Old Fashion Cupcake

Une belle romance plutôt pour un public adulte. De beaux graphismes et des relations bien développées entre les deux personnages principaux. Une lecture bien construire.

Une histoire douce sur la peur de vivre, de vieillir et sur l'acceptation de ces années qui passent. Les personnages sont intéressants et l'histoire prend son temps. En effet, on ne peut pas dire que ce manga soit bourré d'action et de péripéties mais ce n'est pas le propos. Il faut vraiment le voir comme une tranche de vie même si du coup il peut apparaître un peu insipide par moment. Mais on reste sur une relation plutôt saine entre les deux hommes, ce qui est assez rare dans les yaois pour le souligner.

Ce manga présente de très belles planches et une intrigue posée qui nous permet de passer une agréable moment, sans prise de tête. Cependant, je n'ai malheureusement pas réussi à réellement m’y plonger et apprécier cette lecture à sa juste valeur.

A 39 ans, Nozue est un salarié célibataire embourbé dans une routine qui lui pèse sans qu'il ne trouve la force ni l'envie de s'en sortir. C'est alors que Togawa, de dix ans son cadet, décide de l'inviter à manger des pancakes, une activité que Nozue n'osait pas faire bien que l'envie était là, et ce n'est que le début d'une série de rendez-vous où Togawa s'est donné pour mission de redonner goût à la vie à son supérieur.

On assiste donc à la naissance d'une romance toute en douceur, mais aussi de réflexion sur la vie et sur le fait qu'il n'est jamais trop tard pour changer. C'est toujours un plaisir de lire une romance avec une relation saine comme celle-ci.

« Les regrets parfois c’est le carburant de la vie, ce qui attise l’envie de devenir heureux. »

Je me suis lancé en premier dans le drama totalement au hasard sans même lire le résumé. Quelle bonne idée car pour l’instant c’est l’un de mes dramas préférés de cette année! Une véritable pépite qui est parfaite à regarder en cas de baisse de motivation ou juste pour réchauffer son petit coeur. Il n’est composé que de cinq courts épisodes donc il se regarde très vite mais pourtant il est d’une qualité indiscutable!

Alors que j’attendais la diffusion du dernier épisode, j’ai découvert que le drama était adapté d’un manga et je me suis mise en tête de le lire. Chose faite, ce qui m’a spoilé la fin du drama mais ça ne m’a pas gêné! Au contraire je pense que c’est une histoire que je relirais et reregarder volontiers!

Les acteurs correspondent vraiment bien aux personnages. Le casting est réussi!

Ce n’est pas juste une romance doudou mais une véritable motivation d’avancer dans la vie! Dans cette histoire, Nozue perd son envie de faire quoi que ce soit. Il est tombé dans ses habitudes et a trop peur d’en sortir. Voyant cela, Togawa va essayer de lui redonner goût à la vie à travers un programme « anti-âge », comme il l’appelle. Leur relation est vraiment saine et ils se tirent chacun vers le haut. Ça fait du bien de lire une romance qui prends son temps pour permettre aux personnages d’évoluer sainement plutôt que de juste les faire rentrer en conflit. Ici nous ne somme pas dans un grand drame avec rebondissement mais dans une tranche de vie qui nous fait réfléchir.

Cette histoire véhicule un véritable message: Il n’y a pas d’âge ou de genre pour aller manger des pancakes. Aka, il n’est jamais trop tard, si on ne fait pas quelque chose parce qu’on a peur du regard des autres on ne sera que dans un sentiment de regret. Mais ce dernier n’est pas une mauvaise chose pour autant!

Pour ce qui est du style graphique, j’ai beaucoup aimé les silhouettes et les expressions des personnages. Ce couple fonctionne bien graphiquement de par l’opposition de leurs caractéristiques.

J’ai vu qu’il y avait une sorte de suite et il me tarde fortement de la lire! J’espère également qu’ils feront une saison 2 au drama!

Enfin, je recommande chaudement le drama et le manga! Les deux se ressemblent beaucoup mais l’un et l’autre apporte des petits trucs en plus qui donnent encore plus de profondeur à l’histoire.

Un boy's love pour une fois vraiment en accord avec les valeurs de notre époque! On y parle du consentement (une première pour moi dans un yaoi), de la différence d'âge et on est loin très loin d'une relation clichée.

Une romance réaliste et qui donne envie de lire et relire ce manga vraiment chouette!

Nozue, 39 ans, s'ennuie dans sa vie et jalouse les adolescents pour qui la vie est simple et plein d'aventures. Togawa son subordonné de 10 ans son junior, l'invite un jour à manger dans un salon de thé et met en place l'opération anti-âge afin de lui montrer que bien qu'il ai 39 ans il peux toujours faire de nouvelles choses et profiter de la vie.

On a ici un yaoi tout doux qui se concentre sur le changement de routine, sur la confiance et l'amour de soi. Nozue est un personnage plein de regret, d'incertitude, qui se bride et utilise son âge comme excuse pour le manque de nouveauté dans sa vie quotidienne.

J'ai vraiment adoré cette opération "anti-age", cette romance entre 2 hommes de deux générations différentes et les voir se faire des rendez-vous autour de pâtisseries ou encore se faire des selfies est absolument adorable. Les sentiments arrivent doucement pour Nozue, contrairement à son subordonné qui était déjà épris bien avant tout ça. Un malaise débute lors de cette prise de conscience, mais une discussion se fait rapidement et personne ne tourne autour du pot pendant 20 ans. Leur relation est saine, Togawa pousse Nozue vers le meilleur, car bon s'il y a un point négatif, ce serait qu'il se laisse porter dans tout ça sans grande implication.

Petite mention aux dessins tout doux et à cette couverture plus que superbe.

Bonne romance, les dessins sont très jolis et leur idylle se construit au fur et à mesure ce qui permet de ne pas aller trop vite (comme certains mangas) et de passer de bons moments en compagnie de nos deux protagonistes.

À bientôt quarante ans Nozue, c'est installé dans une routine où il se contente du minimum et ne cherche plus a profité de la vie, en remarquant cet état son collègue Togawa décide de donner un coup de pied dans la fourmilière et entraîne sont ainé dans des établissements à la mode, cassant sa routine. Peut a peut Nozue commence à s'épanouir et à s'amuser, mais ces moments passés ensemble créer aussi un rapprochement entre les deux hommes.

Une belle romance qui avance au rythme de Nozue qui part tantôt de l'avant , qui hésite par moment heureusement Togawa est là pour le pousser.

Un "One shot" destiné au lectorat jeune adulte comme aux adultes, qui nous livre sur un ton tranquille presque paisible l'histoire de deux hommes:

Nozue frôle la quarantaine et l'heure est au bilan: concrètement il n'a pas spécialement voulu de promotions, malgré son travail visiblement productif qui en fait la coqueluche de son bureau, et s'il nourrit maintenant une certaine amertume face à son âge, il semblait apprécier sa petite routine. Néanmoins, elle semble bien morose maintenant. Togawa va quand à lui sur sa trentaine et se trouve être l'un des employés sous la direction de Nozue. On pourrait dire qu'il est physiquement très avantagé et contrairement à Nozue, semble savoir plus franchement ce qu'il veut. Dans ce contexte, on retrouvera les deux hommes à bavarder sur le plaisir qu'on les jeunes filles entre elles quand elles sortent et se côtoient, sans compter ces endroits "charmants" dont elles raffolent. Togawa, en prenant conscience de l'amertume de Nozue face à sa vie, propose alors à Nozue de faire comme elles, avec pour objectif ce qu'il appelle "une cure anti-âge". Les deux hommes se mettent alors à fréquenter des petites pâtisseries et autres cafés, s'ouvrant alors peu à peu l'un à l'autre.

Ça m'amuse toujours un peu de constater à quel point la culture nippone semble incroyablement clivée entre la "Jeunesse" des moins de 18 ans et les adultes. De même, elle me semble clivée entre les genres, avec des "trucs de filles" et des "trucs de gars", ce qui rend alors tout inconfortables et excités les gens qui s'amusent à frôler ou sauter la frontière entre ces deux âges et ses deux genres. Comme si manger des gâteaux ou faire des sorties étaient des "trucs de filles". Comme si avoir une vie sociale était un "truc de jeunes". C'est peut-être ce qui rend le fait de vieillir si difficile, quand on se retrouve dans un âge où seul le travail et la famille comptent. En ce sens, c'était amusant de voir tout le drame autours le simple fait d'aller manger des crêpes avec un collègue "plus jeune" et "inférieur" ( dans le sens hiérarchique, bien entendu).

