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La chevalière noire que je portais à la main droite était lourde de promesses et de serments. C’était mon seul bijou, en plus de ma montre, et j’avais dû m’y habituer. Aux yeux de tous, ce n’était qu’une bague. Elle n’avait aucune signification. Aucune voix.
Mais dans mon monde, le message était très clair.
Chaque fois que je sortais dans le monde réel, je me demandais si les gens pouvaient me reconnaître pour ce que j’étais vraiment –
un sombre connard à l’esprit tordu. Mes tendances et fétiches faisaient fuir la plupart des femmes. Celles qui étaient assez courageuses pour s’approcher finissaient toujours par changer d’avis. Mes goûts étaient bien précis et ils ne changeraient jamais. C’était pour cette raison que je restais dans mon univers et ignorais le monde réel.
Afficher en entierUn homme qui ne savait pas se montrer honnête n'en était pas un.
Afficher en entierJe voulais qu'ele me fasse suffisamment confiance pour lui faire mal, pour la tordre jusqu'a ce qu'elle se brise.
Afficher en entierToute femme possède des traits caractéristiques qui la rendent sexy. Parfois, ce sont de beaux seins ou de belles fesses. Parfois, c’est une taille de guêpe dont je pourrais faire le tour deux fois avec mes bras. Parfois, ce sont des jambes comme les siennes. Des jambes que j’imaginais déjà autour de ma taille.
Mais cette femme possédait tous ces traits.
Afficher en entierSi la parole d'un homme ne valait rien, il perdait automatiquement sa valeur.
Afficher en entierJe portai le verre à ma bouche et sentis les glaçons glisser jusqu'à mes lèvres. Comme des petits morceaux d'hiver, ils me rafraîchirent la bouche avant que la brûlure du Scotch n'agresse ma gorge et me réchauffe de l'intérieur.
Afficher en entierDès que j’avais posé les yeux sur elle, je l’avais désirée. Nous avions commencé par baiser et le sexe était explosif entre nous. Peu après, nous étions devenus partenaires dominateur-soumis exclusifs, à la grande stupéfaction de tous ceux qui me connaissaient. Isabella faisait tout ce que je lui demandais, et elle le faisait bien. J’étais satisfait avec elle, presque content. Mais quand j’avais posé les yeux sur Rome, c’était comme si les douze derniers mois n’avaient jamais eu lieu. Je voyais le monde en technicolor et elle était d’un vert fluo. Je devais la posséder – coûte que coûte.
Afficher en entierChaque fois que je sortais dans le monde réel, je me demandais si les gens pouvaient me reconnaître pour ce que j’étais vraiment – un sombre connard à l’esprit tordu. Mes tendances et fétiches faisaient fuir la plupart des femmes. Celles qui étaient assez courageuses pour s’approcher finissaient toujours par changer d’avis. Mes goûts étaient bien précis et ils ne changeraient jamais. C’était pour cette raison que je restais dans mon univers et ignorais le monde réel.
Afficher en entierCalloway
— Nous collectons aussi des cadeaux pour les adultes. Comme ça, toute la famille aura quelque chose à déballer le matin de Noël. Ils recevront aussi un sapin, des décorations, de la lumière et un dîner.
Ses yeux brillèrent de plus belle.
— C’est extra ! Ça va illuminer leur réveillon.
— Vous pouvez participer, si vous le souhaitez.
Je savais que son organisation avait ses propres projets, mais cela ne ferait pas de mal de s’associer. Après tout, nous travaillions pour la même cause.
— J’adorerais ça.
Je savais qu’elle accepterait, et j’espérais que ce soit pour des raisons égoïstes.
— Sur quoi travaillez-vous ?
— Des repas pour les SDF. Ils reçoivent en général des conserves de l’Armée du Salut, mais on essaye de leur fournir quelque chose de plus nutritif tout au long de l’année. Pendant les fêtes, il y a des volontaires pour donner un coup de main mais, passé janvier, les SDF sont de nouveau abandonnés. J’aimerais vraiment que ça change.
Elle avala quelques bouchées de sa minuscule salade, puis sirota son thé glacé.
— Ça a l’air super.
— Oui, j’ai une bonne équipe pour m’épauler. Je ne peux pas tout faire, alors ce sont mes yeux, mes oreilles et mes bras.
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