Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 654
Membres
1 013 292

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Œuvres vives



Description ajoutée par bridget 2014-06-21T20:36:34+02:00

Résumé

Au cours d'un séjour au Havre, un jeune journaliste découvre un livre d'un mystérieux écrivain nommé Antoine Sorel. La lecture de ce roman le bouleverse, il s'interroge sur son auteur, dont il sait seulement qu'il a vécu toute sa vie dans cette ville portuaire. Le lendemain de sa découverte, il apprend la mort, à quarante-cinq ans, de l'écrivain. Pour payer sa dette de lecteur, et parce que, pense-t-il, la mort ne doit pas avoir le dernier mot en littérature, il décide de ressusciter Antoine Sorel à travers un livre d'hommage. En rencontrant ses proches, en faisant sienne la forme d'une ville, en enquêtant auprès des femmes que Sorel a aimées, il ne cherche peut-être pas seulement à assurer le salut de l'écrivain, mais aussi le sien.

Livre des solitudes et de la quête des origines, ce roman est d'abord celui de la ferveur et de son pouvoir de résurrection.

Afficher en entier

Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Tandarica 2022-06-12T23:40:01+02:00

Il aurait emporté un de ses bijoux et l'aurait troqué contre l'amulette d'un petit Roumain qui mendiait au Rond-Point.

Afficher en entier

Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-12T23:40:56+02:00
Diamant

Encore un cinq étoiles, pour ce livre aussi, car, comme c'est écrit, « en inconditionnelle de Sorel, elle les aimait tous et se refusait à les départager » (p. 330). Rendre hommage, c'est au fond lire et relire, faire lire, même pour de mauvaises raisons, de sorte que perdure une œuvre qui déroute. Réédition plutôt que reddition du journaliste admiratif devant l'écran de son ordinateur. Traduire un « inclassable » c'est parfois aussi faire œuvre de pénitence pour partager des passions communes. On a souvent laissé entendre que Linda Lê était « si peu de son époque ». Pourtant, ici, non sans un humour discret, elle qui a toujours « tir[é] des outsiders de l'oubli », nous montre qu'elle observe nos « gagnants du steeple-chase social ». On peut « sniffer des poppers, achetés dans des sex-shops, et qui nous rend[ent] hilaire, totalement high », et « s'enthousiasm[er] pour le mythe de la caverne de Platon (l'homme moderne n'est-il pas condamné à n'embrasser que des ombres et à ne vivre que dans un monde de fantôme ?) » (p. 45). On trafique nos curriculum vitae, mais nous ne sommes plus si nombreux à refuser de « téléphoner avec un portable (celui que Jean lui avait donné, il le lui avait aussitôt rendu en disant qu'il n'était pas un larbin, portant toujours sur lui cet engin diabolique et répondant dès qu'on le sonnait) ». Dans nos ateliers de cuisine, on s'adonne à « l'art d'accommoder les restes ». Et l'on craint de rater sa vie, car « de toute évidence, il [fiston] ne serait jamais dans les affaires, ni même fonctionnaire assuré d'avoir une confortable retraite!», mais travaillera au mieux comme vendeur dans un magasin d'ameublement auquel le patron est fier de donner le nom de « Mis en demeure ». Notre Anselm Kiefer ou notre Baselitz « avait son atelier dans une imprimerie désaffectée [délocalisation oblige] où un simple rideau l'isolait d'une famille de Tsiganes qui jouait du violon sur les marchés et parfois cuisinait pour lui. » [...] « Il s'était enfui loin de sa famille à dix-huit ans, et pour quoi ? Pour vivre moins bien qu'un romanichel ». Si la chance vous sourit et vous acceptez de la « reproduire », de ne surtout pas l'éconduire, vous épousez une riche qui vous fait goûter au caviar arrosé de vodka. Quand je pense à ce crieur que j'ai observé sur une plage quelconque : « Les beignets sont arrivés, qui c'est qui veut en manger ? Pour tous ceux qui ont la dalle, c'est un vrai régal ! » Dans « Vinh L. » quatrième de ses « Évangiles du crime », Linda Lê faisait dire à son narrateur « mon livre, pour exister, avait mangé d'autres livres. » Gourmets de tous les pays, réjouissez-vous !

Afficher en entier

Date de sortie

Œuvres vives

  • France : 2014-08-21 - Poche (Français)

Activité récente

Les chiffres

lecteurs 2
Commentaires 1
extraits 2
Evaluations 0
Note globale 0 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode