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Commentaires de livres faits par OceaneR

Extraits de livres par OceaneR

Commentaires de livres appréciés par OceaneR

Extraits de livres appréciés par OceaneR

Je ne dis rien, je ne pense rien, se répétait sans desserrer les lèvres le docteur Pi en traversant la rue. Un cerf bleu et un hélicoptère attirèrent brièvement son attention.
Empoignant son parapluie il finit par dire, à voix très basse :
- C'était nécessaire.
Une dame bien en chair et d'âge moyen le prévint :
- Attention, vos lacets sont dénoués.
Pi la remercia et noua ses lacets. Puis, d'un pas ferme, il se dirigea vers la charmeuse de serpents.
Elle lui tendit les bras et quitta son poste dans le parc d'attractions.
- Seulement pour quelques instants, dit la charmeuse.
- Il n'y a que des instants, quelques rares instants, dit Pi.
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Il a monté le son quand le chef du parti nazi, Adolf Hitler, a pris la parole depuis Berlin pour annoncer sa victoire :
- Nous voulons un peuple obéissant, et vous serez obéissants. Nous voulons un peuple fort et ce sera difficile. Vous devrez vous habituer aux privations. Et même si nous mourons, l'Allemagne vivra...
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date : 18-11-2019
Au bahut, la plupart des élèves n’avaient de passion pour rien, ou bien s’ils avaient une admiration, ils la gardaient secrète pour qu’elle ne fût pas profanée par la collectivité. L’internat avait privé la plupart des élèves de tout enthousiasme. L’un ou l’autre s’intéressait bien au modélisme ou à la philatélie, mais les tocades de ce genre évoluaient en manies de vieux garçon auxquelles j’étais peu sensible et qui même me répugnaient, telles des variantes licites de l’onanisme. Comme tous les gamins de l’époque, j’y avais été poussé autour de dix ou douze ans, après le Meccano, mais je les avais vite délaissées. J ‘aurais eu honte de glisser des timbres sous du papier cellophane dans un album ou de décorer des maquettes d’avion avec des pinceaux minuscules. Or j’avais rencontré en Petitjean un rare ñass qui fût fanatique de quelque chose d’avouable, qui avait un amour chevillé au corps, et qui savait le communiquer, qui pouvait être intarissable à son sujet : Petitjean était fou de cinéma, tenait obsessionnellement la liste de tous les films qu’il avait vus, achetait des revues de cinéphilie, à la fois Les Cahiers du Cinéma et Positif, parce que sa générosité naturelle excluait qu’il prît parti et que, de toute façon, les nuances de l’opinion parisienne lui échappaient encore.
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Petit Ours Brun demande :
- Comment c'est, l'école ?
Alors, sa maman lui explique.
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On en prit bien quelques centaines dans les pièges, mais sur le nombre, ça ne se voyait pas. Quant au poison du père Jacob, ils l'avalèrent comme si c'était de la confiture. Et après on les vit fureter partout dans les coins pour voir s'il n'y en avait pas encore ! Peter Cornélius, en voulant les enfumer, faillit mettre le feu à son école et à toute la ville !... Mais ce n'était là qu'un début !...
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J'ai loué ce scaphandre pour voir les merveilles des fonds marins...

Je n'ai trouvé que ces poubelles et ces détritus...

Les êtres humains sont dégoutants.

Enfin, tous les êtres humains sauf moi.
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date : 06-11-2019
C’est aujourd’hui qu’il est beau de combattre et d’oser. Après plusieurs mois de guerre, seules les grandes âmes ne sont pas rassasiées. Ceux dont la furie dure et qui allient la ruse actuelle à l’audace ancienne sont les premiers des hommes. La réalité poignante, qui brûle depuis si longtemps leurs regards, n’a pas découragé leur ambition glorieuse. On reste confondu devant cette abnégation qui se fait subtile, devant cet héroïsme tenace qui n’entame pas la conscience glacée par tant de visions de férocité et de mort… D’une race comme la nôtre, nous pouvons tout espérer
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date : 06-11-2019
Ces soldats habillés d’un bleu clair, zébré de boue blonde, sont le ciel et le sol de France en action. La terre mouvante et l’azur léger de la patrie ont fait surgir à leur image ces défenseurs invincibles qui sont faits d’un morceau de notre glèbe et d’un morceau de notre firmament.
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Il avait une faim à manger un pâté de maisons. L’angoisse le creusait. Il pénétra dans une boutique de candiseries. La serveuse cambrée sur les colonnes de ses escarpins regarda cet homme au visage lisse comme un revers de costume. Il avait des traits confortables et un regard reposant qui glissait sans coller sur les mouches et les sucreries. Dans l’arrière-salle, aménagée en salon de thé, clapotait la liqueur des banana-split. Un jus de musique enrobait la patronne qui avait toujours rêvé de faire du music-hall.
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Plus qu'aucune autre production artistique, l'architecture affirme sa présence dans le quotidien. Au fond l'architecture est aussi son propre musée, vivant et habité : les œuvres du passé côtoient les réalisations les plus contemporaines, donnant au paysage une profondeur historique qui nourrit la mémoire et le rêve. Y a-t-il, alors, des traits communs qui unissent ces productions, si diverses dans leur destination, le lieu et le moment de leur réalisation, les matériaux qui les composent, le style qui les qualifie, les hommes qui les conçoivent ?

