Commentaires

Voilà une lecture qui laisse difficilement indifférent. On se retrouve catapultes en 2224, après un Grand Effondrement du monde actuel. J'ai trouvé l'univers dystopique réaliste, compte tenu des soucis actuels. On s'attache aux personnages, on doute sur certains, on sent la manipulation (mais est-elle vraiment là ?).

Cette fin m'a laissé perplexe. Je ne sais dire si j'ai aimé ou non. Il fait réfléchir sur énormément de sujet, la morale sur plusieurs points me laisse dubitative, et je ne sais pas si c'est volontaire, pour pousser la réflexion plus loin, ou si c'est maladroit.

Une lecture douce avec un arrière goût amer.

J'ai un avis mitigé sur ce livre. J'ai adoré (plus qu'adoré même) le contexte avec l'évolution de la planète, le nouveau système de société, tous ces sujets d'actualité en 2025 bien retranscrits et adaptés mais toujours vrais.

Mais gros bémol, la résolution de l'affaire ne m'a pas du tout captivé, à part un léger sursaut sur le final mais même, il arrive sans comprendre réellement les raisons. Il y a aussi l'avenir de Rachel qui m'a laissé un peu sur ma fin, même si son rôle a une grande importance. C'est pourquoi l'écriture, la créativité etc du contexte est incroyable mais vraiment déçue du suspens.

J'ai acheté "Obsolète" parce j'ai rencontré Sophie Loubière lors d'une soirée chez BePolar. Elle m'avait pitché son livre et avait réussi à susciter de la curiosité chez moi.Lors de la sortie de celui-ci, je l'ai recroisée en dedicace et je me suis laissée tenter.

Dans ce livre, Sophie nous transporte en 2224, à la suite du grand Effondrement, la société doit se réinventer car les ressources sont devenues très rares et la population est en déclin.

Il y a trop de femmes et pas assez d'hommes pour maintenir la survie de l'espèce.

Pour sauver la planète et ses habitants, une seule solution tout recycler !!!

Et pour maximiser les chances d'avoir des garçons, il faut multiplier les naissances, c'est pour cela que les femmes de plus de 50 ans sont remplacées par des femmes en capacité de procréer.

Je n'ai pas lu tout de suite ce roman, il a patienté un an dans ma pal à cause du thème.

Il faut dire que j'ai atteint l'âge du Grand Recyclage, il y a quelques années déjà et que ce sujet me touche car même si dans notre société, nous ne sommes pas retirée et remplacée, cette période est pleine de changement tant sur le plan physique que psychologique et n'est pas toujours facile à gérer.

Maintenant que je l'ai lu, je regrette de ne pas l'avoir commencé plus tôt.

C'est un très bon roman d'anticipation, nous sommes plongés dans un monde qui pourrait être le nôtre en 2224 si nous continuons à vivre comme nous le faisons actuellement. L'eau a recouvert une partie des terres habitables, l'IA a une place prépondérante dans la vie de chaque personne et les émotions sont gérées par des bracelets électroniques...

Ce qui m'a fait peur à la lecture de cette histoire, c'est qu'à aucun moment, je ne me suis dit : "là, elle va trop loin, ce n'est pas possible !!!!" J'y ai juste vu une projection réaliste de nôtre monde dans 200 ans...

Une seconde histoire se mêle à l'histoire principale, je ne dévoilerai pas son thème mais je ne comprenai pas son utilité et je pensai qu'elle n'était là que pour attirer un autre style de lectorat. J'avoue que je me suis trompée, et que c'est une habile façon de nous préparer au dénouement de l'histoire finale.

Chapeau Mme Loubière !!!

Je pensais trouver une lecture passionnante sur la "fonctionnalité" de la femme dans un futur probable, je me suis retrouvée avec un sujet insipide sans queue ni tête.

Le récit est confus à cause des multiples points de vue. Plusieurs d'entre eux sont comme un cheveux sur la soupe.

La confusion est aussi forte avec des récits voyageant dans le temps de façon désagréable.

Nous sommes censés lire une histoire se déroulant en 2224, les références au passé sont majoritairement tournées vers les années 1930 et 1940. Pourquoi ?

Deux histoires se télescopent et jusqu'à la fin elles m'ont semblé dissonantes.

Le sujet, normalement principal du livre au vu du résumé est un simple arrière plan.

Et mon dieu, toutes ces descriptions qui remplissent des pages au lieu de faire avancer l'intrigue.

Je me suis ennuyée et me sens trahie par le résumé alléchant.

J'ai passé un mauvais moment de lecture.

Une société en 2224 où, à cinquante ans, les femmes sont sorties du circuit. On les "déplace" et leurs maris et enfants doivent apprendre à vivre sans elles, au profit de femmes plus jeunes car fertiles. Dans ce futur, l'humanité est en danger d'extinction : "Notre présence relevait du miracle, elle était connectée à la survie de notre planète et inversement. Nous portions en nous l'espoir d'une humanité sous perfusion, la femme était l'humus, l'homme le fertilisant."

Un monde où la fertilité est devenue problématique. du fait de la pollution, beaucoup de stérilité masculine ou féminine, de grossesses avortées car des foetus avec malformations. Personne ne remet en cause la façon dont on est obligé de choisir un ou une conjointe, ni d'accepter l'insémination pour les couples homosexuels hommes ou femmes, ni l'éviction des femmes à cinquante ans au profit de femmes en âge de procréer. Et si par hasard une angoisse se fait sentir à l'idée de voir sa mère partir ou d'être une mère qui s'en va, le Bracelet Modérateur d'Humeur se charge de calmer les émotions. Donc une société qui règle absolument tout, dans laquelle les femmes sont sacrifiées. En réalité c'est toute la famille qui est sacrifiée. L'homme à qui on enlève la compagne de toute une vie, les enfants qu'on prive de leur mère et ces femmes obligées de laisser la place et partir dans un endroit dont tout le monde ignore tout, jusqu'aux pères qui devront vivre privés de leur fille. Une sorte de deuil, une énorme injustice. Un effondrement familial.

En alternance avec le récit de cette société, Rachel nous emmène dans cette vie-là, dans son quotidien et dans ses souvenirs. Elle vient d'avoir cinquante ans et son tour de partir au Domaine des Hautes-Plaines va arriver. Cependant il existe une "chouette" alternative à l'exil, plus économe en empreinte carbone : le suicide assisté que la Gouvernance préfère appeler euthanasie raisonnée. Voilà, un avenir "radieux" que sa mère a choisi en son temps. Pourtant, dans ce futur, finis les énergies fossiles, les deuils douloureux, les religions qui n'amenaient que des conflits, et plus du tout de grandes villes et encore moins de mégalopoles. La montée des eaux a englouti de nombreux lieux. L'écologie a triomphé, moins par choix que par nécessité absolue. L'humanité est retournée à un mode de vie éthique. Une société de villages autosuffisants, de respect, de partage et sans violence. Pourtant, un jour trois corps sont découverts et la thèse de l'accident ne tient pas la route.

L'autrice part ici du postulat que les femmes seraient essentiellement des ventres dédiés à la pérennité de l'espèce, donc qu'à cinquante ans elles n'auraient plus d'utilité. Et là, elle ne fait que reprendre la pensée de certains hommes... et la développe. Et ça donne une histoire passionnante, révoltante et glaçante, pleine de suspense. le jour du départ arrive pour Rachel, Odette et Hasna, ses amies d'enfance et on va enfin savoir ce que réserve le Domaine des Hautes-Plaines.

Ce roman raconte quelque chose de terrible, pourtant c'est plein de poésie, c'est tellement beau. Je l'ai trouvé émouvant, comme lorsqu'on réalise la fragilité et l'éphémèrité de la vie et qu'on veut s'y accrocher désespérément, surtout quand il s'agit de ceux qu'on aime et qu'on voudrait arrêter le cours du temps pour les garder près de nous. Car là, c'est pire que tout. Ce n'est pas une maladie incurable en phase terminale qui décide que c'est la fin, l'heure de la séparation définitive, mais ceux qui gouvernent. J'ai été énormément touchée car cette dystopie nous parle de deuils multiples, ceux qu'on est amenés à vivre au cours d'une vie, qui ne sont pas tous liés à la mort directement, pourtant très douloureux. C'est la résignation, le fatalisme, comprendre que plus rien ne sera jamais pareil, toutes ces choses qui font tellement mal avant le grand saut. Mais quand tout est encore possible, pourquoi accepter ?

Ce récit m'a emportée dans ce futur étrange et déposée dedans comme si j'y étais. Il m'a beaucoup émue, voire bouleversée par moments. Et à part le Grand Recyclage des femmes et le BMH, j'ai plutôt bien aimé ce monde où l'humanité est revenue à l'essentiel. C'est un roman captivant et terriblement addictif, d'une vision très lucide sur notre époque mortifère à tous points de vue, à la prose poétique, qui offre un futur plein d'idées innovantes.

