Ajouter un extrait
Liste des extraits
– Par curiosité, quand tu te réveilles le matin, est-ce que tu t’admires dans le miroir pendant une heure, ou deux ?
– Deux, je réponds sur un ton joyeux.
– Est-ce que tu te tapes dans la main ?
– Bien sûr que non. J’embrasse mes biceps puis je pointe le doigt vers le plafond et je remercie Dieu de m’avoir créé aussi parfait.
– Très bien, je vois. Eh ben, je suis désolée de te décevoir, Monsieur Parfait, mais je n’ai aucune envie de sortir avec toi.
Afficher en entierDes pénis!
Doux Jésus.
Des pénis partout!
Je suis horrifiée par ce que je vois. Mon Dieu. Je viens d'interrompre un colloque de pénis. Des grands pénis et des petits pénis, des gros pénis et des pénis qui ressemblent à des pénis. Peu importe où je tourne la tête, il y a des pénis à perte de vue.
Mon cri de surprise attire l'attention de tous les pénis -euh, de tous les mecs de la pièce-, et une seconde plus tard, ils -les pénis- ont tous disparu derrière des serviettes, des mains et des casques de hockey, et moi je reste plantée là, rouge comme une tomate.
Afficher en entier– Tu as vu que je t’ai pointé du doigt quand j’ai marqué ? Spéciale dédicace pour toi, Bébé.
– Désolé de te décevoir, Bébé, mais tu as désigné le vieux qui était assis devant moi. Il a pété un plomb et il a dit à tout le monde que tu avais marqué ce but pour lui. Après, je l’ai entendu dire à sa femme que tu devais être au courant qu’il venait d’être diagnostiqué d’un diabète et, du coup, je n’ai pas pu lui dire que le but que tu avais marqué était pour moi.
Afficher en entierLui : Je viens aux aveux : j'ai supprimé les One Direction de ton iPod quand t'étais aux toilettes. Tu me remercieras plus tard.
Moi : QUOI ?? Attends-toi à un léchage !
Lui : Partout ?
(...)
Moi : Lynchage ! je voulais écrire LYNCHAGE ! Foutu correcteur.
Lui : Mais bien sûûûûûr. Rejetons la faute sur le correcteur.
Moi : Tais-toi.
Lui : Alors comme ça, tu veux me lécher ?
Moi : Bonne nuit, Graham.
Lui : Tu es sûre que tu veux pas revenir pour échauffer nos langues ?
Moi : Beurk. Jamais de la vie.
Afficher en entier– Tu as interdit à tous les mecs du campus de m’approcher ? Tu es sérieux ?
Je plonge mon regard dans le sien et je sais qu’elle n’y voit pas le moindre remords.
– Bien sûr !
– Mon Dieu, tu es incroyable, dit-elle en secouant la tête. Qui fait ça, Garrett ? Tu ne peux pas menacer tous les mecs de la fac de leur botter le cul s’ils me touchent !
– Je n’ai pas menacé tous les mecs. Tu crois que j’en ai le temps ? Je l’ai simplement dit à quelques personnes clés et je me suis assuré qu’elles feraient passer le message.
– C’est quoi l’idée ? Si tu ne peux pas m’avoir, alors personne ne peut m’avoir ?
– Mais non, ce serait fou ! Je ne suis pas un psychopathe, voyons. Je l’ai fait pour ton bien, Wellsy.
– Ah bon ? Alors vas-y, explique-toi !
Afficher en entierAprès ça, plus personne ne parle. Les mecs sont affamés après trois heures d’entraînement. Nous ne perdons pas une minute et nous engloutissons les lasagnes, le pain à l’ail et la salade César qu’Hannah a préparés.
– Je savais que j’aurais dû tripler les quantités, dit Hannah en regardant le plat vide, abasourdie.
Elle se lève pour débarrasser, mais Tucker l’attrape et la sort manu militari de la cuisine.
– Ma maman m’a appris les bonnes manières, Wellsy. Si quelqu’un te fait à manger, c’est toi qui fais la vaisselle. Point barre. Eh, vous allez où, jeunes filles ? demande-t-il à Dean et Logan qui essaient de s’échapper. La vaisselle, bande d’enfoirés. G, toi tu y échappes puisque tu dois raccompagner notre charmante cuistot chez elle.
Dans le couloir, je prends Hannah par la taille et je penche la tête pour l’embrasser.
– Pourquoi tu ne peux pas être plus grande ?
– Pourquoi tu ne peux pas être plus petit ? rétorque-t-elle
Afficher en entierSalut, grogne-t-il.
Mon cœur fait un saut périlleux de joie, puis je lui rappelle qu’il n’a aucune raison d’être heureux puisque nous avons rompu.