(p.7 - L'architecture dans tous états, entre art et technique)
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Cimentons joyeusement
En chantant très gravement
La chanson des moellons
De la belle maison.
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Le lendemain matin, Anne rêvait encore tandis que s'infiltrait en elle la certitude d'un miracle. La joie s'était incorporée à son sommeil comme le clapotis de la fontaine aux mouettes qu'elle entendait lorsqu'elle partageait l'été la chambre de sa grand-mère. Délivré de la pesanteur, son corps flottait. Jiri ! Il existait. Elle entendait ses paroles de la veille : " Je veux t'apporter plus de tendresse qu'il n'y a de tendresse, plus de force que je n'ai de force, plus d'amour que n'en sait mon cœur. Je sais ce que veulent dire la discipline, la mémoire, l'harmonie, les habitudes de l'esprit mais je ne connais pas les limites du pouvoir qu'a ton visage quand tu le lèves vers moi. " - Chapitre II
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Tout en avançant, Loup pensait à son gâteau : moelleux, fondant, sucré, mmm... délicieux ! Il en avait l'eau à la bouche.
"D'abord, il me faut de la farine, fit Loup. Et si je demandait ici ?"
(p.8)
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Il n’y a pas vraiment concertation et codécision avec les autres acteurs locaux mais simple importation d’actions pensées dans d’autres enceintes. (Anne-Cécile Douillet, p.175)
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Il est clair que l’intercommunalité est un instrument idéal de solidarité : projet commun, égalité de service, péréquation, mais elle fonctionnera d’autant mieux qu’elle sera librement consentie. (Victor Chomentowski, p.122)
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Les imbrications actuelles témoignent d’un raisonnement globalisant qui gomme les spécificités : ce qui est bon pour l’Europe est bon pour la France, donc bon pour les régions, les départements, les pays… et cela dans un emboîtement sans fin […] C’est faire preuve soit de naïveté soit d’optimisme que de penser qu’un tel schéma permet de gérer le territoire. (Jérôme Dubois, p.133)
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Les projets nous échappent à travers leur fuite inexorable vers une réalisation qui par le fait même va les anéantir et nous projeter en direction de nouvelles initiatives toutes aussi insaisissables. (p.4)
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Les acteurs, plus ou moins maladroitement, s’essaient à faire des chefs-d’œuvre ; au cours de ces réalisations, le projet qui les a accompagnées peut être considéré comme une bonne fiction, une fiction opératoire, certainement utile à une avancée. (p.278)
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Le projet est là pour indiquer que les choses finalement dans leur déroulement ne sont pas guidées par un automatisme aveugle. Ces choses pour le meilleur comme pour le pire peuvent se laisser aller à leur propre déchéance, comme elles peuvent être réorientées par un projet si précaire soit-il, qui puisse leur donner sens. (p.54)
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date : 05-11-2017
Un scorpion cherchait à franchir une rivière. Soudain, il aperçoit un crocodile en train de nager non loin de la berge. Il l'appelle et lui demande s'il peut le prendre sur son dos pour le faire traverser.
"Oh non, rétorque le crocodile. Je te connais. Quand nous serons au milieu de la rivière, tu me piqueras, et je mourrai.
- Pourquoi ferai-je une telle chose ? répond le scorpion. Si je te pique et que tu meures, je me noierai."
Le crocodile réfléchit un moment à la réponse du scorpion, puis accepte de le faire traverser. Arrivé au milieu de la rivière, le scorpion le pique.
Mortellement atteint, tout juste capable de respirer, le crocodile proteste : "Pourquoi as-tu fait ça ?"
Le scorpion réfléchit quelques instants, puis juste avant de se noyer, répond : "Parce que c'est l'Afrique."
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date : 11-09-2017
On pense souvent que les choses graves n'arrivent qu'aux autres. Maladie, décès ou simple mauvaise nouvelle, qu'importe. On regarde ces gens dévastés par la tristesse et une pointe de condescendance nous fait taper dans leur dos d'un geste réconfortant, en murmurant des paroles stéréotypes telles que " tout va s’arranger " ou " tu es plus fort que ça ".

