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Extrait ajouté par pigeonbleu 2020-11-25T12:22:16+01:00

La patience est une vertu rare. Précieuse. Elle apaise les cœurs autant qu’elle attise les rancunes. La patience est froide, lente, mesurée, pleine de retenue. Elle tend vers un but au rythme tortueux et mesuré des détours de l’âme humaine. La patience est une voie difficile, mais aussi celle de toutes les satisfactions. Elle est la voie du temps, du discernement ; contrairement à la hâte qui ne se dévore que dans la passion et le tourment.

La patience vous ronge de son acide, de cette amertume de laisser filer à chaque jour qui se couche une nouvelle chance. Mais elle vous récompense par là-même de ses enseignements et des occasions qu’elle construit pour vous. Elle est l’arme et la vertu des forts, de ceux qui savent se contrôler, de ceux qui savent résister. Dans sa grande sagesse, elle trace des chemins détournés que l’œil hâtif aurait été bien en peine d’aviser.

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Extrait ajouté par bellajessica 2017-04-24T14:58:32+02:00

Je ne sais combien de temps nous restâmes ainsi. Jusqu’à ce que je n’aie plus la force de rien, si ce n’était de ressentir la douleur qui me rongeait.

On dit souvent que les sanglots vous laissent vidés et lavés de tout.

C’est des conneries, tout ça !

Cette rage qui m’étouffait, cette agonie, rien ne pouvait la chasser, l’obliger à quitter mon corps. Les pleurs taris, je restai frustré, épuisé, vaincu. Cette fois encore, je n’avais plus assez de force pour un cri, pour une larme, et pourtant ce poids dévorant refusait de quitter ma poitrine. Il y prenait toute la place, me rendant dingue. J’aurais voulu pouvoir m’ouvrir le torse et l’en extraire de force. Mais c’était impossible.

Je crois qu’à un certain moment, les infirmières sont revenues et qu’elles ont injecté quelque chose dans ma perfusion. Une torpeur que je combattis autant que possible s’empara alors de moi. Je sombrai en emportant toute cette putain de douleur dans le sommeil.

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Extrait ajouté par Choupi- 2024-01-06T01:59:40+01:00

- Je ne suis pas un gars pour toi, tentai-je misérablement. Pas un gars bien.

Il ricana de nouveau.

- C'est de pire en pire, tu sais ? Un foutu cliché. Ils disent tous ça: « Tu es mignon, je ne suis pas assez bien pour toi. Il te faut quelqu'un de mieux. Mais si tu veux quand même me sucer vite fait, je ne dirais pas non ».

- Non! grondai-je.

C'était ridicule. Une fois de plus. Je le serrai un peu plus fort et il lâcha mon crâne pour enrouler ses bras autour de ma taille. Sa respiration se fit plus forte, plus rapide.

- Emmène-moi chez toi, murmura-t-il en calant son front contre mon épaule.

Je secouai la tête sans le lâcher.

- Non.

- Tu ne sais dire que ça ? poursuivit-il avec une pointe de malice.

J'étouffai un sourire et un baiser contre son oreille.

- Non, répondis-je doucement.

Il s'agrippa à mes hanches et se haussa sur la pointe des pieds pour me faire face, ses lèvres à quelques centimètres des miennes.

— Emmène-moi chez toi.

- N...

Je n'eus pas le temps de finir, il étouffa mon refus dans un baiser tendre et humide.

- Ce n'était pas une question, chuchota-t-il contre ma bouche.

Puis il s'écarta et me prit par la main, m'entraînant vers la sortie.

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Extrait ajouté par Choupi- 2024-01-06T01:59:22+01:00

Le silence est d'or. Il achète la vengeance et il retient la rédemption.

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Extrait ajouté par Pegh 2021-04-05T12:36:32+02:00

Une môme. Dix-sept ans, peut-être dix-huit. Deux loubards. Un couteau. Et toujours plus de gémissements. [...]

La fille, elle, poussa un autre de ces petits cris. J’aurais pensé y être immunisé après les horreurs du sous-sol 168. Mais quelque chose céda en moi. Cette fois, j’avais le pouvoir de tout arrêter.

