtie et laide, la pauvre petite, avec cette envie, cette tache vineuse qu'elle a sur la joue et qui explique si bien toute l'histoire de la boutique montée avec son seul argent, j'eus pitié et faillis ne rien lui dire. Mais désormais il était trop tard et je voulais me venger de Raimondo.

- Ne t'raffole pas, lui dis-je, ce n'est rien.... c'est seulement Raimondo qui est allé sur la terrasse pour aider la fille du portier d'en face à étendre son linge.

- Misère de moi ! fit-elle, eh ! bien, il va m'entendre....

Et elle traversa la rue en toute hâte.

J'ôtai ma blouse, passai mon veston et baissai le rideau de fer. Mais avant de m'en aller, je plantai un écriteau que nous avions trouvé dans le matériel de nos prédécesseurs et qui en lettres imprimées portait ces mots :

FERME POUR DEUIL DE FAMILLE.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par corinne18 2021-03-31T20:08:19+02:00
Or

Dans les vieilles ruelles romaines quand la poussière du soleil n'ose pas épouser les ombres des passants, un parfum de néo-réalisme se distille à chaque pas. C'est un retour en arrière, en noir blanc. Nous pourrions nous croire dans « Le voleur de bicyclette » de Vittorio de Sica ou dans "Bellissima" de Luchino Visconti. Les petites histoires d'Alberto Moravia sont des anecdotes que l'on se raconte autour d'un café près de la Piazza Navona. C'est l'après-guerre. La population ouvrière ou chômeuse de Rome et de ses environs essaie de survivre. Chacun sa méthode, chacun son destin et sa chance. En employant le « je » Moravia aboli la distance avec son sujet ; il raconte « il fatti » sans fioriture, sans démonstration littéraire. Un journal intime du proletariat italien. Ils sont tous pauvres, parfois même misérables, souvent un peu ridicules ou carrément grotesques, presque toujours malchanceux, rattrapés par leur maladresse, leur bêtise ou un destin implacable. Moravia décrit ce peuple de Rome oscillant entre la farce et le tragique, orgueilleux, harassé par le quotidien de la vie. Anciens assassins, voleurs, chômeurs au long cours, petits commerçants, petits ouvriers, employés anonymes, les narrateurs d'Alberto Moravia rêvent d'ailleurs. Même si l'ailleurs n'est qu'avoir de quoi nourrir les siens. Dans ces histoires, l'amitié se délite, les femmes ne sont pas des saintes. Souvent inaccessibles, putes ou harpies, le trait est assez cruel. le portrait des hommes n'est guère plus flatteur. Pourtant, miracle à l'italienne, le sordide ne les habille pas ; une noblesse amère se dégage de l'ensemble. Ce peuple trimant du matin au soir, avide d'amour, de bien-être, de répit, Alberto Moravia ne le juge pas ; il a de la sympathie pour lui, presque de la tendresse. L'environnement, la nature, hostiles, magnifiés, rarement apaisants sont un écrin pour ces tribulations romaines. Tout est laid et tout est beau, comme ces ruelles lépreuses de Venise. Tout est sombre et tout est lumineux comme la lumière dorée sur les murs médiévaux de Bologne.

Ce n'est pas la douceur désespérée de Gorgio Bassani, la belle mécanique humaniste de Primo Lévi, les rêveries philosophiques d'Italo Calvino, la vibrante peinture fantastique, réaliste et métaphysique de Dino Buzzati ; c'est une lucidité parfois un peu cruelle et contemplative de la vie, une ironie mordante et désenchantée sur la nature humaine, tirée vers le haut. Une écriture dépouillée, fluide, combattante et souverainement seule.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par Amble 2019-04-13T11:01:03+02:00
Argent

J'adore les nouvelles et j'ai découvert par hasard ce recueil de Moravia. Il nous raconte des histoires amusantes, les tracasseries des petites gens, pendant la période qui suivit la deuxième guerre mondiale. On passe un moment agréable, dans les quartiers populaires de Rome, avec des personnages tiraillés par les difficultés du quotidien, chomage, adultaire, escroquerie, amitié déçue, tout y passe. Ces histoires souvent surprenantes sont toujours à la limite entre légèreté et exploration de la nature humaine. Facile à lire, cet intermède ne vous emmènera pas très loin. Le style est beau mais un peu marqué" et suranné !

Afficher en entier

Date de sortie

Nouvelles romaines

  • France : 1993-01-07 - Poche (Français)

Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 10
Commentaires 2
extraits 3
Evaluations 2
Note globale 8 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode