Commentaires de livres faits par OceaneR
Extraits de livres par OceaneR
Commentaires de livres appréciés par OceaneR
Extraits de livres appréciés par OceaneR
- Nous voulons un peuple obéissant, et vous serez obéissants. Nous voulons un peuple fort et ce sera difficile. Vous devrez vous habituer aux privations. Et même si nous mourons, l'Allemagne vivra...
- Comment c'est, l'école ?
Alors, sa maman lui explique.
Je n'ai trouvé que ces poubelles et ces détritus...
Les êtres humains sont dégoutants.
Enfin, tous les êtres humains sauf moi.
(p.7 - L'architecture dans tous états, entre art et technique)
En chantant très gravement
La chanson des moellons
De la belle maison.
"D'abord, il me faut de la farine, fit Loup. Et si je demandait ici ?"
(p.8)
"Oh non, rétorque le crocodile. Je te connais. Quand nous serons au milieu de la rivière, tu me piqueras, et je mourrai.
- Pourquoi ferai-je une telle chose ? répond le scorpion. Si je te pique et que tu meures, je me noierai."
Le crocodile réfléchit un moment à la réponse du scorpion, puis accepte de le faire traverser. Arrivé au milieu de la rivière, le scorpion le pique.
Mortellement atteint, tout juste capable de respirer, le crocodile proteste : "Pourquoi as-tu fait ça ?"
Le scorpion réfléchit quelques instants, puis juste avant de se noyer, répond : "Parce que c'est l'Afrique."
Mais ce qu'on a en tête à cet instant est toujours la même chose : tout ceci ne pourra jamais me concerner, moi, parce que contrairement à toi je sais parfaitement gérer ma vie. C'est drôle, cette propension de l'humain à n'envisager l’existence du malheur que lorsqu'il frappe à sa porte. Je dois bien l'avouer, j'étais exactement pareille.
Jusqu'à aujourd'hui.
– J’ai fouillé tout Paris, engagé trois détectives, me répond Alec, très sûr de lui. Mais finalement votre adresse était sur la carte de visite.
Ah d’accord, il se fiche de moi…
– Vous avez des coupes pour qu’on fête nos retrouvailles ? poursuit-il en commençant à ouvrir la bouteille de champagne.
Non ! J’ai des verres à moutarde à l’effigie de Babar…
– Désolée, je n’ai pas de… Mais je n’ai pas le temps de finir.
Alec fait déjà sauter le bouchon et le champagne jaillit !
– Ce n’est rien, on va boire au goulot, s’amuse-t-il en portant la bouteille à sa bouche.
Ce n’est pas que je suis séduite, c’est que je suis complètement renversée ! Ce type est un caméléon ! Je ne peux pas décrocher mon regard de lui. Tout me plaît chez lui, mais je crois que ce que je préfère, c’est sa divine insolence !
– Désolé, j’ai bu le premier, mais je ne voulais pas tacher la moquette avec les éclaboussures, s’excuse-t-il, amusé, en me tendant le Dom Pérignon.
– Merci ! murmuré-je en essayant de soutenir son regard.
Je prends la bouteille en évitant de trembler. L’idée de poser ma bouche là où Alec a posé la sienne me trouble. Il me fixe toujours. Ses prunelles sombres aux éclats d’or me sondent jusqu’à l’âme. Je ne veux pas baisser les yeux, mais je crains qu’il y lise le désir qui m’assaille. Je bois donc à mon tour en fermant les paupières.
Source : amazon.fr
Mlle TESMAN. Ne pas s'en sortir, avec Berte ?
TESMAN. Chérie - tu as vraiment de drôles d'idées.
HEDDA (montrant du doigt). Regarde là-bas. Elle a laissé traîner son vieux chapeau sur le fauteuil.
TESMAN (laisse tomber ses pantoufles par terre). Mais, Hedda -
HEDDA. Tu imagines si quelqu'un était entré et avait vu un tel -
TESMAN. Mais non, Hedda - c'est le chapeau de tante Julie.
HEDDA. Ah bon ?
(Acte I)
- De ma vie, je n'ai jamais trop bu, objectai-je en levant les mains pour me faire pardonner. Mais je veux bien confesser que j'aime boire suffisamment. "In vinasse very tôt", comme diraient nos voisins anglais...
Empoignant son parapluie il finit par dire, à voix très basse :
- C'était nécessaire.
Une dame bien en chair et d'âge moyen le prévint :
- Attention, vos lacets sont dénoués.
Pi la remercia et noua ses lacets. Puis, d'un pas ferme, il se dirigea vers la charmeuse de serpents.
Elle lui tendit les bras et quitta son poste dans le parc d'attractions.
- Seulement pour quelques instants, dit la charmeuse.
- Il n'y a que des instants, quelques rares instants, dit Pi.