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— C'est ça que je trouve formidable à La Galerie, m'avoue-t-elle. Tu peux vivre librement tes envies, sans complexer ou sans te soucier de ce que les autres vont penser de toi. Avant, je me suis fait traiter de tous les noms, simplement parce que je suis une femme, que j'aime le sexe et que je ne le cache pas. Même mes ex-partenaires, aussi ouverts d'esprit qu'ils disaient être, finissaient toujours par se sentir effrayés, menacés dans leur ego, ou que sais-je. Beaucoup d'hommes disent vouloir une femme qui prend les devants et qui exprime ses envies au lit, mais dans la réalité, quand ils en rencontrent une, ils ne savent pas comment gérer.

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Extrait ajouté par Anna-blood 2023-01-22T12:24:09+01:00

Un cri de frustration m’échappe tandis que je fixe la porte devant moi. Putain, je n’y crois pas ! Il s’est vraiment barré ! C’est quoi son problème à la fin ? Qu’il ne me fasse pas croire qu’il est resté insensible à ce qui vient de se passer. Son corps a parlé pour lui.

Tout en pestant, j’enfile mes vêtements froids, restés au sol. Je peine à retrouver mon souffle tant je me suis laissée emporter par le moment. J’avais raison, il n’avait aucune intention de coucher avec moi ! Ça veut dire que j’ai gagné. Je n’ai pas flanché la première, j’ai réussi à le prendre à son propre jeu ! Maintenant, à moi La Galerie et tous ses secrets qui me conduiront jusqu’à la Chambre rouge et à Mikheev.

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Extrait ajouté par Anna-blood 2023-01-22T12:22:35+01:00

L’espace d’une seconde, j’ai envie de lui balancer une des bouteilles de vodka à la figure. Respire, Roxane ! La violence, c’est mal. Tu n’as pas été élevée comme ça. Je lui adresse mon plus beau sourire hypocrite, il me répond par un rictus narquois, le torse bombé, les bras croisés. Encore un peu et des cornes de diablotin vont lui pousser de chaque côté de la tête.

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Extrait ajouté par Shiravee 2022-12-28T10:08:59+01:00

Chapitre 1

ROXANE

« Bonjour Roxane, nous avons le regret de vous informer que malgré la qualité de votre profil, il ne correspond pas à nos attentes. »

Je soupire de frustration devant mon écran d’ordinateur. C’est le troisième e-mail de refus que je reçois depuis le début de la semaine. Cette fois-ci, c’est un magazine de presse féminine. Si je n’étais pas du genre tenace, je commencerais à désespérer. Cela fait plus d’un an que j’ai terminé mon cursus dans mon école de journalisme et que je me suis lancée, mon diplôme en poche, dans ce qu’on appelle le monde professionnel. La belle affaire. Malgré tout ce que l’école m’a appris, je manque cruellement d’expérience et les employeurs à qui j’ai envoyé ma candidature ces derniers mois ne manquent pas de me le rappeler.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours eu envie d’aventures. De vivre de nouvelles choses, de découvrir de nouvelles personnes, de nouveaux lieux. Devenir journaliste devait me permettre de mettre du piquant dans mon existence. Traquer les scoops, mener des enquêtes, écrire sur des sujets divers… Avec un métier aussi varié, il doit être impossible de s’ennuyer, non ?

C’est peut-être parce que j’ai grandi dans une petite ville située dans la partie wallonne de la Belgique où il ne se passait pas grand-chose, toujours est-il que dès que j’ai eu dix-huit ans, j’ai réuni mes maigres économies pour aller poser mes valises à Bruxelles. Mes parents, tous deux agriculteurs, ne s’y sont pas opposés. Au contraire. Ils m’encouragent et me soutiennent du mieux qu’ils le peuvent en m’envoyant un peu d’argent tous les mois, mais ce n’est pas assez. La vie à la capitale coûte cher et vu l’état de mes finances, il faut absolument que je trouve un travail. L’année dernière, je vivais avec mon mec et ça me permettait au moins de diviser mon loyer par deux. Mais ce connard de Thibault a rompu du jour au lendemain sans explication et j’ai dû déménager dans cet appartement mal isolé qui ne compte qu’une seule pièce.

