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Raymond Carver a quarante-trois ans lorsque Parlez-moi d’amour paraît aux États-Unis. L’éditeur Gordon Lish, qui est alors un des gourous de la scène littéraire new-yorkaise, a déjà fait publier plusieurs de ses nouvelles dans le magazine Esquire. Voyant en Carver la promesse d’un immense écrivain, il s’est emparé de son manuscrit et l’a réduit de moitié. En quelques années, Carver devient une des stars de la littérature américaine. Il rafle tous les prix, enseigne à l’université et exerce sur une génération entière d’écrivains – aux États-Unis comme à l’étranger – une influence décisive. Il suffit d’ouvrir Parlez-moi d’amour pour que la magie opère à nouveau. Une fois encore, ce style si dépouillé qu’il en devient presque invisible fait résonner des voix désormais familières : un homme sans mains, une femme divorcée et son ex-mari, quatre pêcheurs surgis du néant, personnages ordinaires nimbés de mystère, illustrations parfaites de ce « réalisme des lointains » qu’invoquait la grande Flannery O’Connor. Par-delà les années, en dépit des aléas de la comédie littéraire, ce livre continue d’illuminer de sa beauté énigmatique les dernières décennies du XXe siècle.
Ce recueil de nouvelles, comme son titre l'indique , parle d'amour , sous toutes ses formes, mais surtout de solitude malgré l'amour. Je reste très perplexe à la fin de ma lecture. J'ai bien adhéré au début de chaque nouvelle, avec sa galerie de personnages désenchantés, en quête de l'impossible . Par contre , j'ai eu à chaque fois un sentiment que la fin passait plus ou moins à coté de son sujet , avec l'envie de me dire " tout ça pour ça ?".
Ce n'est pas une anthologie de nouvelles, mais un recueil (17 nouvelles) plus cohérent, dont le titre résume parfaitement le thème général des nouvelles qui parlent pour la plupart d'amour.
Le style me plaît beaucoup. Il faut dire que Carver excelle dans la transcription du quotidien, en particulier pour les dialogues.
Lu en 2019. "Parlez-moi d'amour, redites-moi des choses tendres" (...). Mais "la tendresse, bordel", suffit-elle au bonheur ? Et d'abord, "qu'est-ce qu'on connaît vraiment de l'amour ?".
Raymond Carver sonde nos corps et nos âmes, scrute nos sentiments, il en extrait autant de lumière que de noirceur, de mensonge que de vérité.
Ce recueil de nouvelles regroupe 17 histoires d'amour et de désamour, à bout de souffle, criantes de passions humaines. Une écriture épurée et percutante, qui raconte la banalité de nos existences, la contradiction de nos sentiments, nous laissant libre d'imaginer la chute de ces "short* stories", face à nous-mêmes, horrifiés et révoltés, subjugués ou démunis. Bref, je m'étais véritablement délectée !
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* NB : impossible de faire l'impasse sur Robert Altman, qui s'était inspiré de l'oeuvre de Carver (Nouvelles : Le bain ; Toute cette eau si près de la maison) pour les mettre en scène en 1993 dans son film "Short Cuts".
Cet auteur a influencé Murakami que j'apprécie, voilà ce qui m'a poussé à acheter et lire ce livre. Dans ce recueil on perçoit clairement les caractéristiques de Carver (qu'on retrouvera chez Murakami): parvenir susciter l'intérêt dans une situation qui semble extrêmement banal; un certain minimalisme et des non-dits lourd de sens; des personnages communs de prime abord; des fins abruptes, etc.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé que ce recueil se laissait lire, l'auteur est parvenu à attiser (au moins en partie) mon intérêt, mais je n'ai pas été captivé par ces nouvelles, aucune n'a été mémorable.
Je suis déçue. La plupart des nouvelles étaient nébuleuses, je n'en voyais pas le sens ou le but. Et si c'est ça l'amour, autant rester seul. J'aurais aimé un peu d'optimisme pour contrebalancer toute cette négativité.
C'était bien. C'était des nouvelles qui parlaient d'amour, mais de différente manière et c'était intéressant à lire parce que ce n'était jamais la même chose.
Résumé
Raymond Carver a quarante-trois ans lorsque Parlez-moi d’amour paraît aux États-Unis. L’éditeur Gordon Lish, qui est alors un des gourous de la scène littéraire new-yorkaise, a déjà fait publier plusieurs de ses nouvelles dans le magazine Esquire. Voyant en Carver la promesse d’un immense écrivain, il s’est emparé de son manuscrit et l’a réduit de moitié. En quelques années, Carver devient une des stars de la littérature américaine. Il rafle tous les prix, enseigne à l’université et exerce sur une génération entière d’écrivains – aux États-Unis comme à l’étranger – une influence décisive. Il suffit d’ouvrir Parlez-moi d’amour pour que la magie opère à nouveau. Une fois encore, ce style si dépouillé qu’il en devient presque invisible fait résonner des voix désormais familières : un homme sans mains, une femme divorcée et son ex-mari, quatre pêcheurs surgis du néant, personnages ordinaires nimbés de mystère, illustrations parfaites de ce « réalisme des lointains » qu’invoquait la grande Flannery O’Connor. Par-delà les années, en dépit des aléas de la comédie littéraire, ce livre continue d’illuminer de sa beauté énigmatique les dernières décennies du XXe siècle.
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