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Extrait ajouté par Jennyfer-Molnar 2016-12-21T19:09:37+01:00

(Cette scène je vous conseille de la lire, j'ai faillis me faire pipi dessus).

Fait #1 : la police d’Hastings a environ huit officiers dans son équipe.

Fait #2 : ils sont tous chez moi.

– Souhaitez-vous porter plainte ? demande l’officier qui reste collé aux côtés d’Allie en me fusillant du regard.

Je suis perché sur la deuxième marche des escaliers et je lui retourne son regard de tueur. L’ambulancier qui examine ma tempe me réprimande lorsque je tourne la tête, mais je l’ignore. Ce qui m’arrive est absurde.

– Si quelqu’un doit porter plainte, c’est moi ! je m’exclame d’une voix incrédule.

Le flic lève la main et me fait signe de me taire.

– Nous parlons à Mademoiselle Hayes, Monsieur.

Ah, oui, Mademoiselle Hayes. Cette folle qui est aussi ma copine. Le Ninja qui m’a assommé avec un presse-papier à l’effigie de Wayne Gretzky.

– Vous vous adressez à la mauvaise personne, je marmonne. C’est moi qui ai été attaqué.

Une des policières me regarde en plissant les yeux.

– D’après ce qu’on voit, Monsieur, ce sont ces jeunes femmes qui sont les victimes. Lorsque nous sommes entrés, vous étiez allongé dans une flaque de sang…

– C’est de la soupe ! De la soupe à la tomate !

– … et vous criiez des obscénités sur Mesdemoiselles Hayes et Di Laurentis.

– Parce qu’elles m’ont assommé !

– À l’évidence, elles vous ont vu comme une menace et elles vous ont mis hors d’état de nuire, ajoute un autre policier.

Mon Dieu, je vais les étrangler. Dès que les flics seront partis, je vais toutes les deux les étrangler.

– Monsieur, nous menons un interrogatoire, rétorque l’adjudant. Veuillez ne pas parler à moins d’y être invité.

Tucker, qui est adossé au mur, semble sur le point de se pisser dessus tant il se marre. Son rire est silencieux, mais il est trahi par les larmes dans ses yeux et les secousses de ses épaules.

Au moins, Allie a la décence d’avoir honte. Summer a simplement l’air de s’ennuyer.

– Ma réaction était disproportionnée, confesse ma copine.

– Expliquez-nous ce qui s’est passé, encourage la policière.

Je grince des dents tandis qu’Allie reprend son souffle.

– Je venais de finir de réchauffer la soupe dans la cuisine. Je ne l’ai pas trop chauffée parce que je n’aime pas me brûler la bouche, alors je la mange tiède. Bref, désolée. Je revenais dans le salon. Toutes les lumières étaient éteintes parce qu’on regardait un film. J’ai entendu des pas devant la porte d’entrée, et tout à coup, quelqu’un est entré comme s’il était chez lui…

– Je suis chez moi ! je grogne.

Allie évite mon regard furieux.

– J’ai pensé que c’était un voleur, dit-elle.

– Un voleur qui a la clé de la maison ?! je poursuis sur un ton sarcastique.

Les policiers me fusillent du regard et je me tais.

– Je lui ai jeté le bol de soupe à la figure et j’ai attrapé la première arme que j’ai trouvée, dit-elle.

Elle désigne le presse-papier que nous posons sur le courrier afin d’éviter qu’il s’envole chaque fois que quelqu’un ouvre la porte. Il est désormais par terre, à côté d’une flaque de soupe à la tomate. Je suis surpris que les flics ne l’aient pas mis dans un sac transparent marqué d’une étiquette « Pièce à conviction ».

– Ce n’était pas la faute de Dean. Vraiment, c’est la mienne, insiste-t-elle. J’ai paniqué pour rien. Tu vois ? s’exclame-t-elle en me regardant.C’est pour ça que je ne regarde jamais de films d’horreur ! Il suffit d’en regarder un seul quand on est petit pour imaginer que derrière une porte il y a un tueur en série.

– Tu te fous de moi ? Tu veux bien regarder un film d’horreur avec ma sœur, mais pas avec moi ? Moi, tu me forces à regarder un film sur le cancer ?

