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Extrait

Extrait ajouté par Jennyfer-Molnar 2016-12-21T19:09:37+01:00

(Cette scène je vous conseille de la lire, j'ai faillis me faire pipi dessus).

Fait #1 : la police d’Hastings a environ huit officiers dans son équipe.

Fait #2 : ils sont tous chez moi.

– Souhaitez-vous porter plainte ? demande l’officier qui reste collé aux côtés d’Allie en me fusillant du regard.

Je suis perché sur la deuxième marche des escaliers et je lui retourne son regard de tueur. L’ambulancier qui examine ma tempe me réprimande lorsque je tourne la tête, mais je l’ignore. Ce qui m’arrive est absurde.

– Si quelqu’un doit porter plainte, c’est moi ! je m’exclame d’une voix incrédule.

Le flic lève la main et me fait signe de me taire.

– Nous parlons à Mademoiselle Hayes, Monsieur.

Ah, oui, Mademoiselle Hayes. Cette folle qui est aussi ma copine. Le Ninja qui m’a assommé avec un presse-papier à l’effigie de Wayne Gretzky.

– Vous vous adressez à la mauvaise personne, je marmonne. C’est moi qui ai été attaqué.

Une des policières me regarde en plissant les yeux.

– D’après ce qu’on voit, Monsieur, ce sont ces jeunes femmes qui sont les victimes. Lorsque nous sommes entrés, vous étiez allongé dans une flaque de sang…

– C’est de la soupe ! De la soupe à la tomate !

– … et vous criiez des obscénités sur Mesdemoiselles Hayes et Di Laurentis.

– Parce qu’elles m’ont assommé !

– À l’évidence, elles vous ont vu comme une menace et elles vous ont mis hors d’état de nuire, ajoute un autre policier.

Mon Dieu, je vais les étrangler. Dès que les flics seront partis, je vais toutes les deux les étrangler.

– Monsieur, nous menons un interrogatoire, rétorque l’adjudant. Veuillez ne pas parler à moins d’y être invité.

Tucker, qui est adossé au mur, semble sur le point de se pisser dessus tant il se marre. Son rire est silencieux, mais il est trahi par les larmes dans ses yeux et les secousses de ses épaules.

Au moins, Allie a la décence d’avoir honte. Summer a simplement l’air de s’ennuyer.

– Ma réaction était disproportionnée, confesse ma copine.

– Expliquez-nous ce qui s’est passé, encourage la policière.

Je grince des dents tandis qu’Allie reprend son souffle.

– Je venais de finir de réchauffer la soupe dans la cuisine. Je ne l’ai pas trop chauffée parce que je n’aime pas me brûler la bouche, alors je la mange tiède. Bref, désolée. Je revenais dans le salon. Toutes les lumières étaient éteintes parce qu’on regardait un film. J’ai entendu des pas devant la porte d’entrée, et tout à coup, quelqu’un est entré comme s’il était chez lui…

– Je suis chez moi ! je grogne.

Allie évite mon regard furieux.

– J’ai pensé que c’était un voleur, dit-elle.

– Un voleur qui a la clé de la maison ?! je poursuis sur un ton sarcastique.

Les policiers me fusillent du regard et je me tais.

– Je lui ai jeté le bol de soupe à la figure et j’ai attrapé la première arme que j’ai trouvée, dit-elle.

Elle désigne le presse-papier que nous posons sur le courrier afin d’éviter qu’il s’envole chaque fois que quelqu’un ouvre la porte. Il est désormais par terre, à côté d’une flaque de soupe à la tomate. Je suis surpris que les flics ne l’aient pas mis dans un sac transparent marqué d’une étiquette « Pièce à conviction ».

– Ce n’était pas la faute de Dean. Vraiment, c’est la mienne, insiste-t-elle. J’ai paniqué pour rien. Tu vois ? s’exclame-t-elle en me regardant.C’est pour ça que je ne regarde jamais de films d’horreur ! Il suffit d’en regarder un seul quand on est petit pour imaginer que derrière une porte il y a un tueur en série.

– Tu te fous de moi ? Tu veux bien regarder un film d’horreur avec ma sœur, mais pas avec moi ? Moi, tu me forces à regarder un film sur le cancer ?

– Dicky, gronde Summer. Arrête d’être ronchon.

Je fusille ma sœur du regard.

– Toi, je ne veux pas t’entendre, je rétorque. Et ne pense pas que je ne t’ai pas sentie me mettre un coup de pied avant de tomber dans les pommes. Qui fait ça, Summer ? Qui frappe un mec qui est déjà au sol ?

Du coin de l’œil, je vois Tuck s’accroupir en glissant contre le mur, enfouissant sa tête dans ses mains en riant de plus belle.

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