Aussi, cette pyramide sociale de bureau n'est pas non plus totalement inconnue, dans le monde des mangas, on la retrouve souvent. Elle me semble très rigide, régie par des codes strictes et une importance autours du respect due aux supérieurs. Ça explique du coup tout le malaise de Nozue face à cette situation dans laquelle il se retrouve "d'égal à égal" avec non seulement son cadet de dix ans, mais aussi son subordonné. Un sujet intéressant à traiter.

Pour ma part, j'ai vu assez rapidement que Togawa était "plus qu'intéressé" par son supérieur, au-delà de la simple étiquette de supra-respect de la hiérarchie qui frôle presque la profession de majordome , à ce stade! ^^ Je pense notamment au fait que Togawa trimballe deux parapluies parce que Nozue oublie tout le temps de vérifier la météo. Zéle de subordonné ou façon de prendre soin de l'être aimé? En outre, plus on voit les deux personnages se rapprocher, plus on constate que c'est de longue date pour Togawa, ça n'a donc rien d'un stupide coup de foudre. Nozue va aussi progressivement tomber amoureux, en voyant à quel point il évolue bien et se sent heureux en la présence de Togawa. En voilà une jolie relation.

Je souligne deux moments où Togawa n'a pas respecter les limites du consentement en s'imposant un peu trop sur certains gestes, mais d'autres gestes ont attendu l'assentiment de Nozue, donc on a un peu des deux. Heureusement, Togawa va s'excuser pour ses gestes déplacés.

Aussi amusant que ça puisse paraitre, Togawa semble avoir mieux cerné comment tricoter un bonheur quotidien que Nozue, avec cette façon de faire des expériences ( en dépit de ce que les autres vont penser, en plus). Ironiquement, c'est sur un conseil de Nozue, qui n'aura pas suivi ses propres mots, d'ailleurs.

On va donc de niveaux en niveaux, du superficiel au profond, de l'anodin à l'intime, de manière très progressive. À travers les angoisses existentielles et les complexes de Nozue, on aborde la redéfinition de la vie, à la période charnière du 40 ans ( quoique ce peut être aussi un autre chiffre rond), mais aussi l'homosexualité. Fait étonnant, on a pas vraiment de sortie de placard de l'un et l'autre des deux hommes, comme si ça allait un peu de soit ou que ça n'a pas vraiment été l'élément perturbateur. En fait, Nozue semble une fois encore plus choqué que ce soit un homme aussi beau et jeune qui ait du désir pour lui que parce qu'ils sont du même sexe.

La question de ce qui est permis ou normal entre personnes de hiérarchie différente est au centre des préoccupations de Nozue et j,en conviens, quand il y a ce genre de rapport, une certaine ligne de conduite est de mise en milieu de travail. Mais est-ce quelque chose de plus "tabou" pour les japonais, je me demande?

J'aimais bien ce duo dépareillé, avec Nozue qui fait un peu de déni et un peu de drama, alors que Togawa ne passait pas par quatre chemins et verbalisait même les trucs les plus malaisants. C'est aussi touchant de voir un personnage masculin si ouvert sur ses émotions et même sa sexualité. Autant être franc et authentique face à la personne aimée, ça risque de faire moins de non-dits!

Fait étonnant, ni Nozue, ni Togawa ne révèle leur prénom, et semblent ne pas avoir de famille.

Deux chapitres sont ajoutés à la fin pour donner une suite à la relation des deux hommes, le premier sur leur quotidien, le second plus "croustillant" sur leur sexualité. C'est pas un Yaoi pour rien. Mais comme toute, c'est très léger sur la forme, on ne retrouvera pas de sexe avant ce fameux second chapitre et l'axe est plus sur le développement de la relation que sur tout le gang-bang sexuel de certains yaoi. Ça rejoint bien le titre, dans un sens.

Côté dessin, c'est moins doux que le laisse penser la couverture, avec des traits parfois anguleux, des mains très maigres et effilées et des corps très longs et filiformes. Reste que c'est joli, avec certaines mimiques très "shojo" avec le vocabulaire conséquent ( le mot "adorable" et "Mignon" sont très présents) et Togawa a un beau visage. Les mets sont très réussi, je reconnais là la force des japonais pour illustrer la bouffe! Le traitement est doux pour sa part et les décors complets.

Un bon petit manga à lire à tête tranquille, sans trop se presser, parce que parfois, au détours d'une phrase, on peut en arriver à se questionner aussi, les considérations sociales et philosophiques étant nombreuses.

À découvrir!

Pour un lectorat Jeune Adulte ( 17 ans+) et adulte.