J’ai tenu bon jusque-là, mais hier, j’ai craqué. Il faut que je me fasse une raison : je ne suis pas près de décrocher un poste en journalisme, et il devient urgent que je trouve un job pour payer mes factures. On m’a bien proposé quelques piges, mais c’est payé au lance-pierres. Je n’ai pas un train de vie démesuré. Je ne sors presque pas, je ne fais pas de shopping, je limite mes dépenses au strict minimum. Mais si je veux continuer à vivre à Bruxelles, il me faut un vrai salaire. Même si j’aime mes parents de tout mon cœur, il est hors de question que je retourne vivre avec eux, dans le minuscule village de mon enfance où tout le monde sait tout sur tout le monde. Plutôt me défenestrer tout de suite.

Les dents serrées, je fais basculer mon ordinateur sur mes genoux et retrouve la liste des offres d’emploi que j’ai sélectionnées hier sans avoir le courage d’y postuler. Principalement des postes de caissière ou de serveuse. Pas le plus excitant, mais au point où j’en suis, ma plus grande joie serait de pouvoir manger autre chose que des pâtes à l’eau. La barre est très basse, j’en conviens. Si basse que je pourrais marcher dessus.

La mort dans l’âme, je parcours quelques intitulés avant de tomber sur une annonce dont le titre m’interpelle.

Le Millésime – Recherche serveuse/hôtesse d’accueil

Notre luxueux bar à champagne recrute pour agrandir ses équipes !

Tiens, j’ai sélectionné ça, moi ? En parcourant le descriptif, je m’en remémore la raison. Le salaire est bien plus prometteur que ce que j’ai pu trouver ailleurs. Mais « bar à champagne », c’est un truc bizarre, non ? Mon téléphone se met alors à sonner, ne me laissant pas l’occasion d’en lire davantage. Je réponds au numéro inconnu.

– Bonjour, Roxane ? Jefferson de La Gazette libre. Nous avons bien reçu votre candidature. J’ai lu vos articles, et malgré votre manque d’expérience, votre style est intéressant.

Mon cœur s’emballe. Oh putain. Est-ce que c’est enfin mon jour de chance ?

– Néanmoins, il faut que vous sachiez qu’à La Gazette libre, nous publions des articles beaucoup plus percutants, plus piquants, disons. Nos lecteurs attendent de l’inédit et des sujets controversés. Avez-vous quelque chose du genre dans votre portfolio ?

Bon. Ne paniquons pas. Je songe aux sujets que j’ai pu couvrir durant mes stages. Parmi les plus palpitants : une affaire de viande périmée dans un kebab et la hausse des prix des croissants à la boulangerie de la gare. C’est pourri, il n’y a pas d’autre mot. Ce Jefferson attend quelque chose de plus piquant… je peux peut-être lui proposer un reportage dans un restaurant mexicain ?

C’est certain, je suis foutue.

Mes yeux se posent à nouveau sur l’écran de mon PC portable ouvert sur l’offre que j’étais en train de consulter. Je relis les premières lignes en réfléchissant à toute vitesse. Un bar à champagne… Vu l’état de mon compte bancaire, ça fait une éternité que je ne suis plus sortie dans un bar, mais ce type d’établissement n’est certainement pas du genre que j’aurais fréquenté. D’après ce que j’en sais, ce sont des lieux assez sulfureux, où il y a des shows et des soirées privées…

C’est ça que je dois proposer à Jefferson !

– Ça tombe bien que vous en parliez, je commence tout juste un nouvel article sur un bar très fréquenté du centre-ville, déclaré-je en improvisant totalement. Le Millésime, vous connaissez ?

Pourvu que ça marche.

– Ça me dit quelque chose, dit Jefferson après un court instant.