– Dicky, gronde Summer. Arrête d’être ronchon.

Je fusille ma sœur du regard.

– Toi, je ne veux pas t’entendre, je rétorque. Et ne pense pas que je ne t’ai pas sentie me mettre un coup de pied avant de tomber dans les pommes. Qui fait ça, Summer ? Qui frappe un mec qui est déjà au sol ?

Du coin de l’œil, je vois Tuck s’accroupir en glissant contre le mur, enfouissant sa tête dans ses mains en riant de plus belle.

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Extrait ajouté par sophie_sophie 2016-11-03T21:33:21+01:00

J'ai cinq messages non lus sur mon téléphone [...].

Logan : Salut mec, la pote de Wellsy, Allie, passe le week-end chez nous.

Logan : Garde ta queue dans ton froc. G et moi ne sommes pas d'humeur à te casser la gueule si tu tentes quoi que ce soit, mais Wellsy l'est. Donc : bite = froc = n'embête pas notre invitée.

[...]

Hannah : Allie reste avec vous jusqu'à dimanche. Elle est vulnérable en ce moment, alors ne profite pas d'elle ou je ne serai pas contente. Et tu ne souhaites pas que je sois mécontente, n'est-ce pas ?

Garrett : Allie va dormir dans ma chambre.

Garrett : Ta bite peut rester dans la tienne.

Bon sang, mais c'est quoi cette obsession pour ma bite ?

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Extrait ajouté par FouineuseDuNet 2016-11-05T19:36:00+01:00

– Pourquoi c’est toi qui commences ? je demande.

– Parce que j’ai un vagin.

– Très bien, mais moi j’ai un pénis.

– Ce n’est pas comme ça que ça marche, répond-elle sur un ton exaspéré.

– Alors, comment ça marche ? Parce que la dernière fois que j’ai vérifié, les parties génitales ne décidaient pas de qui écoute sa musique en premier.

– Bien sûr que si, dit Allie en me parlant comme si j’étais en maternelle. Tu comprends, si tu m’enlèves ton pénis, je peux tenir pendant des mois. Des années, même. Mais si je te prive de ton accès à mon vagin, tu seras perdu. Comme un homme à la mer, cherchant désespérément sa bouée vaginale. Donc, le vagin l’emporte sur le pénis, conclut-elle en souriant.

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Extrait ajouté par GwenQ 2016-11-05T16:27:49+01:00

« Merde, si, je les entends, les bruits de pas dans l’escalier, et puis :

– Mec, tu ne croiras jamais ce qui s’est passé !

Tout à coup, Allie sort de la baignoire et elle plonge derrière la porte en mettant de l’eau partout. Une seconde plus tard, Logan déboule dans la salle de bains. – On est arrivés à Boston et je me suis rendu compte que j’avais oublié mon portefeuille. Alors on a dû revenir, et maintenant…

Logan s’arrête en dérapant brusquement, à la manière d’un personnage de dessin animé.

– Euh…

Il balaye la salle de bains du regard. Ses yeux s’arrêtent sur son pantalon suspendu au porte-serviettes, puis sur la baignoire, où je barbote paisiblement dans un nuage de bulles à la fraise. Puis il regarde Winston.

– Mec, je m’exclame. Ce n’est pas ce que tu crois.

– Non, non, non, je ne veux pas savoir ! crie Logan en levant les mains en l’air et en reculant, comme s’il venait d’entrer dans la tanière d’un ours.

Il s’arrête, saisit son pantalon, puis il continue sa marche arrière. Son regard se pose de nouveau sur le godemiché rose qui est à cinq centimètres de ma main. »

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Extrait ajouté par L_Alpha 2017-03-04T11:59:27+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)

Chapitre 24

Allie

Le lendemain, Dean et moi arrivée au campus à midi. Comme son bus part à 13h pour son match à Burlington, Dean devait se dépêcher de repartir après m’avoir déposé, mais il est resté cloué à son siège.

- Qu’est-ce qu’il y a ?

Son expression est indéchiffrable.

- Je peux te voir ce soir ? demande-t-il et… et… Il y a autre chose dans sa voix que je n’arrive pas à épingler.

- J'ai répétition, donc ça dépend quand Steven nous laisse partir. Appelle-moi quand tu rentres du Vernon et on verra où j’en suis ok ?

