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Elle n'eut pas le courage de dévoiler aussitôt à James sa découverte. Deux jours durant, elle la tut et conserva comme un trésor les tendres regards furtifs qu'il lui lançait. Plus jamais il ne lui lancerait de clins d’œil complices, plus jamais, plus jamais il ne chuchoterait incidemment des "Bonjour miss Gwynn" ou des "Mais certainement, miss Gwynn" quand ils se croiseraient devant d'autres.

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- Si tu veux passer pour un gentleman et faire la connaissance d'une lady, tu devras jouer assez bien au crochet pour savoir perdre avec dignité.

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- [...] Mais nous ne rencontrons ni serpents ni tigres. Il n'y a pas de serpents en Nouvelle-Zélande. A l'origine il n'y avait pas non plus de mammifères.

P. 38, poche.

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De toute façon, la vie dans l'entrepont n'avait rien de réjouissant! Dans la zone réservée aux familles et aux hommes, les toilettes débordaient quand la mer était houleuse. La plupart des passagers ne se lavaient que rarement, quelques-uns jamais.

P 101, poche.

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- [...] Toujours pas de calme plat, alors que nous entrons lentement dans la région des "calmes équatoriaux", où les vents sont parfois capricieux ; il arrive que le bateau n'avance plus.

- Les matelots expliquent que l'on nomme aussi cette région "horse latitudes", approuva Hélène. Parce qu'autrefois on était souvent obligé d'abattre les chevaux pour ne pas mourir de faim.

P 111, poche.

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- C'est toujours brumeux comme ça demanda Gwyneira peu enchantée ?

[...]

- Non, la rassura Gérald, visiblement heureux de revoir sa patrie. Il est plutôt inhabituel qu'une telle vue s'offre aux arrivants. Et cela porte sûrement chance... Il paraît que c'est ainsi que le pays s'est offert à la vue des hommes du premier canoë venu de Polynésie. D'où le nom de la Nouvelle-Zélande dans la langue maorie : Aotearoa, le pays du long nuage blanc.

P. 118, poche.

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- C'est moi qui verserai le thé cette fois, déclara-t-elle à l'étonnement de la jeune fille. Vieille coutume anglaise. Je m'y exerce depuis des années. Cela fait partie des qualités indispensables pour se marier.

Kiri la considéra, les sourcils froncés.

- Vous prête pour mari quand faites thé ? Chez nous, premier saignement important...

Gwyneira piqua un fard. Comment Kiri pouvait-elle parler si ouvertement d'une chose aussi indécente ? D'un autre côté elle était reconnaissante de toute information qu'elle obtenait. Dans sa propre culture aussi, une femme devait avoir ses règles pour se marier. Elle se souvenait encore du soupir de sa mère la première fois qu'elle avait eu les siennes:

- Ah ma pauvre enfant! Te voilà à ton tour touchée par cette malédiction! Il va falloir te trouver un mari.

P. 185, poche.

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Hélène était horrifiée. Elle allait passer sa nuit de noces dans une écurie ?

P. 220, poche.

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Il avait l'air satisfait d'elle. Hélène se força à ne pas s'écarter de lui. Il avait le droit de faire ce qu'il lui avait fait. Il était son mari.

P. 322, poche.

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- Ils [les Maoris] n'ont pas encore compris à quel point ils ont été escroqués. Mais toute cette affaire est un baril de poudre. Le jour où les Maoris auront un chef sachant lire et écrire, il y aura du grabuge.

P. 322, poche.

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— Désirez-vous voir le troupeau tout de suite ou prenons-nous d’abord un drink ?

Lord Terence Silkham accueillit son visiteur avec une vigoureuse poignée de main. Gérald Warden la lui rendit avec une égale énergie. Lord Silkham s’était demandé à quoi pourrait ressembler un homme présenté par l’Union des éleveurs de Cardiff comme le « baron des moutons » d’outre-mer. Sa tenue, adaptée au climat du pays de Galles, n’en était pas moins à la mode. L’élégante culotte de cheval était coupée dans une étoffe de bonne qualité, l’imperméable de fabrication anglaise. Les yeux bleus brillaient dans un visage anguleux en partie dissimulé sous un chapeau à large bord, typique de la région, qui n’arrivait pas à cacher une chevelure brune et fournie, dont la longueur, elle aussi, n’avait pas de quoi choquer en Angleterre. Bref, rien, dans l’apparence de Gérald Warden, ne rappelait de près ou de loin les cow-boys des illustrés que lisaient parfois certains domestiques de sa Seigneurie et – à la grande indignation de son épouse – sa fille Gwyneira ! Les auteurs de cette mauvaise littérature décrivaient des combats sanglants entre colons américains et indigènes haineux : les dessins maladroits représentaient de jeunes hommes audacieux, à la longue tignasse rebelle, vêtus de pantalons de cuir, Stetson sur la tête, et chaussés de bottes étranges munies de longs éperons. De plus, les gardiens de troupeaux avaient tôt fait de dégainer les colts qu’ils portaient dans des étuis accrochés à une ceinture pendant sur la hanche.

