Old Erth, Tome 1 : Bloodguard

Une histoire d'elfe et de gladiateur ça me faisait peur mais ça le fait malgré tout.

Le scénario est assez linéaire et pas très surprenant mais plus que ce à quoi je m'attendais.

L'alternance des pov c'est toujours cool ( surtout quand en plus ce n'est pas à la première personne)

Les perso manquent un peu de saveur malgré tout. ils sont trop gentils et pas assez profond. Ils tombent amoureux l'un de l'autre des le début : gros coup de foudre sur le physique et après leur relation prends du sens. ce n'est pas ce que je cherche dans une romance.

Les premières pages tiennent parfaitement leurs promesses : nous voilà directement propulsés au cœur de l’action, dans l’arène, aux côtés de Leith et ses compagnons, dans l’attente du premier combat. L’entrée en matière est violente, sanglante à souhait et l’immersion brutale est instantanée. Les confrontations sont d’ailleurs la grande force de ce récit — du moins, lorsqu’elles parviennent à être pleinement lisibles. Il m’est arrivé, à quelques reprises, d’avoir du mal à visualiser la mise en scène, à saisir les règles du combat ou à me représenter clairement les créatures affrontées, ce qui a freiné par moments mon immersion.

Malheureusement, cette intensité ne dure qu’un temps. Très vite, tout s’essouffle lorsque la romance puis l’intrigue politique prennent le pas au détriment de ce que j’étais venue chercher dans ce livre : la tension des combats, l’effervescence de l’arène et la lutte pour la survie des gladiateurs.

L’intrigue politique est intéressante même si elle reste relativement classique : il s’agit toujours de conflits entre membres d’une même famille qui se disputent le trône. Je l’ai trouvée presque de trop dans cet univers des arènes, qui est en conséquence resté trop superficiel, survolé. J’aurais préféré que le récit s’attarde davantage sur le quotidien des gladiateurs, leur entraînement, leur vie dans les casernes, plutôt que de bifurquer aussi vite vers la vie dorée des nobliaux et leurs jeux de pouvoir.

Quant aux révélations, tout au long du récit, aucune ne m’a vraiment étonnée et j’aurais aimé que cela soit moins prévisible.

Le mélange entre le fantasy, avec tout un tas de créatures variées, et l’univers des gladiateurs est original et fonctionne bien.

C’est un univers violent aussi bien dans l’Arène qu’en dehors, qu’elles soient entre royaumes ou au sein même du peuple. Si la cité d’Arrow a relativement bien été exploitée, les autres royaumes et civilisations sont à peine abordés, presque à titre anecdotique, et on n’en découvre finalement pas grand-chose.

Bloodguard souffre de son format de One-shot avec un world-building prometteur mais qui n’est qu’effleuré, et aurait mérité qu’on s’y attarde davantage. De même, la mythologie introduite aurait pu être un véritable atout mais elle m’a paru trop superficielle, parfois floue, avec des aspects inexpliqués ou trop survolés. Je suis restée un peu sur ma faim, avec un goût d’inachevé.

Leith est un gladiateur humain,prêt à tout pour décrocher le titre de Bloodguard qui lui permettra de sauver sa famille. Maeve, princesse elfe déchue et héritière légitime du trône, cherche quant à elle un moyen de reconquérir son pouvoir et de libérer son peuple de la tyrannie qui commence à s’installer.

Si Leith a des airs bourrus qui se justifiens vu sa situation actuelle, où chaque journée pourrait être la dernière, il se révèle être un homme loyal avec un cœur en or. Maeve, de son côté, force le respect par son courage, sa bonté et son amour indéfectible pour les siens. C’est une femme déterminée, qui sait ce qu’elle veut et ne recule devant rien pour y parvenir, et ça on aime !

Et pourtant, j’ai été déçue par leur relation, trop soudaine. Le lien qui les unit naît trop brusquement, sans réelle montée en tension. Oui, on sait pourquoi Maeve et Leith se rapprochent, c’est justifié et ça reste cohérent. Mais j’aurais préféré une dynamique de type ennemies to lovers, qui aurait davantage collé à l’ambiance du récit. Leur duo reste touchant, fort et crédible, mais il manque ce grain de tension, de résistance, qui aurait pu rendre leur histoire plus percutante. Heureusement, on évite les élans trop mièvres.

Mention spéciale aux personnages secondaires : Caelen, Giselle, Jakeb, Luther, etc. Ils apportent clairement un plus au récit.

J’ai par moment eu un peu de mal avec la plume qui m’a semblé un peu trop familière. Cela dit, le récit reste bien mené avec des descriptions d’une grande puissance visuelles, particulièrement lors des scènes des combats qui sont à déconseiller aux âmes sensibles. Comme évoqué en début de chronique, le roman donne l’impression d’être scindé en deux temps : une première partie efficaca où l’on découvre Leith, gladiateur combatif et touchant, sa rencontre avec Maeve et leur idylle naissante ; puis une seconde partie où la romance prend plus de place et où l’intrigue politique se déploie. Si le début est palpitant, la seconde moitié / le dernier tiers m’a paru s’essouffler et sans devenir inintéressant, il a perdu en intensité.