Il hoche la tête, mais il ne bouge toujours.

- Tu peux m'aider avec ma valise, s'il te plait ?

Il hoche de nouveau la tête.

Il n’y a personne dans le parking, donc ce n’est pas ce qui m’inquiète tant dis que nous sortons de la voiture. C’est l’intensité qui émane de Dean. C’est comme s’il voulait dire quelque chose, mais qu’il ne savait pas comment aborder le sujet.

- Tout va bien ? je demande timidement.

Ses yeux verts me pénètrent avec tant de force que je me sens mal à l’aise. Je sais que mes cheveux sont en pagaille et je suis sûr que j’ai un bouton sur le menton, j’espère que ce n’est pas ça qu’il regarde.

- Tout va bien, poupée, finit-il partir en sortant de sa transe. Fais-moi un bisou porte-bonheur. Il faut vraiment qu’on gagne ce match, aujourd’hui.

Je balaye le parking du regard. Dean fronce légèrement les sourcils, et je me sens coupable. On vient de passer 3 jours ensemble, j’ai joui devant Beau, bon sang, et j’ai peur que quelqu’un me voit l’embrasser dans un parking désert ?

J’avance vers lui et moi sur la pointe des pieds pour l’embrasser.

- Bonne chance, je chuchote.

Je glisse brièvement ma langue dans sa bouche et je souris lorsque je l’entends retenir sa respiration

- Espèces d’allumeuse.

Je souris de plus belle et fais un pas en arrière.

- Merci d’avoir fait le taxi. Et merci pour la sortir en boîte.

- Et tout le sexe, rappelle-t-il.

- Et tout le sexe, je répète en souriant.

- Tu es sûr que tu vas t’en sortir avec cette chose ? demande-t-il tandis que je fais rouler on énorme valise vers le chemin pavé.

- Ça va aller, j’ai des roulettes.

- Et les escaliers ?

- Ça va, t'inquiète. Allez, va-t’en, sinon tu vas rater ton bus.

Je suis en train de le pousser gentiment lorsqu’une voix que je connais la résonne derrière moi.

- Salut Allie.

Ma main se fige sur le torse de Dean. Je me dépêche de la rabattre sur moi ; puis je me tourne pour saluer Jim Paulson, un des amis de Sean qui est aussi dans sa fraternité. J’ai des papillons dans le ventre en me demandant ce qu’il a entendu. Est-ce qu’il a vu…

Merde. Est-ce qu’il m’a vu embrasser Dean ?

- Salut, je réponds en me forçant à sourire. Tu as passé un bon Thanksgiving ?

- Ça va, répond- t-il en regardant Dean. Salut.

- Salut, répond sèchement Dean.

- Vous venez d’où ? demande Jim en regardant ma valise d’un air suspect.

- New York, je réponds sur un ton innocent. Dean de Manhattan et moi de Brooklyn donc on a covoituré. Vive l’environnement ! je m’exclame en faisant une d’avoir un petit drapeau à la main.

Cependant, ma tentative de blagues n’amuse pas Jim.

- Cool. Eh ben… c’était cool de te revoir.

Il m’offre un dernier sourire plutôt amical, mais une boule d’angoisse se niche dans ma gorge tandis que leur je le regarde partir. Merde. J’ai un très très mauvais pressentiment, car Jim va forcément s’empresser de dire à Sean ce qu’il a vu. Une partie de moi s’en fiche parce que Sean n’est plus mon copain.

Cependant, l’angoisse qui s’accumule dans mon ventre refuse de disparaître, et je sais que je vais y penser toute la journée en attendant le retour du bâton.

Le bâton proverbial fait son retour à 1h du matin, cognant si fort contre la porte que je suis réveillée d’un profond sommeil. Je m’assieds brusquement et je regarde autour de moi, parce qu’il me faut un moment pour comprendre ce qu’il se passe. Et lorsque je réalise que les bruits proviennent de la porte, je sors de ma chambre et je titube dans le salon alors que deux ombres émergent de la chambre d'Hannah. Ma colocataire et son copain s’arrête parce que moi lorsqu’il me voit

Boom

Boum boum boum

- C'est quoi ce bordel ?! grogne Garrett d’une voix endormie en tournant la tête vers la porte.