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Hélène n’aurait pu s’y résoudre. Fille de pasteur, elle avait reçu une éducation stricte. Ses cheveux étaient tressés et relevés depuis son plus jeune âge. N’ayant que douze ans lorsque sa mère était morte, il lui avait fallu très jeune se comporter en adulte. Sur quoi le père, sans autre forme de procès, avait chargé sa fille aînée de tenir le ménage et d’élever ses trois frères et sœur plus jeunes. Le révérend Davenport ne s’intéressait pas à ce qui pouvait se passer en cuisine ou dans les chambres des enfants, seuls le travail pour sa paroisse ainsi que la traduction et l’exégèse de textes religieux lui tenaient à cœur. Il n’accordait d’attention à Hélène que dans les moments où elle lui tenait compagnie. Or, elle n’échappait au bruyant remue-ménage de la maison familiale qu’en se réfugiant dans le cabinet de travail paternel sous les toits. Aussi était-il advenu presque naturellement qu’Hélène sût lire la Bible en grec alors que ses frères en étaient encore à apprendre l’alphabet. D’une belle écriture calligraphiée, elle copiait les sermons de son père et les projets d’articles qu’il rédigeait pour le bulletin de Liverpool. Il ne restait guère de temps pour d’autres distractions. Pendant que Suzanne, sa jeune sœur, mettait à profit les ventes de charité et les pique-niques paroissiaux pour faire la connaissance de jeunes notables, Hélène aidait à la vente des marchandises, confectionnait des gâteaux et servait du thé. Le résultat était à prévoir : Suzanne épousa à dix-sept ans le fils d’un médecin connu, alors qu’Hélène fut obligée, à la mort de leur père, d’accepter une place de préceptrice. Elle put ainsi contribuer au financement des études de ses deux frères dans les facultés de médecine et de droit. L’héritage paternel ne suffisait pas à leur assurer une formation convenable, et cela d’autant moins que ni l’un ni l’autre ne mettait de zèle à passer ses diplômes. C’est avec une pointe de colère qu’Hélène songea que Simon, pas plus tard que la semaine précédente, avait de nouveau échoué à un examen.

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Georges, le frère aîné de William, du haut de ses seize ans, ne se donna même pas la peine de faire semblant de comprendre. Levant les yeux au ciel d’un air entendu, il montra dans le cours un passage où figurait précisément, à titre d’exemple, la phrase sur laquelle William s’escrimait depuis une demi-heure. L’adolescent dégingandé, trop vite grandi, avait terminé sa version latine. Il travaillait rapidement, parfois au prix de quelques fautes ; les matières classiques l’ennuyaient. Rêvant de voyages dans des pays lointains et d’expéditions dans les nouveaux marchés coloniaux qui, sous le règne de la reine Victoria, s’ouvraient quasiment d’heure en heure, il avait hâte d’entrer un jour dans l’affaire d’import-export de son père. Il était sans conteste un commerçant-né. Il se montrait déjà habile à négocier, sachant déployer tout son charme à bon escient. Il parvenait à l’occasion à embobiner jusqu’à Hélène et à abréger les cours. Ce qu’il tenta ce même jour, William ayant enfin compris de quoi il retournait ou ayant du moins trouvé où copier la solution. Hélène voulut corriger le travail de Georges, mais celui-ci écarta son cahier d’un geste provocant.

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Fondamentalement, la présence des colons n’a jamais été remise en cause. De ce point de vue, les indigènes se sont toujours montrés dociles. Ce sont plutôt certaines ventes de terrains qui ont été contestées. Et on ne peut exclure que nos acquéreurs aient effectivement dupé l’un ou l’autre chef de tribu !

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Ce n’est un secret pour personne qu’il y a plus d’hommes que de femmes outre-mer. À l’exception, peut-être, de l’Australie, où a atterri toute la lie féminine de la société : arnaqueuses, voleuses, pu…, euh, filles faciles. Mais quand il s’agit d’émigration volontaire, nos dames sont moins aventureuses que le sexe fort. Soit elles partent avec leur époux, soit elles ne partent pas du tout. Un trait de caractère typique du sexe faible.

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Il est contraire à la nature féminine, d’embarquer sans protection masculine sur des navires d’émigrants, de s’installer dans des contrées hostiles et de se livrer peut-être à des activités que Dieu a réservées aux hommes. Et envoyer des chrétiennes outre-mer pour les y marier confine à la traite des Blanches !

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Église anglicane de Christchurch (Nouvelle-Zélande) recherche jeunes femmes honorables, capables de tenir un ménage et d’éduquer des enfants, pour contracter mariage avec messieurs de notre paroisse, hommes aisés bénéficiant tous d’une réputation irréprochable.

Le regard d’Hélène s’arrêta un bref instant sur la modeste annonce du bulletin paroissial qu’elle avait parcouru en diagonale pendant que ses élèves étaient absorbés par un exercice de grammaire. Elle aurait préféré lire un livre, mais William, par ses questions incessantes, l’empêchait de se concentrer. À l’instant encore, le garçon de onze ans releva sa tignasse brune.

Début du chapitre 1 (p.9)

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