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Seul le péril d'amour, dur seulement envers soi-même mais docile pour autrui, entraîne vers une vie nouvelle.
Afficher en entierDans la lignée de ses aïeux, il y avait une génitrice cananéenne, Tamar, et une moabite, Ruth, car le Messie est un métis et non pas un pur-sang.
Afficher en entierIl ne créa pas le soleil, le feu, ni la lune, ni les étoiles déjà créées, mais il donna la vue aux aveugles, ce qui est une façon d'inventer de la lumière.
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Il sauva une femme condamnée à la lapidation en demandant à ses accusateurs que le premier qui serait pur de péchés s'avance avec la première pierre. Il savait que les hommes lancent facilement les deuxièmes.
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Se détacher du corps a été une lutte. Elle ne voulait pas mourir, cette chair de trente ans, pleine de santé et d'amour.
Afficher en entierS'il naissait aujourd'hui, il serait sur un bateau d'immigrés, jeté en mer avec sa mère en vue des côtes des Pouilles ou de la Calabre.
Peut-être continue-t-il à naître ainsi, sans survivre et le 25 décembre n'est-il seulement que le plus célèbre de ses anniversaires.
Afficher en entierIl naquit sous la queue et l'auspice d'une comète, ce qui n'était pas un signe de bonne fortune selon les croyances et les superstitions anciennes. Aujourd'hui, on épingle sur les crèches la petite étoile à la traîne d'or, réconfort dans la nuit, mais alors la comète était un impitoyable projecteur qui dénonçait le lieu et l'événement. Matthieu écrit que trois étrangers vinrent d'un autre orient pour enregistrer le prodige déjà annoncé par leurs calculs, apportant des offrandes solennelles dignes d'une naissance de roi. Le roi au pouvoir, Hérode, se fâcha, redoutant une usurpation. Il ordonna un massacre d'enfants, de zéro à deux ans, à Bethléem et dans tout le territoire environnant. Ce fut une mesure extrême et inefficace : il est prouvé, depuis Moïse, qu'il en réchappe toujours un, le bon, résumé de tous ceux qui ont été tués. Celui qui se trouve être le reste d'innombrables absents assume et possède les énergies de ces vies entravées. Faire des miracles alors n'est qu'un petit dédommagement.
Afficher en entier"S'est attaché mon souffle derrière toi, en moi a serré ta droite". Voici le souffle qui adhère à la piste de Dieu et s'y attache comme le fait le chien attentif et fidèle sur la trace, collant sa respiration au sol. Voici qu'au même moment, à cause de cet attachement physique de fidélité, David sent la main de Dieu, la droite, se serrer en lui comme un poing qui attrape, tient, soutient. C'est une impression physique, rien de mystique, d'impalpable, mais une sèche séquence de verbes de force, d'échange réciproque entre Dieu et lui.
Afficher en entierIl ne naquit pas dans un moment de liesse, mais au cours d'un voyage, d'un déplacement forcé. Son peuple aimait les pèlerinages et se mettait volontiers en chemin pour célébrer des fêtes, Pâques ou d'autres, à Jérusalem. Mais lui ne naquit pas lors d'un pèlerinage. Ses parents se déplaçaient pour remplir un devoir triste et insidieux : obéir à un recensement. Aujourd'hui, nous sommes habitués à être comptés, inscrits et incorporés dans des listes, à disposer de nombreuses marques numériques. Certains estiment normal, par simple scrupule, de relever les empreintes de femmes et d'hommes arrivés jusqu'à nous dans leurs fuites sans fin. C'est pourquoi nous, hommes modernes, ne pouvons pas comprendre la peur des Hébreux d'alors, la ruine dont ils avaient déjà fait l'expérience quand un de leurs rois avaient osé compter le peuple auprès duquel Dieu avait d'abord planté une tente, puis un temple. Ce roi obtint des chiffres erronés et subit le châtiment d'une épidémie. Les Hébreux avaient donc déjà été mis en garde contre l'arrogance de donner un nombre aux êtres humains.
Afficher en entier"Tomca", "serre", est un verbe qui est associé aux cordes dans un autre verset des Proverbes (Pr 5, 22) : ce n'est pas une caresse, mais l'étau le plus exaltant dans lequel une personne de foi puisse se sentir prise intérieurement. "En moi serre ta droite." Nous qui lisons des poèmes d'amour, avons-nous trouvé une égale puissance d'expression ? David l'obtient, il l'atteint par son enthousiasme et son attachement. Ainsi, il a longtemps tenu bon dans les déserts en résistant aux poursuites lancées contre lui, aux guets-apens. Il s'est fait lui-même un corps dans le désert, il s'est annulé dans le paysage désolé en faisant vivre seulement son souffle, son désir physique de Dieu, de son étreinte forte, âpre, heureuse au milieu de sa chair.
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