Soudain, mon pouls s’accélère lorsque j'entends la voix de Sean.

- Allie, crie-t-il derrière la porte. Je sais que tu es là ! Ouvre-moi pour sang !

C'est tout ce qu'il faut à Garrett pour finir de se réveiller. Il marche vers la porte, et je pousse un cri, inquiète de ce qu’il va faire, mais il ne l'ouvre pas, se contentant de frapper à la porte lui aussi.

- Tais-toi, espèce d’abruti. Tu vas réveiller tout l'étage !

- J’en ai rien à foutre ! hurle Sean. Je veux parler à Allie

- Alors, prends ton téléphone et appelle là comme quelqu’un de normal, crache Garrett. Et fais-le demain matin. Allie dors.

Hannah viens à côté de moi et pose une main sur mon bras. Ma peau est gelée, et je sais qu’elle le sent car elle me caresse tendrement.

- Garrett va nous débarrasser de lui, chuchote-t-elle.

Cependant elle sous-estime l'obstination de Sean.

- Elle ne dort pas, rétorqua-t-il. Je connais ma copine…

J'ai envie de crier « ex copine ! », mais je me retiens.

- … et je sais qu'elle est derrière cette porte. Je le sais ! insiste-t-il alors qu’il a recommence à cogner contre la porte.

Boum boum boum boum.

- Allie ! Ouvre la porte ! Il faut qu’on parle !

Je tressaillis et Hannah passe un bras autour de mes épaules.

- Frappe encore une fois sur cette porte, et j’appelle les flics, siffle Garrett.

Boum boum boum.

Bon sang, il ne va jamais partir. Je le sais, et soudain j’imagine la police de la fac débarquer à Bristol House et réveiller toute la résidence. Dorénavant, tout le monde me connaîtra comme la nana avec l‘ex complètement taré.

- Laisse-le entrer, je dis d’une voix tremblante.

Garrett se retourne brusquement vers moi le regard furieux.

- C’est mort, Allie. Il est bourré.

- Je sais, mais il se calmera une fois qu’il sera à l’intérieur. Il est capable de rester là toute la nuit, Garrett. Laisse l'entrée je vais le calmer. Je gère, promis.

Le copain d’Hannah n’est pas convaincu, et je le comprends. Sean se comporte vraiment comme un fou, mais je suis resté avec lui quatre ans et je sais qu’il n’a que de la gueule. Il ne lèverait jamais la main sur moi.

- S’il tente quoi que ce soit, je lui casse la gueule, prévient Garrett.

Je hoche la tête

Il pousse un juron et déverrouille la porte, l’ouvrant lentement. Je m’attends presque à ce que Sean déboule dans le salon comme si la porte s’était ouverte au moment où il allait se jeter dessus, mais il entre lentement, le pas lourds.

- Il faut qu’on parle, dit-il.

Garrett est collé aux côtés de Sean, et Hannah aux miens. Je déglutis nerveusement en m’éloignant de ma meilleure amie.

- Vous pouvez nous laisser seuls une minute ?

- Absolument pas, répond Garrett

- S’il te plaît, ça va aller. On va juste parler. N’est-ce pas Sean ? Je demande en le fusillant du regard

Sa mâchoire se crispe, mais il hoche la tête.

- Je veux juste discuter, répond-t-il.

Plusieurs secondes s’écroule, puis Garrett jure une nouvelle fois et dévisage Sean.

- Ne fais pas l’abruti, mec, sinon la seule chose laquelle tu parleras, c’est mon poing.

Sean hoche de nouveau la tête, à l’évidence, il prend la menace de Garrett au sérieux.

- On est juste à côté. Appelle-moi si tu as besoin, dit Hannah en me serrant le bras.

Je ne pense pas qu’on en arrive là. Sean semble déjà plus détendu. Hannah a à peine refermé la porte derrière elle qu’il s’effondre sur le canapé en poussant un cri d’agonie.

- Dean Di-Laurentis ? gémit-il en posant sur moi un regard blessé est trahi. Tu te fous de moi, Allie ?

Mon pouls bat la chamade et je fais un pas en avant. Je reste debout, face à lui, les bras croisés pour empêcher tout mon corps de trembler violemment. Je ne sais pas quoi dire, alors je ne dis rien.