– C’est un bar à champagne, précisé-je avec emphase. Je me suis fait embaucher là-bas en tant que serveuse afin de couvrir ce qui se passe vraiment dans ce type d’endroit, obtenir des interviews exclusives des coulisses, vous voyez, quoi.

Banco ! L’intérêt manifeste qui perce dans la voix du patron de La Gazette m’indique que mon mensonge a fait mouche.

– Mais oui, Le Millésime, ça me revient maintenant ! Il a ouvert il y a quelques années et depuis le début, ça cartonne. C’est un endroit très select, je n’ai jamais pu y entrer ou y envoyer quelqu’un… On dit qu’il s’y trame plus que ce qu’on veut laisser croire dans l’arrière-boutique. Du lourd, peut-être un trafic de drogue ou un réseau massif de prostitution, qui sait ? Après tout, le patron s’appelle Kabinsky. Rien que ça, c’est un nom qui sonne louche.

Je grince des dents face à cette remarque déplacée. Reste calme, Roxane. Son magazine n’est peut-être pas le plus sérieux de l’univers, mais lui au moins est prêt à te donner une chance. Et si ce qu’il dit est vrai, si je tombe sur un trafic de drogue ou que sais-je, c’est le genre de scoop qui pourrait faire enfin décoller ma carrière.

Ça vaut bien de faire le dos rond face à ce type.

– Une fois que je serai embauchée chez vous, vous serez certain d’avoir l’exclusivité de ce que je découvre, glissé-je en tentant le tout pour le tout.

Il éclate de rire.

– Tu as du cran, petite. J’aime ça. Je n’ai pas de poste à te proposer pour l’instant, mais reviens vers moi une fois que tu auras écrit le premier jet de ton article… et on verra ce qu’il est possible de faire.

Je raccroche, l’esprit rempli d’une toute nouvelle détermination. Je ne crois pas aux coïncidences, mais j’ai foi en ma bonne étoile. Si je suis tombée sur cette annonce juste avant le coup de fil de Jefferson, ce n’est pas un hasard. Quelque chose m’attend là-bas, qui va enfin changer la donne pour moi. Je le sens. Je m’empresse de récupérer les coordonnées du patron du Millésime et je l’appelle dans la foulée. À ma grande surprise, il décroche tout de suite et, après dix petites minutes de conversation, me propose de se rencontrer pour échanger de vive voix.

Anton Kabinsky semble être un homme direct qui n’aime pas perdre son temps. Tant mieux pour moi, mais vu l’heure et l’endroit du rendez-vous, je n’ai pas une seconde à perdre. J’aurais aimé effectuer des recherches sur lui et son établissement, mais tant pis, ça sera pour plus tard. Le plus urgent pour l’instant c’est : qu’est-ce que je vais bien pouvoir mettre ?

Sans trop de conviction, je m’avance vers l’armoire bancale adossée contre le lit qui fait office de dressing. Des dizaines de tee-shirts et chemises plus tard, je contemple avec désespoir la quasi-totalité de ma garde-robe étalée sur le lit. Rien ne semble convenir. Après quelques minutes de recherche, j’enfile la première chose qui me semble appropriée pour un entretien d’embauche : une jupe noire droite et un chemisier à peu près blanc. Tout en vérifiant que l’ensemble ne contient aucune tache suspecte, j’essuie une traînée de mascara au coin de mes yeux. C’est la seule chose que j’apprécie réellement chez moi : mes yeux bleus.

Mon regard descend alors sur mon décolleté.

Enfin, presque la seule chose.

Mes seins, mon plus gros atout et ma plus grande malédiction. Faire un bonnet D quand on mesure à peine un mètre soixante, ce n’est pas de tout repos.

Le temps a filé et l’alarme de mon téléphone me ramène à l’instant présent. Oh non ! L’entretien est dans une heure et je dois traverser tout Bruxelles pour me rendre au Millésime. Prise de panique, j’enfile ma sempiternelle paire de baskets et me hâte jusqu’à l’arrêt de bus.

