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Puisqu’elle repoussait les tentatives de présentation aux parents, ils consacraient le samedi et le dimanche à des loisirs de citadins : cinéma, théâtre, restaurant, flâneries dans les librairies et les expositions. En mai, la possibilité de traverser quatre jours sans travail les avait incités à partir : Antoine l’avait invitée dans une villa-hôtel des Landes qui bordait la forêt de pins et les plages de sable blanc. Habituée à d’interminables vacances familiales au bord de la Méditerranée, Hélène s’était réjouie de découvrir l’océan et ses vagues tonitruantes, d’admirer les surfeurs ; elle avait même projeté d’aller bronzer dans les dunes naturistes… Hélas, le petit-déjeuner à peine fini, l’orage qui menaçait se déclencha

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Le plus éberlué demeure Césario. Muet, hagard, il se demande si la scène qu’il vit se produit vraiment ; il attend le rire cruel ou la réflexion sarcastique lui confirmant qu’on se moque de lui

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Le vieux Césario met quelques secondes à réagir. Habitué à être rabroué, il s’étonne qu’on s’adresse à lui avec courtoisie. Pendant que le restaurateur tire le vieillard par le bras pour lui expliquer qui est la célèbre Wanda Winnipeg et quel honneur elle lui accorde, Wanda constate les ravages du temps sur celui qui a été le plus bel homme de la plage.

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Il lui plaisait. Pas seulement parce que les autres femmes vantaient ses mérites. Il lui plaisait vraiment… Sa peau, lisse et onctueuse, du caramel fondu… Ses yeux vert et or, cerclés d’un blanc aussi pur que la nacre d’un coquillage… Ses poils blonds, dorés au contre-jour, telle une aura lumineuse exhalée par son corps…

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Wanda avait compris qu’elle se débrouillerait seule. Elle n’imaginait pas son avenir avec précision mais elle savait qu’elle ne compterait pas sur les diplômes, ses chances étant handicapées par des études chaotiques, d’autant que, sitôt placée en maison de redressement après ses larcins dans les magasins, elle n’avait plus rencontré que des professeurs davantage soucieux d’autorité que de contenus pédagogiques, des enseignants spécialisés qui devaient éduquer leurs élèves avant de les instruire. Wanda pensait donc qu’elle ne s’en sortirait que par les hommes. Elle leur plaisait. C’était manifeste. Et ça lui plaisait de leur plaire

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Rien de ce qu'il possédait ne l'enrichissait réellement quoique tout montrât qu'il était riche.

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Quand un jour, le plus tard possible, vous irez au Paradis, Dieu s'approchera de vous et vous dira : "il y a plein de gens qui veulent vous remercier du bien que vous avez fait sur terre, monsieur Balsan", et parmis ces millions de personnes, il y aura Odette Toutlemonde. Odette Toutlemonde qui, pardonnez-lui, était trop impatiente pour attendre ce moment-là.

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Parce qu'il vient d'énoncer le même cliché que son petit personnel, Wanda Winnipeg a un sourire moqueur qu'elle ne cache pas aux employés, l'air de dire «Pas très malin, votre patron, pas fichu de s'exprimer mieux que vous», puis elle pivote pour tendre sa main à baiser. Le directeur n'a pas saisi son ironie et ne s'en doutera pas car elle lui accorde la grâce de répondre.

- J'espère en effet que je ne serai pas déçue : la princesse Mathilde m'a tant vanté votre éta­blissement.

Par un mouvement réflexe des talons, entre le militaire qui salue et le danseur de tango qui remercie, le directeur accuse le coup : il vient de comprendre qu'en logeant Wanda Winnipeg, il ne reçoit pas seulement une des plus grandes fortunes mondiales mais une femme qui fréquente le gotha.

- Vous connaissez Lorenzo Canali, naturellement ?

Du geste, elle présente son amant, un bel homme aux cheveux noirs, longs, presque cirés, qui incline la tête en offrant un demi-sourire, parfait dans le rôle du prince consort qui doit à la conscience de son rang inférieur la nécessité de se montrer plus aimable que la reine.

Puis elle s'éloigne vers sa suite, sachant très bien ce qu'on est en train de murmurer dans son sillage.

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