- Vous êtes ensemble ? demande-t-il d’une voix pleine de dégoût.

Je déglutis, incapable de parler. Pourquoi a-t-il autant d’emprise sur moi. Il sait toujours où appuyer, et avec quelle dose de dégoût et de désapprobation il doit parler pour que je me sente coupable et mal à l’aise.

- Alors ? demande-t-il

J’oblige mes cordes vocales à coopérer.

- Oui et non. On n'est pas ensemble. On…

- Couche ensemble.

Je hoche la tête.

- Alors, c’est juste ton plan cul, c’est ça ? siffla-t-il. Tu n'as pas de plan cul, Allie. Tu n’es pas comme ça !

- Comme quoi ? je demande en le fusillant du regard.

- Le genre de fille qui couche à droite et à gauche. On a attendu quatre mois avant de coucher ensemble la première fois. Depuis quand tu sautes dans le lit d’un autre après quelque jours à peine ? Mais c’était peut-être quelques heures ? Tu as attendu combien de temps avant de sauter sur la bite de Di-Laurantis. ?

Je tressaille comme s’il m’avait giflé. Je sais qu’il est bourré parce qu’il est pâle et que son regard est laiteux mais, il ne bafouille pas et ne mâche pas ses mots. Chacune de ces paroles atteint sa cible et redonne vie au malaise que j’ai toujours eu quant aux plans culs.

- De tous les mecs que tu aurais pu choisir, c’est lui que tu as choisi ? Tu sais dans combien de salope il a trempé sa bite ? Il passe sa vie à l’infirmerie du campus, avec tous les médocs anti-MST qu’il doit prendre !

- Arrête. Tu te comporte comme un connard.

Cependant, Sean est loin d’avoir fini.

- Tu te le t’appelle quand on était ensemble ?

- Non, bien sûr que non.

- Et je suis censé te croire

Il se lève brusquement et je fais un pas en arrière, mais il n’avance pas vers moi. Il commence à faire les cent pas en se passant les mains dans les cheveux, comme s’il essayait de se les arracher.

- Je dois aussi me faire dépister, c'est ça ? Je dois me faire dépister parce que ma copine m’a trompé avec le plus gros queutard de la fac ?

- Je ne t’ai pas trompé, Sean, je crache. C’est ridicule ! Tu n’as pas de MST…

- Mais toi, tu en as peut-être, coupe-t-il avant de rire de façon diabolique. Tu es une trainée.

Ces paroles cruelles me font grimacer, mais je ne sais comment, je parviens à rester calme et ne pas me jeter sur le lit pour le gifler.

- Je ne suis pas une traînée, je rétorque froidement. Et je ne t’ai pas trompé. Et maintenant il faut que tu partes.

- Tu sais quoi ? Je suis contente que tu m’aies largué. Je ne veux plus rien avoir à faire avec toi, hurle-t-il. J’étais un imbécile de vouloir te récupérer ! Pourquoi j’aurais envie de me remettre avec une salope qui…

- Ça suffit ! intervint Garrett.

Cependant, il arrive trop tard, les dégâts sont faits. Je titube en arrière comme s’il m'avait giflé. Mes joues sont brillantes et ma lèvre inférieure tremble tellement que je dois la mordre pour l’arrêter.

J'ai vaguement conscience de voir Garrett empoigner mon ex par le col et le traîner jusqu'à la porte en sifflant des menaces, mais j'ai les larmes aux yeux et je ne vois presque rien. Je sursaute lorsque je sens des bras m’entourer, c’est Hannah qui me serre fort contre elle. Je laisse tomber ma tête sur son épaule et je cligne plusieurs fois des yeux pour faire disparaître les larmes qui menacent de couler.

- Est-ce que ça va ?

- Non

- Garrett es descendu avec lui. Il va appeler un taxi et attendre avec Sean pour être sûr que cet enfoiré monte dedans, dit-elle en me frottant le dos. Allez parle-moi. J’ai besoin de savoir que tu vas bien, ma chérie.

