Commentaires de livres faits par Oceanis
Extraits de livres par Oceanis
Commentaires de livres appréciés par Oceanis
Extraits de livres appréciés par Oceanis
Certes l'écriture est très fluide, mais une bonne moitié du livre ressemble trop aux aventures de Tom Sawyer au Burundi ! Les pages sur la guerre civile et les horreurs du génocide sont poignantes mais ce parti pris de faire parler un enfant ne permet qu'un survol de la situation , même si on assiste à l'effondrement de la vie protégée jusque-là du petit garçon .
Par contre Gaël Faye est un auteur à suivre, ça c'est certain .
Il reste cependant des bons sentiments.,.,et ca fait du bien de temps en temps en ces périodes troublées et de belles pages sur le Monde paysan
comme préalable .C'est loufoque , intelligent ,voyeur à souhait. Foucault, Sollers, Bhl,Lang, Fabius égratignés voir ridiculisés (la castration de Sollers, fallait oser!) ça donne envie de lire Barhes, Derrida, d'explorer la sémiologie .Quelques longueurs mais la chute est savoureuse!
Et quelle prose
Les seuls bons passages sont ceux qui qui parlent de. l'Antarctique, des animaux ( l'auteur est vétérinaire ) et de la vie de gardien de phare dans ces contrées du bout du monde
Le passage dans l'hôpital psy se lit agréablement ....mais on n'y croit pas une seconde .
Ce qui m'a le plus gênée est la narration continue par cet enfant de 10 ans, au style très scolaire et bien sur enfantin, parti pris de l'auteur pour apporter de la légèreté à une situation pathologique et affective grave, mais qui vous laisse sur votre faim , une fois le livre fermé sur un drame ô combien prévisible !
Mais pour un premier livre. Il faut reconnaître que le potentiel imaginatif de l'auteur existe vraiment et qu'il pourra nous surprendre s'il commet d'autres romans.
Style médiocre , que du factuel,
Le seul vrai intérêt est de vous donner envie de poursuivre votre voyage littéraire en Inde avec d'autres livres mieux écrits .
Une magnifique écriture, sans pathos malsain.
Un livre qui m'a fait pleurer !
Une femme trop belle, mal aimée par sa mère, trop aimée mais incomprise par son mari, avec un besoin irrépressible de n'exister qu'en tant que corps offert et désiré , quelqu'en soit le prix à payer.La nymphomanie est racontée comme une addiction dure, comme drogue ou alcool, au sevrage instable et difficile .Adèle est si ambivalente, fragile et agaçante, paumée et chasseresse ,maternelle et marâtre.
Une écriture fluide ,un style accompli, peu d' explications psychanalytiques de la pathologie de son héroïne , mais est ce cela que l'on cherche dans ce court roman à la fin ambigüe .
Heureusement que l'écriture est bonne et certaines reflexions réjouissantes.
Et on réalise que l'Empire Britannique et son rouleau compresseur destructeur sur les peuples soumis n'a rien inventé, Rome l'ayant fait bien avant lui!
Et c'est la où le roman dérape avec des pages assommantes de descriptions techniques d'escalades ,de passages montagneux, de matériel hyperspécialisé réservé aux seuls chamoniards, et de jeu à l'élastique où même en fermant les yeux ,on ne comprend pas ce qu'elle décrit.Bref la fin est absconse , comme d'habitude chez Minard.
L'idée de l'écrivainde vouloir donner vie à cet Arabe , fantôme de l'Etranger ,ne doit pas faire oublier que Kamel Daoud a été visé par une fatwa des 2014 et s'est fait traité d'islamophobe après sa chronique sur les attentats de Cologne en février 2016 par un collectif de journalistes et d'anthropologues,sociologues,emmerdologues.
Une société fermée de paysans-serfs, mais sans curé sans église ni bondieuserie, seulement un Maître et la dure loi de la Terre qui ne rend pas toujours ce qu'on lui a donné en sueur et en souffrance.
En une semaine,avec l'arrivée de 3 étrangers et concomitamment d'un héritier voulant imposer ses vues progressistes sur la gestion du domaine, on assiste à la destruction de ce monde racontée par un des paysan, frère de lait du Maître mais serf avant tout.C'est un récit à l'écriture superbe- et la traduction idoine- , une ode à la nature, une exploration de la psyché humaine et ses sentiments:peur,racisme,intolérance,violence,lâcheté,rancune,egoîsme,désir,courage,fidélité, mais sans pathos aucun.
Bref un livre qu'on aimerait faire lire à ses amis.
La Vienne bourgeoise du 19 ième sert de décors avec la pratique médicale du Dr Breuer et ses fulgurances, en toile de fond, très intéressantes l'une et l'autre .