– Tu étais… sublime, dit-il alors que son regard devient froid. Absolument magnifique.
– Tu étais dans la salle ?
– Bien sûr, où voulais-tu que je sois ?
Il n’a pas l’air en colère, juste triste.
– Combien ? demande-t-il ensuite.
– Combien de quoi ? je demande, confuse.
– Tu es sortie avec combien de mecs cette semaine ?
– Aucun !
Je regrette tout de suite d’avoir répondu aussi vite, parce que le regard de Garrett est lourd de sous-entendus.
– Ouais. C’est ce que je pensais.
– Garrett…
– Je vais te dire quelque chose, Wellsy, m’interrompt-il. J’ai eu sept jours pour penser à cette rupture. La première nuit ? Je me suis saoulé la gueule. Vraiment, j’étais ivre mort.
Je panique, parce que je me rends soudain compte qu’il a peut être couché avec quelqu’un en étant saoul, et l’idée qu’il soit avec une autre fille me rend malade. Cependant, il continue de parler et il dissipe mon angoisse.
– Ensuite, je me suis calmé, je me suis assagi et j’ai décidé de faire meilleur usage de mon temps. Donc… j’ai eu sept jours pour analyser et ré-analyser ce qui s’est passé entre nous, pour réfléchir à ce qui a mal tourné et réexaminer tout ce que tu m’as dit… Tu veux savoir la conclusion à laquelle je suis arrivé ? demande-t-il en penchant la tête sur le côté.
Mon Dieu, je suis morte de trouille.
Lorsque je ne réponds pas, il sourit.
– Ma conclusion, c’est que tu m’as menti. Je ne sais pas pourquoi, mais je finirai par le découvrir.
Afficher en entierMoi : Ravie de t’avoir parlé. Bonne chance pour le rattrapage.
Plusieurs secondes passent sans que Garrett ne réponde et je me félicite de m’être débarrassée de lui. Cependant, je suis sur le point de quitter ma chambre lorsque mon téléphone miaule de nouveau et m’annonce que j’ai reçu une photo. Je ne sais pour quelle raison, je clique dessus pour la télécharger et, quelques secondes plus tard, un torse nu s’affiche sur mon écran. Ouais. Un torse bronzé, lisse, avec des pecs sculptés et les abdos les plus compacts que j’aie jamais vus.
J’éclate de rire.
Moi : Sans déconner, tu viens de m’envoyer une photo de ton torse ? !
Lui : Ouais. J’ai réussi ?
Moi : Quoi, à me faire vomir ? Oui ! Bravo !
Afficher en entierJe souris comme un débile. Je sais que ce n'est pas le moment, je suis à poil dans une pièce pleine de mecs, et le regard de ma copine est assassin. Cependant, je suis tellement content de la voir que je ne contrôle pas les muscles de mon visage. Je la dévore des yeux, son visage sublime, ses cheveux attachés en queue de cheval... Ses yeux verts, furieux. Elle est tellement belle quand elle est énervée contre moi !
- Je suis content de te voir aussi, Bébé, je réponds d'une voix joyeuse. Comment se sont passées tes vacances ?
- Ne m'appelle pas bébé ! Et tu ne mérites pas de savoir comment se sont passées mes vacances ! s'exclame-t-elle en regardant les trois coéquipiers qui se douchent à côté de moi. Bon sang, rincez-vous et foutez le camp ! J'essaie d'engueuler votre capitaine !
Afficher en entierTu envoies des messages de cul pendant que je te file un cours ? C’est quoi ton problème ?
– C’est pas moi qui écris, dit-il en soupirant. C’est elle.
– C’est cela oui. C’est forcément de sa faute.
– Lis mes réponses si tu veux. Je ne fais que lui dire que je suis occupé. Je n’y peux rien si elle ne comprend pas.
Je fais défiler les messages pour remonter dans la conversation et je découvre qu’il dit la vérité. Tous les messages qu’il a envoyés durant les trente dernières minutes expliquent qu’il est occupé, qu’il révise et qu’il parlera plus tard. Je soupire avant de taper une réponse sur l’écran tactile. Garrett proteste et essaie de reprendre son téléphone, mais c’est trop tard car j’ai déjà appuyé sur « envoyer ».
– Là. Problème réglé.
– Wellsy, je te jure que si tu as…
Il ne finit pas sa phrase, occupé à lire ma réponse.
"C’est la prof de Garrett. Tu commences à sérieusement m’agacer. On finit dans 30 min. Je suis sûre que tu peux tenir encore un peu avant de mouiller ta culotte. "
Afficher en entier