Ce fut un carnage. Je semai autant de sang derrière moi que mon terrible papillon. Les coups volaient, comme venus de nulle part. Les deux petits merdeux sur lesquels j’étais tombé ne faisaient pas le poids face à moi. Face à cette colère dont j’avais besoin de me délester.

Quand j’en eus fini avec eux, ils étaient allongés au sol. Ils respiraient encore. Enfin je crois. Mais c’était tout ce que je pouvais dire. Mes jointures étaient rouges de leur sang, presque en miettes d’avoir trop cogné. La sueur ruisselait partout sur mon corps. Et toujours cette érection chimique dont je ne pouvais me débarrasser…

Vint un moment où je retrouvai mes esprits. Je me détournai de leurs corps recroquevillés. C’étaient eux qui gémissaient à présent. Je me souviens de m’être inquiété pour la fille. Alors je l’ai regardée. Elle m’a fixé à son tour. Ses doigts tremblants ont resserré les pans déchirés de son chemiser sur sa poitrine exposée. Quand mon regard a croisé le sien, elle a frémi et s’est repliée sur elle-même comme l’aurait fait un petit rongeur devant un prédateur.

Je compris la terrible vérité à ce moment-là. Pour elle, j’étais une menace. J’avais terrassé ses bourreaux, mais je la terrorisais autant qu’eux. Ma rage aveugle était plus effrayante que ce dont elle avait été menacée. Incontrôlable. Inaccessible à la pitié.

Quand elle s’enfuit en courant, le son de ses talons plats résonna sur le bitume. J’étais vaincu. Tout cela n’avait aucun putain de sens.

Ni bon, ni mauvais. Une foutue ligne quelque part entre les deux. Dans ce gris qui fait si peur, car il est impossible à étiqueter, impossible à apprécier, impossible à contempler sans peur. Je n’étais plus rien d’autre que celui qui avait survécu.

J’avais cru être en train de me perdre. Je me gourais. C’était déjà fait depuis bien longtemps…

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Extrait ajouté par Pegh 2021-04-05T11:02:03+02:00

Au manoir, chez Beau, ou même chez moi – cet endroit que j’utilisais essentiellement pour tenter de me défaire de tout ce qui me collait à la peau – je n’étais qu’un avatar. Je n’étais que Pit. Bien que je déteste toujours autant ce surnom, il avait fini par refléter mon autre visage. Par moment, il parvenait même à éclipser totalement Cyril.

Mais dans les salles de sport de la fac, sur les dojos, je n’étais plus que Monsieur Chirot un prof d’arts martiaux réputé plutôt taciturne. Je ne montrais pas à mes étudiants à quel point j’avais besoin d’eux, de cet oxygène non vicié qu’ils m’offraient sans même en avoir conscience.

Avec eux, je n’avais pas besoin de douleur, pas besoin de porter un masque ou de surveiller chaque parole. Je pouvais laisser tomber mon fardeau l’espace de quelques heures. Je pouvais presque me permettre de reléguer mon but au second plan. Parce que, quand j’étais à la fac, c’était eux qui comptaient, eux que je devais protéger, eux dont j’avais la charge.

Je savais à quel point l’équilibre entre ces deux parties de moi était précaire. Je ne savais même pas si je pourrais le maintenir bien longtemps. Cet autre monde me faisait pourtant un bien fou. Il me rappelait que, si je risquais à tout moment de basculer du mauvais côté, le bon n’était pas pour autant irrémédiablement inexistant.

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Extrait ajouté par Girafe-Morfale 2020-07-27T22:25:24+02:00

Puis je rentrais chez moi, où j'allais à la fac, et je me rappelais qu'il y avait un autre monde autour de nous. Un monde où le jour perce et où les lumières artificielles brûlent les ailes des papillons venimeux. Un endroit où la corrosion de son poison n'avait plus de prise sur moi. Là où je pouvais l'oublier, car je ne sentais plus son regard me suivre où que j'aille. Là où son mystère pouvait s'effacer au profit de la réalité. Pourtant, dès que je revenais au manoir, il renaissait de ses cendres et il m'était difficile, presque impossible, de me détourner de lui.

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