Ça reste tout de même un bon roman, très divertissant, et je pense que la plupart des bémols sont surtout dû à sa nature : un one-shot, contraint par son format à accélérer certains éléments et à en survoler d’autres qui auraient mérité plus de profondeur.

Le mélange gladiateurs fantasy est réussi. Les combats réalistes nous plongent dans l'ambiance. Le côté fantasy reste toutefois assez sous développé et n'apporte pas grand chose au final. L'aspect intrigue classique mais agréable. Je pense que ce roman aurait mérité plusieurs tomes peut être pour développer aussi le côté relations diplomatiques avec les autres pays qui est plutôt discret.

Allez, c'est bon, j'abandonne. Voilà maintenant une semaine que je n'ai plus avancé dans ma lecture, et je ne suis pas venue ici pour souffrir, merci.

Je suis allée jusqu'à 55%. Au début, passait encore. Mais après 25%, disons, chaque page est devenue plus pénible que la précédente.

Je m'explique. Sur le papier, le concept me vendait du rêve. Une romantasy entre une princesse et un combattant qui claque sa maman ? Je signe où s'il vous plaît ?

Problème numéro un, et pas des moindres : euh, une romance qui va si vite, est-ce que c'est seulement autorisé ? Nan mais je suis désolée, le gars va bientôt combattre pour sa vie, il regarde une meuf qui le regarde sur le point de p'têt mourir et pis c'est bon, on l'a perdu ? Le slow burn vous connaissez ? Non, clairement pas, et c'est bien dommage.

Même chose du côté de la princesse, bien sûr, sinon ce n'est pas drôle. Ce n'est pas du tout crédible et comme tout semble tourner autour de la romance dans ce bouquin, au bout du quart, c'est bon, vous avez fait le tour.

Alors oui, les combats dans l'arène sont prenants et bien réalisés. Sauf que, autre problème, entre temps on a des scènes interminables et inutiles entre nos tourtereaux inintéressants. Encore, on en profiterait pour creuser en profondeur le côté politique, je dis pas. Mais là c'est clairement juste pour gagner quelques pages.

Autant vous dire que pour moi, c'est plié. Allez, ciao. Passez votre chemin, vous gagnerez un temps précieux.

Une vraie petite pépite !

J'avais tellement attendu de lire ce livre avec impatience et au final je m'avoue plutôt déçu. J'ai vu tellement de publicités dur ce bouquin que je m'attendais à beaucoup moi.

Les 2 personnages principaux tombe amoureux au premier coup d'œil sans ce connaître. Je n'ai pas du tout, adhérer à leur histoire.

Le livre n'est pas mauvais en soi mais il n'a rien d'exceptionnel non plus.

Entrez dans l’arène des gladiateurs dans un monde peuplé de créatures fantastiques !

C’est là le vrai point fort de ce roman : son concept original. Première fois que je vois cet univers exploité sous cet angle, et j’ai adoré cette approche brute et immersive. Les combats sont intenses, parfaitement décrits, et nous plongent au cœur de l’action.

Pour le reste, je suis plus mitigée. La plume est (trop ?) simple. Fluide, agréable à lire, mais j’aurais aimé un style plus travaillé pour renforcer l’impact de certaines scènes. La narration à la première personne du présent n’aide pas non plus à approfondir l’immersion.

Le schéma narratif est assez répétitif jusqu’à une scène brutale et choquante qui relance les enjeux. (Merci… et non merci haha !) Mais malgré un univers impitoyable, l’histoire manque d’impact émotionnel. J’aurais aimé ressentir plus de tension et de gravité, surtout que certaines résolutions sont trop faciles.

Côté personnages, j’ai beaucoup aimé Maeve, notamment son empathie pour son peuple et les animaux. Leith, malgré ses guérisons quasi instantanée (bon, il y a une raison), m’a aussi plu. Leur relation est touchante mais parfois naïve et fleur bleue, ce qui détonne avec leur monde brutal.

L’univers recèle pourtant un potentiel immense. On sent que l’autrice a voulu explorer une société impitoyable où seuls les plus forts survivent, mais certaines facilités scénaristiques amoindrissent cet aspect. J’aurais aimé que le roman pousse encore plus loin la noirceur et la complexité de son monde pour nous livrer un récit plus marquant.

En bref, un one-shot dont l’intrigue se suffit à elle-même (a priori une série de tomes compagnons) et qui avait tout pour être mémorable, mais dont l’exécution m’a laissée sur ma faim. Je ne sais pas encore si je lirai la suite…

Bloodguard t1

Ecouté du 06/03 au 24/03 (Nextory)

Note : 4/5

C’est surement ma meilleure lecture cette année à ce jour. On plonge dans l’arène avec Leith, un gladiateur sans merci, à deux combats de devenir Bloodguard. J’ai beaucoup aimé ce personnage, il était un peu bourru, mais on avait vraiment l’impression qu’il était un personnage à part entière et pas juste le love interest de la FMC, comme on peut le voir dans beaucoup de romantasy, même si je trouve la romance beaucoup trop rapide. Spoiler(cliquez pour révéler)Alors oui, Maeve et Leith se fiancent pour servir leurs intérêts mutuels, mais il a manqué cette période d’acclimatation entre les deux, cette période où généralement aucun ne sait vraiment commun agir avec l’autre, où ça se chamaille. Ils sont trop vite tombés amoureux, sans que les sentiments ne se développent ou que ça soit remis en question à la fin (il y’a une tentative mais c’est très vite balayé). Les scènes de sexe aussi, il y’en avait beaucoup trop.