Je ne sais pourquoi, sa voix douce fait tomber les derniers remparts de contrôle que j’avais. Les larmes jaillissent en même temps qu’un sanglot et je me mets à trembler dans ses bras. Comment a-t-il pu dire ces choses affreuses ? On est restée ensemble pendant trois ans et demi et il m’aimait, il me connaît… il sait que je ne suis pas une…une…une salope.

Je repousse Hannah tandis qu’une vague de honte déferle dans mes veines et je cours de ma chambre. J’entends ses pas derrière moi et elle arrive à ma porte alors que je m’effondre sur mon lit. Je me roule en boule et je suis mes larmes de ma manche, mais elle coûte trop vite, brûlant mes paupières et glissant dans la bouche.

- Allie…

Je l'ignore, ravalant mes sanglots, alors que je tatonne ma table de nuit. J’ai besoin de… mon Dieu. C’est de Dean que j’ai besoin. J’ai besoin d’être dans ses bras musclés et j’ai besoin de qu’il me répète ce discours où il où j’ai dit que je dois effacer le mot salope de mon vocabulaire et que je ne doit laisser les imbéciles le convaincre que j’ai fait quelque chose de mal.

Je trouve mon portable et je grogne lorsque je vois que la batterie est morte.

- Allie…dit Hannah d’une voix de plus en plus inquiete. Parle moi.

- Tu peux faire quelle que chose pour moi ? je demande d’une voix tremblante.

- Bien sur, tout ce que tu veux.

- Tu peux… Tu peux appeler Dean et lui demander de venir ?

Je n’ai pas besoins de la regarder pour connaitre sa reaction.

- Dean ? Dean Di-Laurentis ?

- Oui, je réponds en lui tournant le dos et en enfouissant ma tete dans l’oreiller.

- Tu veux que j’appelle Dean ?

- Oui

- Dean Di-Laurentis ?

- Oui. S’il te plait… Appelle le. J’ai besoin de lui.

Chapitre 25

Dean

- Elle est où ?

Je bouscule Garrett pour rentrer avant qu'il n’ait finit d'ouvrir la porte. Je balaye la pièce du regard, mais Allie n’est pas là. Wellsy se lève des qu’elle me voit.

- Elle est dans sa chambre…

Je me précipite vers la porte d’Allie, mais la petite brume m’intercepte.

- Attends une minute. Je ne te laisse pas entrer tant que tu ne me dis pas ce qui s’est passé.

- C’est plutôt à toi de me le dire, je rétorque. C’est toi qui m’a appelé à 1h du matin en me demandant de venir parce qu’Allie a besoin de moi. Qu’est-ce qui est arrivé ?

- Sean a débarqué, répond Garrett d’un ton lugubre. Il était bourré et il tambourinait a la porte en me demandant à lui parler. Je l’ai laissé entrer...

- Tu l’as laissé entrer ?!

- C’est Allie qui m’a dit de la faire, marmonne-t-il. Elle m’a dit qu’elle le calmerait

- Tu aurais dû entendre ce qu’il lui a dit, il l’a traité de trainée en disant qu’elle avait des MST…

Quoi ?

- Laisse-moi passer, j’ordonne a Hannah.

- Dean, proteste-t-elle quand je la contourne pour aller dans la chambre d’Allie. Qu’est ce que tu fais là…

Le bruit de mes pas noie le reste de sa phrase. Je fais irruption dans la chambre d’Allie et je m’immobilise en la voyant recroquevillée dans son lit. Elle lève la tête, et son regard anéanti brise mon cœur en mille morceaux.

- Bébé… je chuchote.

Un cri de surprise retentit derrière moi et je me retourne pour claquer la porte aux visages ébahis d’Hannah et de Garrett. Ils n’existent plus pour moi. Il n’y a qu’Allie, et je me précipite sur son lit, l’attirant dans mes bras pour la serrer contre moi. Elle enfouit son visage dans mon cou et je la sens trembler.

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Extrait ajouté par flo27 2016-11-04T09:37:35+01:00

– Tu sais, je ne crois pas qu’on parle d’une situation de type Bella et son sang magique.

– Ah non ?

– Non, je pense que tu as imprégné la chatte de cette meuf.

Un rire étouffé retentit derrière nous et je me tourne à temps pour voir notre serveuse passer, les joues rouges et les lèvres pincées comme si elle se retenait de rire.