Mais ce qu'on a en tête à cet instant est toujours la même chose : tout ceci ne pourra jamais me concerner, moi, parce que contrairement à toi je sais parfaitement gérer ma vie. C'est drôle, cette propension de l'humain à n'envisager l’existence du malheur que lorsqu'il frappe à sa porte. Je dois bien l'avouer, j'étais exactement pareille.

Jusqu'à aujourd'hui.
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– Comment m’avez-vous retrouvée ?
– J’ai fouillé tout Paris, engagé trois détectives, me répond Alec, très sûr de lui. Mais finalement votre adresse était sur la carte de visite.

Ah d’accord, il se fiche de moi…

– Vous avez des coupes pour qu’on fête nos retrouvailles ? poursuit-il en commençant à ouvrir la bouteille de champagne.

Non ! J’ai des verres à moutarde à l’effigie de Babar…

– Désolée, je n’ai pas de… Mais je n’ai pas le temps de finir.

Alec fait déjà sauter le bouchon et le champagne jaillit !

– Ce n’est rien, on va boire au goulot, s’amuse-t-il en portant la bouteille à sa bouche.

Ce n’est pas que je suis séduite, c’est que je suis complètement renversée ! Ce type est un caméléon ! Je ne peux pas décrocher mon regard de lui. Tout me plaît chez lui, mais je crois que ce que je préfère, c’est sa divine insolence !

– Désolé, j’ai bu le premier, mais je ne voulais pas tacher la moquette avec les éclaboussures, s’excuse-t-il, amusé, en me tendant le Dom Pérignon.
– Merci ! murmuré-je en essayant de soutenir son regard.

Je prends la bouteille en évitant de trembler. L’idée de poser ma bouche là où Alec a posé la sienne me trouble. Il me fixe toujours. Ses prunelles sombres aux éclats d’or me sondent jusqu’à l’âme. Je ne veux pas baisser les yeux, mais je crains qu’il y lise le désir qui m’assaille. Je bois donc à mon tour en fermant les paupières.

Source : amazon.fr
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date : 10-10-2016
HEDDA. On risque de ne pas s'en sortir avec cette bonne, Tesman
Mlle TESMAN. Ne pas s'en sortir, avec Berte ?
TESMAN. Chérie - tu as vraiment de drôles d'idées.
HEDDA (montrant du doigt). Regarde là-bas. Elle a laissé traîner son vieux chapeau sur le fauteuil.
TESMAN (laisse tomber ses pantoufles par terre). Mais, Hedda -
HEDDA. Tu imagines si quelqu'un était entré et avait vu un tel -
TESMAN. Mais non, Hedda - c'est le chapeau de tante Julie.
HEDDA. Ah bon ?

(Acte I)
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- Villon, tonna Brieuc en contenant les militaires, Dieu que vous savez être odieux quand vous avez trop bu !
- De ma vie, je n'ai jamais trop bu, objectai-je en levant les mains pour me faire pardonner. Mais je veux bien confesser que j'aime boire suffisamment. "In vinasse very tôt", comme diraient nos voisins anglais...
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date : 03-08-2016
L'image de la femme dans la cabine, sous, la pluie, en pleine nuit, attendant en vain, parce qu'il n'avait pas été capable de transmettre son message, s'imposa encore à son esprit. Puis, il tira résolument les rideaux et ôta sa cravate.
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Quand mon père m'annonça qu'il l'avait embauchée, je m'exclamai : "Une nana ?" Une nana, alors qu'il n'y avait pas si longtemps, les femmes ne pouvaient même pas travailler au ranch comme cuisinières parce que les cow-boys n'arrêtaient pas de se tirer dessus à cause d'elles. D'ailleurs, ils se tiraient dessus même si les cuisinières étaient moches. Et vieilles
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