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Extrait

Extrait ajouté par LiliMatoline 2020-10-20T11:16:13+02:00

Chapitre 2 :

Ciaran

«… Chenoa pouffe, ses yeux s’embrasant d’une lueur joyeuse. Un progrès fragile, mais qui vaut tout l’or du monde.

— J’en fais trop ?

— Rends-moi le Ciaran arrogant et provocateur, je le préfère à cette version ultra polie.

— Le souci, c’est que je ne sais pas comment m’y prendre avec toi, avoué-je en me surprenant moi-même. Avant, on discutait librement, tous les deux, mais ton départ m’a prouvé qu’on n’était peut-être pas aussi proches que ce que je croyais. Et, là, j’ai besoin de toi, même si j’admets que ce que je te demande est… difficile pour toi.

Mon nouvel accès de franchise fait ciller Chenoa, ce qui n’est pas pour me déplaire. Au moins, elle sort de son rôle de pantin inexpressif. Elle me soupèse avec indécision, puis se rejette contre le dossier de sa chaise.

— J’ai voulu en finir. Je ne suis pas passée à l’acte, précise-t-elle devant mon sursaut.

Un silence indélicat s’installe, mais je me refuse à le briser. Chenoa aspire l’air par grandes bouffées, comme si elle avait besoin de se donner du courage ou d’un élan pour continuer, et j’ai dans l’idée que les mots qu’elle s’apprête à prononcer n’ont jamais franchi le seuil de ses lèvres.

— La pression, mentionne-t-elle d’un ton enroué. Le harcèlement, la douleur, le manque…

Elle renverse la tête en arrière pour dissimuler ses yeux humides, puis se rétablit, plongeant dans mon regard comme si, finalement, elle avait décidé d’exposer cette souffrance qui la ravage.

— Certains jours, je me disais que j’étais forte, que j’allais surmonter ça… Pour Bella… Pour que sa vie n’ait pas été vaine… Pour qu’on se rappelle que son étoile brille tout là-haut…

Elle abaisse ses paupières sous le poids de ses émotions, la bouche tordue en un rictus peiné. Une larme unique trace son chemin sur sa joue pâle. Elle reprend :

— Puis, d’autres jours, j’avais juste envie de m’endormir et de la rejoindre.

J’accuse le choc. Pas très bien, si je dois être tout à fait honnête.

— Non… Chenoa…

— Il y a encore des moments difficiles, continue-t-elle d’une voix hachée. Les doutes, le désir de ne plus rien ressentir, d’être simplement en paix…

L’abysse de douleur m’explose à la figure. Me coupe littéralement le souffle. Je revois Connell à l’hôpital, le visage exsangue et les traits tirés. Je me souviens de ses promesses de prendre soin de Chenoa et de ses regrets si manifestes que j’ai accepté de me tenir à distance. De taire la souffrance qui me lacérait la poitrine.

Une connerie sans nom dont je ne mesure vraiment l’ampleur qu’aujourd’hui.

— Ici, c’est plus… simple. Alors, rentrer ? Non, jamais !... »

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