J'ai tellement aimé ce roman que je l'ai dévoré et, bien sûr et hélas, je l'ai fini très vite alors que j'aurais tant aimé rester dedans encore et encore.

Je voudrais tellement être suffisamment élogieuse pour ce livre, trouver assez de bons mots pour rendre un hommage mérité à cette œuvre et pourtant les mots me manquent. Sophie Loubière ne fait rien de moins que de nous construire un nouveau monde, celui qui pourrait naitre, plausible, après l’effondrement de la civilisation «carbone». J’ai refermé ce livre fin 2024 et je reprends sans cesse mon avis car je voudrais être juste et dire à quel point, il est juste en abordant des vrais sujets de société tout en transportant l’intrigue dans un futur imaginé en détails où tous les éléments s’imbriquent avec logique. Un monde qui n’est pas l’enfer mais qui a perdu une grande partie de sa saveur pour ceux qui le connaissent tel qu’il est aujourd’hui. Un parfum de science-fiction mais sans voiture volante.

Alors oui, construire une logique, une atmosphère, un mode de fonctionnement qui régiraient ce nouvel univers et le présenter aux lecteurs afin qu’ils entrevoient ses rouages, ça ne se fait pas en quelques lignes. Sophie Loubière nous installe tout ce décor avec des personnages doués d’une certaine épaisseur psychologique. Ce roman est donc forcément dense.

Le sujet principal : à partir de 50 ans, les femmes sont trop nombreuses dans la société du futur et ne sont plus en âge de concevoir, il faut donc les remplacer dans leurs familles, auprès d’hommes qui eux ne connaissent pas de date de péremption, par des femmes plus jeunes. C’est le grand recyclage.

Un roman qui perturbe, interroge, pose les bonnes questions. S’installe également une intrigue plus « policière », le meurtre de plusieurs petites filles, qui n’est pas non plus négligeable ou traité sommairement.

Un livre qui traite de ce thème qui me devient de plus en plus cher, l’écoféminisme. Partout dans notre monde de 2025, la voix des femmes se fait entendre (me too, etc) mais en même temps, le patriarcat le plus sombre et le plus violent revient sur le devant de la scène (l’a-t-il jamais quitté ?), les valeurs féminines sont attaquées par des adversaires surprenants (Etats-Unis, le conservatisme érigé comme bon sens absolu, un monde où les femmes sont aux mieux considérées comme des faire-valoir efficaces…). Ces adversaires sont les mêmes que ceux qui ont entrepris de détruire les mesures contre le réchauffement climatique.

Au final, pour moi c’est un gros coup de cœur, même si je trouve la toute fin un peu facile et un chouïa décevante par rapport aux admirables520 pages précédentes.

L'idée est excellente mais l'intrigue aurait pu être meilleure. On s'ennuie un peu.

Assez déçue de cette lecture.

C'était long, lent, trop long, trop lent.

Je ne me suis pas du tout attachée aux personnages, que je mélangeais. Sur la fin, même les passages en italique je ne savais plus à qui ils appartenaient et je devais faire un effort pour me souvenir que c'était les pensées de Rachel (qui étaient revenues dans la présent, plus dans le passée).

Il faut attendre la deuxième moitié pour qu'il se passe enfin quelque chose.

Spoiler(cliquez pour révéler)Le Grand Recyclage, dont on entend parler depuis le début et qui constitue la trame de toute l'histoire est finalement assez bâclé et ne présente pas d'intérêt.

Spoiler(cliquez pour révéler)Il n'y a pas de fin, chacun abandonne ses idées et continue comme ça. On ne sait finalement pas ce que cette histoire changement à leur histoire.

Un livre aussitôt oublié une fois refermé.

J'ai mis un temps infini à entrer dans ce roman, à tel point que j'ai été à plusieurs reprises sur le point d'interrompre ma lecture.

Cela aurait été bien dommage, car c'était au bout du compte une lecture très instructive et vraiment agréable. L'auteur s'est beaucoup documenté pour dresser un portrait très précis et crédible de nos 200 années à venir.

L'action en elle-même est plutôt intéressante, même si finalement assez prévisible. Je pense que j'aurais aimé un ou deux rebondissement supplémentaires, et une fin plus développée pour Rachel.

A lire si vous disposez de temps et que vous êtes déjà adeptes des romans d'anticipation.

Je n'ai pas apprécié ma lecture.

Déjà, il est difficile de s'y retrouver dans les différents chapitres même si certains sont écrits en italique.

Ensuite, l'histoire reste un peu brouillonne à mon sens. C'est dommage car le postulat de départ semblait intéressant.