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De retour au chalet, je découvris le véhicule que Dex m’avait apporté.
— Je croyais t’avoir dit que je voulais quelque chose de discret ?
Il sourit malicieusement tout en caressant amoureusement le capot d’une Porsche bleu nuit.
— Tu as aussi dit que tu voulais une voiture rapide. C’est ce que j’ai de mieux. Et si tu me fais la moindre éraflure sur cette beauté, je te tuerai et tu mourras dans d’atroces souffrances.
Afficher en entierLuc inclina la tête sur le côté.
— Je ne t’ai jamais pris pour un imbécile, Hunter.
Je le regardai entre mes yeux mi-clos.
— Et je ne t’ai jamais pris pour un candidat au suicide, crâne d’œuf.
Il éclata de rire.
Afficher en entierAlors qu’il ralentissait pour quitter l’autoroute, je m’obligeai à rouvrir les yeux. Ils étaient pleins de larmes, et je m’en voulais d’avoir envie de pleurer. Même en faisant abstraction du fait que Hunter était un extraterrestre et tout le reste, il était clair que tomber amoureuse d’un type dans son genre était voué à me briser le cœur. Les situations à haut niveau de stress amplifiaient les émotions. Je le savais, et je m’étais pourtant autorisée à tomber amoureuse de ce trou du cul galactique.
Afficher en entier-Pas de mais (je la forcai sans ménagement à entrer dans la verrière.) enfermez-vous à clé et éteignez les lumières. N'ouvrez à personne.
Sur ces mots je refermer la porte fenêtre. De l'autre côté de la paroi de verre Serena n'avait pas bougé et je lui intimer silencieusement de m'obéir. Elle finit par tendre la main vers la poignée qu'elle verrouilla dans un claquement sec.
Je lui tourner le dos tandis qu'un sourire distendait mes lèvres.
Le moment était venu de me mettre en chasse.
Afficher en entier... Et toi, tu n'es qu'un connard Hunter. Tu sais ça ? Un sale connard froid et sans émotion, et tu oses me dire que je suis une idiote ? Et cesse donc de sourire comme ça ! Ce n'est pas drôle. (j'étais un volcan prêt à entrer en éruption et à lui cracher à la figure un geyser de lave et de cendres.) Tu vas voir si je vais t'apprendre à sourire, pauvre con.
Afficher en entierDans l’air humide du petit matin, au milieu des vieux arbres, je mitraillai mon frère qui marchait devant moi d’un regard assassin. Il fallait que ce soit aujourd’hui qu’il se pointe chez moi.
Inclinant la tête en arrière, il partit d’un rire gras.
— C’est un joli petit lot que tu as là. Tu partages…
Je brisai la nuque de mon frère.
C’était facile – une main de chaque côté de la tête, on tourne et ça craque avec un bruit sec… Sin s’effondra sur le sol comme une poupée de chiffon.
Je savourai ces quelques secondes de silence, adossé à un arbre, et tentai de me rappeler le nombre précis de fois où j’avais tordu le cou de Sin. Une bonne vingtaine, ou davantage ? D’avantage, c’était sûr.
{...]
— C’est quoi, ces conneries, Hunter ?
— C’est plus fort que moi quand je te vois. C’est comme une habitude.
— Eh bien, il va falloir qu’elle te passe, parce que ça fait un mal de chien. Bon Dieu. (Sin recula d’un pas, rajustant sa chemise.) Si tu n’étais pas mon frère…
Afficher en entier— Quel effet ça te fait de te retrouver à ta vraie place ? À genoux devant un être supérieur ?
Je haussai un sourcil.
— Le même effet que lorsque je me tiendrai debout à côté de votre cadavre.
Afficher en entierUne sensation désagréable me tenaillait la nuque. Comme de voir quelqu’un courir à sa perte sans pouvoir rien faire. La dernière fois que j’avais éprouvé un tel sentiment d’impuissance, c’était devant le cadavre de ma sœur. Un flot d’émotions toutes plus violentes les unes que les autres se déversa en moi, parce que je voyais Serena à la place de ma sœur.
La colère déferla comme si une digue avait cédé. Posant les pieds au sol, je me levai brusquement.
— Je ne participerai pas à cette mission suicide, Serena.
Ses yeux se dilatèrent.
— Hunter…
— Non.
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Afficher en entier- Travaillez-vous avec les agents qui m'ont interrogée lundi soir ?
- Si l'un d'eux avait l'air constipé, la réponse est oui. Je travaille avec les agents Zombro et Richards.
Mes lèvres se détendirent légèrement.
- Eh bien... oui... l'un d'eux avait l'air crispé...
Afficher en entier— Vous êtes un…
— Si vous dites encore que je suis un extraterrestre, je vous étranglerai sans doute un peu. Compris ? (Je n’étais pas sûre qu’il plaisantait.) Nous avons déjà établi ce que j’étais. Est-ce que je passe mon temps à crier partout que vous êtes une humaine ?
J’en restai bouche bée.
— Mais ce n’est pas pareil !
— Et pourquoi ça ? rétorqua-t-il.
— Vous êtes sur Terre !
— D’accord, je vous accorde ce point, dit-il avec un petit sourire en coin.
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