Cinquante-cinq minutes plus tard, je regrette mon choix vestimentaire. Engoncée dans cette jupe trop moulante pour mes formes et ce chemisier dont le premier bouton s’est fait la malle, je vais être aussi décalée qu’un saucisson brioché dans un brunch végane.

Au milieu de mes correspondances, j’ai tout de même eu le temps d’effectuer quelques recherches sur le concept de bar à champagne. Moi qui m’imaginais une sorte de club de strip-tease, où les serveuses se baladent en string à paillettes pour servir des cocktails, j’ai été agréablement surprise. D’après ce que j’ai lu, le sexe n’est pas inclus au menu du bar à champagne, ni la nudité trop prononcée.

Ce type d’établissement emploie des filles dans le but de pousser les clients à la consommation, sans trop donner de leur personne. Évidemment, pour parvenir à ce résultat, ils n’embauchent pas des filles qui ressemblent à ma vieille tante Thérèse. Non, leurs recrues ont l’air plutôt jeunes et sexy. Mon angoisse augmente d’un cran.

J’ai beau être jeune, pour le sexy, on repassera. Qu’est-ce qui rend sexy, au juste ? Est-ce que c’est quelque chose qui s’apprend ? Je l’espère parce que si c’est inné, je suis foutue. Soyons clairs : la plupart du temps, je me sens le sex-appeal d’une moule. Je me mords la lèvre inférieure en songeant que je n’ai même pas eu le temps de m’épiler les jambes. Seigneur, faites que ma pilosité apparente passe pour un acte de protestation féministe et non comme le signe de mon laisser-aller.

Au fur et à mesure que j’approche de la rue indiquée sur mon GPS, mon anxiété augmente, si bien que je manque de me tromper d’établissement. Je m’empresse de faire demi-tour devant l’enseigne du bar PMU Chez Jeannot, et me retrouve devant une énorme porte blindée.

Les deux pans qui la composent sont entièrement capitonnés de noir, et laissent apparaître une fine écriture argentée. Je m’approche pour y lire en lettres élégantes les mots « Le Millésime ».

Je ne suis pas croyante, mais je formule une prière silencieuse dans ma tête. Si jamais quelqu’un là-haut était à l’écoute et avait un peu de temps à perdre ! Après avoir subtilement baissé ma jupe qui remonte sur mes hanches, je me décide à entrer.

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Extrait ajouté par arevsbooks 2024-02-06T13:17:33+01:00

Tout en remontant la dentelle le long de mes cuisses, je m’efforce de considérer ces gestes comme un symbole. La vieille Roxane change de peau, elle mue pour faire place à Nymphéa, l’hôtesse audacieuse et sûre d’elle.

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Extrait ajouté par arevsbooks 2024-02-06T13:17:17+01:00

– Voyons voir. Que dirais-tu de Nymphéa ? En hommage à la série peinte par Claude Monet.

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Extrait ajouté par arevsbooks 2024-02-06T13:16:53+01:00

Quand j’étais adolescente, je trouvais dans les romans que je lisais cette étincelle qu’il me manquait au quotidien.

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Extrait ajouté par arevsbooks 2024-02-06T13:16:43+01:00

Seigneur, faites que ma pilosité apparente passe pour un acte de protestation féministe et non comme le signe de mon laisser-aller.

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Extrait ajouté par Sarah_crn 2024-01-15T18:17:39+01:00

-Notre prochain baiser, je n'ai plus envie qu'il soit calculé. Je veux qu'on brise toutes ces barrières que j'ai erigées autour de nous depuis le début. Plus de non-dits, plus de faux-semblants. Je veux qu'on soit honnêtes l'un envers l'autre : je te veux, Roxane.

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Extrait ajouté par Sarah_crn 2024-01-15T17:52:27+01:00

Il brandit son téléphone et, en se penchant pour me montrer son écran, il pose sa main sur ma taille.

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