– Comment ça ? je demande à Beau.

– Je pense que tu es plutôt dans la situation de Jacob. Tu as imprégné sa chatte, et maintenant c’est la seule chatte à laquelle tu peux penser. Tu n’existes plus que pour cette chatte. Comme Jacob et le bébé mutant bizarre.

– Espèce d’enfoiré, c’est toi qui as lu ces livres !

– Pas du tout, proteste Beau avant de sourire timidement. Mais j’ai vu les films, avoue-t-il.

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- Dean, je murmure.

- Mmm ?

- Je t'aime.

- Je t'aime aussi, répond-il en léchant le lobe de mon oreille.

- Mais ce n'est pas toi que je veux.

Il lève brusquement la tête en écarquillant les yeux.

- Tu peux répéter, s'il te plait ?

- Ce n'est pas toi que je veux. C'est Petit Dean, je réponds en souriant.

Il éclate de rire, puis il défait sa braguette et me donne ce que je veux.

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Extrait ajouté par Sobooks 2016-11-06T13:49:39+01:00

– C’était qui, ça ? chuchote Summer à mon oreille.

– Tu veux dire Logan ? Il habite ici. Mais ne te fais pas d’idée, il a une copine.

– Non, pas lui, le grand avec les tatouages.

– Ah, Fitzy. Colin Fitzgerald. Un des coéquipiers de ton frère.

Les yeux verts de Summer pétillent tandis qu’elle rejette de nouveau ses cheveux en arrière.

– Je le veux, déclare-t-elle.

– Summer ! aboie Dean tandis que je fais de mon mieux pour ne pas rire.

– Quoi ? Je dis la vérité, c’est tout. Sois honnête ou sois un enfoiré, tu m’as appris ça quand j’avais douze ans, tu te souviens ? Quand j’ai volé ton t-shirt préféré et que je l’ai fait tomber dans les égouts sans faire exprès ?

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Extrait ajouté par darkshadow72 2016-11-13T23:02:36+01:00

« Beau continue de me dévisager, bouche bée.

– Tu crois que ça me plaît ? je m’exclame. Crois-moi, mec, je n’ai absolument pas besoin de ça en ce moment, je dis avant de boire une gorgée. Eh, tu sais Twilight  ?

– Je te demande pardon ? répond-il en clignant plusieurs fois des yeux.

–  Twilight . Le bouquin sur les vampires.

Il m’étudie d’un air soucieux.

– Et alors ?

– Ben, tu sais, la manière dont le sang de Bella est spécial pour Edward, qu’il le fait bander dès qu’il est près d’elle ?

– Tu te fous de ma gueule, là ?

J’ignore sa remarque indignée.

– Tu crois que ça peut arriver dans la vraie vie ? Avec les phéromones et toutes ces conneries ? Est-ce que c’est une théorie débile qu’a inventée un psychopathe pour justifier son attirance pour sa mère ? Ou est-ce qu’il y a une raison biologique qui explique qu’on est attiré par certaines personnes ? Comme dans cette foutue série, Edward la désire sur un plan biologique, non ?

– Tu es vraiment en train de parler de Twilight avec moi ?

Mon Dieu, oui. C’est à ça que m’a réduit Allie, à un pauvre loser pathétique qui va dans un bar et oblige son pote à[…] »

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- Oooh, regarde-le, G, il est si mignon quand il dort.

- Comme un ange.

- Un ange qui baise tout ce qui bouge.

- Attends, est-ce que les anges baisent? Et si oui, est-ce que les orgasmes au paradis sont mille fois meilleurs que ceux sur Terre? Je parie que oui.

- Ben oui, tu crois qu'ils viennent d'où, les arcs-en-ciel? Chaque fois que tu en vois un, c'est qu'un ange vient de jouir.

- Ah... ça semble logique.

J’entrouvre un œil en regardant la porte.

- Je vous entends, vous savez.

- Ah, tant mieux, tu es réveillé, dit Logan.

- Bien sûr que je suis réveillé, je grommelle en me frottant les yeux. Comment je suis censé dormir quand vous parlez des orgasmes des anges au pied de mon lit, bande d'abrutis?

- Comme si j'étais le premier à me poser cette question, ricane Garrett.

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