Mais à part ces deux points noirs, j’ai beaucoup aimé cette histoire. La romance avance rapidement, mais ça permet aussi de laisser du temps à l’intrigue de se dérouler. Je trouve qu’il y a un bon rythme entre les scènes de combats et les scènes plus calmes. L’alternance des points de vue entre Maeve et Leith fait qu’on s’attache aux deux et dynamise le roman. Sans qu’ils soient trop compliqués, on assiste quand même à des complots de cours et lorsque les masques tombent, on apprend que certains personnages ne sont pas aussi innocents que ce que l’on croit. Spoiler(cliquez pour révéler)J’ai bien aimé apprendre que la grand-mère de Maeve n’était pas cette reine adulée, qu’elle était cruelle aussi, que Viktor n’est pas aussi affreux. Il aurait juste fallu que Soro ne soit pas aussi manichéen. Un chouette premier tome, j’ai hâte de voir ce que va donner la suite car je trouve qu’il se suffit presque à lui-même, Spoiler(cliquez pour révéler)maintenant que Maeve et Leith sont mariés, et que le phenix a été libéré.

J'ai été immédiatement attirée par la promesse de ce livre : des gladiateurs, des combats sanglants, une romance gladiateur /princesse badass, des complots politiques, des elfes et des trolls. Ça coche en théorie toutes les cases !

J'ai globalement été satisfaite de cette lecture : c'est bien exécuté, et la plume est bonne. Le côté familier et moderne du langage peut surprendre mais moi ça ne m'a pas dérangée.

Cependant, l'histoire souffre d'une grosse baisse de régime au milieu du livre. On perd de vue l'arène et les combats, on tombe un peu dans la romance, un peu trop rapide, un peu trop mièvre pour moi. J'aurais voulu plus d'intensité. Il y a quelques incohérences et quelques facilités aussi.

La fin reprend un rythme plus efficace, et ça m'a plu.

Bref, une lecture agréable mais avec un gros coup de mou au milieu !

Pour reprendre une phrase du livre, c'est torride, vif, puissant !

Leith est un gladiateur déterminé à remporter le titre de Bloodgard pour sauver sa famille. Bien qu'il méprise la noblesse, il pactise avec Maeve, une princesse déchue afin de l'aider à devenir reine. Si leurs intérêts divergent au départ, leur relation va peu à peu évoluer.

Un univers riche et détaillé qui nous plonge dans un monde où celui des gladiateurs (sous la Rome Antique) côtoie celui de la fantasy et de la magie avec des Elfes, Trolls, Nains et Métamorphes, Sorciers.... C'est original et assez réussi.

Un univers où les intrigues et les complots politiques sont omniprésents. Dans cette monarchie corrompue, les gladiateurs ne sont que des pions dans les jeux de pouvoirs des élites.

Un univers oppressant où les combats et la mort règnent en maître. On vibre au rythme de ceux-ci, des combats toujours plus violents et sanguinolents au fil des pages.

Leith admire la détermination et la force intérieure de Maeve tandis que Maeve est touchée par sa loyauté et sa bravoure. Elle voit en lui un protecteur. Emporté par les Pov de ces derniers, nous verrons leur alliance évoluer en romance, mêlant moments de tendresse et de passion. J'ai apprécié que la romance se fonde dans le récit, elle apporte un peu de douceur et d'espoir dans ce monde où la violence est reine.

Les autres personnages ont tous une place dans l'intrigue. On se prend d'affection pour certains on en déteste d'autres....

L'auteure a su trouver les mots justes pour m'imprégner avec cette impression de vivre l'instant présent. Les pages tournent, les chapitres s’enchaînent à un rythme haletant tant la lecture est captivante. Même si entre deux combats l'auteure a inséré des moments plus calmes, ils n'en restent pas moins haletants par les révélations et les rebondissements qui se suivent..

Et il n'en manque pas ! Chaque rebondissement intensifie nos sentiments, et là encore, on passe par toute une palette ! Joie, peur, tristesse, sourire, espoir, colère ….

En résumé,

J'ai beaucoup aimé l'originalité du worldbuiding, l'intrigue et l'intensité des sentiments ressentis au fil des pages. Gladiateurs, créatures mystiques, le mélange des genres est réussi en ce qui me concerne.

La plume de l'auteure m'a totalement captivée tout comme cette petite pointe d'humour qu'elle a insufflée à ses dialogues au fil des pages qui adoucit la dureté des scènes.

Ce roman est un one shot mais je ne manquerai pas de lire la suite si l'auteure en écrit une sur d'autres personnages de cet univers.