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Nulle part



Description ajoutée par bettyboop17 2013-03-17T20:00:23+01:00

Résumé

Dans le 95, qui va de la place Clichy à la porte de Vanves, je me suis souvenue de ce qui m'avait enchaînée à Igor Lorrain. Non pas l'amour, ou n'importe lequel des noms qu'on donne au sentiment, mais la sauvagerie. Il s'est penché et il a dit, tu me reconnais ? J'ai dit, oui et non. Il a souri. Je me suis souvenue aussi qu'autrefois je n'arrivais jamais à lui répondre avec netteté. - Tu t'appelles toujours Hélène Barnèche ? - Oui.

- Tu es toujours mariée avec Raoul Barnèche ? - Oui. J'aurais voulu faire une phrase plus longue, mais je n'étais pas capable de le tutoyer. Il avait des cheveux longs poivre et sel, mis en arrière d'une curieuse façon, et un cou empâté. Dans ses yeux, je retrouvais la graine de folie sombre qui m'avait aspirée. Je me suis passée en revue mentalement. Ma coiffure, ma robe et mon gilet, mes mains. Il s'est penché encore pour dire, tu es heureuse ? J'ai dit, oui, et j'ai pensé, quel culot.

Il a hoché la tête et pris un petit air attendri, tu es heureuse, bravo.

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Classement en biblio - 8 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Didie6 2014-11-04T13:16:26+01:00

Je ne reconnais pas les langues, aucune langue, de mes père, mère, ancêtres, je ne reconnais ni terre ni arbre, aucun sol ne fut le mien comme on dit je viens de là, il n'y a pas de sol où écrire qui je suis, je ne sais pas de quelle sève je me suis nourrie, le mot natal n'existe pas, ni le mot exil, un mot pourtant que je crois connaître mais c'est faux, je ne connais pas de musique des commencements, de chansons, de berceuses, quand mes enfants étaient petits, je les berçais dans une langue inventée.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Jean-Daniel21 2022-07-31T19:00:07+02:00
Lu aussi

Le petit recueil « Nulle part », publié en 2005, fut pour moi une vraie déception.

Dans la première partie, cette suite de courts textes sur le temps qui passe, et de banalités sur ses enfants qui grandissent, sans jamais donner de détails, m'a paru sans intérêt. Yasmina Reza nous mène dans les méandres de ses souvenirs mais sort des conventions du réalisme autobiographique, telles que la chronologie des évènements, pour proposer de courts et fragiles moments du quotidien et présenter ses personnages dans l'instantané de scènes très ordinaires. Elle parle avec nostalgie de l'enfance et des liens qui inexorablement s'estompent, sans toutefois réussir à réellement toucher le lecteur.

Dans la deuxième partie, elle se tourne vers quelques souvenirs de son enfance, lesquels s'avèrent flous car elle manque de racines : « Je n'ai pas de racines, aucun sol ne s'est fiché en moi. Je n'ai pas d'origines. [ ] Il n'y a pas d'images, pas de lumières, d'odeurs, rien. » Cette absence de racines a des conséquences sur son identité, « …je ne sais faire aucune fête, je ne sais pas raconter l'histoire de notre peuple, je ne savais même pas que j'avais un peuple. »

Reza a l'impression de n'appartenir à aucune patrie et de venir de nulle part, peut-être est-ce la raison pour laquelle, en refermant le livre, j'ai l'impression d'avoir été mené nulle part ?

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Date de sortie

Nulle part

  • France : 2016-05-11 (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 8
Commentaires 1
extraits 4
Evaluations 2
Note globale 4.5 / 10

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