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Extrait ajouté par Alyer 2024-01-22T11:43:32+01:00

- Bonté divine ! C'est-il donc vous, monsieur Bumble ? dit Mme Mann, qui passa la tête à la fenêtre en simulant adroitement des transports de joie. (Suzanne, faites remonter Oliver et les deux autres gamins, et lavez-les immédiatement.) Juste ciel ! monsieur Bumble, ce que je suis contente de vous voir, je vous assure !

Or, M. Bumble était un gros homme, et d'humeur colérique ; aussi, au lieu de répondre dans le même esprit à ces cordiales salutations, il imprima à la petite porte une terrible secousse, puis lui administra un de ces coups de pied comme seule en pouvait produire la jambe d'un appariteur.

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Extrait ajouté par Alyer 2024-01-22T11:36:46+01:00

On ne pouvait guère espérer que ce système de mise en nourrice produisît une récolte bien extraordinaire ni bien luxuriante. Le jour de son neuvième anniversaire, Oliver Twist était devenu un garçon pâle, maigre, plutôt petit, et de tour de taille nettement réduit. Mais la nature, ou l'hérédité, avait planté dans la poitrine d'Oliver un tempérament solide et vigoureux, qui avait eu toute la place nécessaire à son développement, grâce au régime alimentaire modéré de l'établissement ; et peut-être doit-on attribuer à cette circonstance le fait qu'il pût parvenu tout de même à son neuvième anniversaire. Toutefois, quoi qu'il en soit, c'était bel et bien son neuvième anniversaire ; et il le célébrait dans la cave à charbon, avec un groupe distingué de deux autres jeunes messieurs, qui, après avoir partagé avec lui une solide correction, s'y étaient vu enfermer pour avoir eu l'indicible audace d'avoir faim. Telle était la situation quand Mme Mann, la brave hôtesse du lieu, fut saisie de stupeur en apercevant soudain M. Bumble, l'appariteur de la commune, qui s'efforçait d'ouvrir la petite porte ménagée dans la grille du jardin.

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Extrait ajouté par Alyer 2024-01-22T10:56:13+01:00

Pendant les huit ou dix mois qui suivirent, Oliver fut victime de pratiques systématiques de trahison et de duperie. Il fut élevé au biberon. La situation famélique et le dénuement de l'orphelin nouveau-né furent dûment signalés par les autorités de l'asile aux autorités municipales. Les autorités municipales demandèrent en termes choisis aux autorités de l'asile s'ils ne se trouvait aucune femme présentement domiciliée dans leur << maison >> qui fût en état de procurer à Oliver Twist le soutien et l'alimentation dont il avait besoin. Les autorités de l'asile répondirent avec humilité par la négative. Sur quoi, les autorités municipales décidèrent, avec magnanimité et compréhension, qu'Oliver allait être << mis en nourrice >>, ou, en d'autres termes, qu'on allait l'expédier dans une annexe de l'asile, sise à quelque trois miles de distance, où vingt à trente jouvenceaux en état d'infraction envers la loi sur l'assistance aux pauvres se roulaient par terre toute la journée, sans être gênés par un excès de nourriture ou de vêtement, sous la surveillance maternelle d'une femme âgée, laquelle recevait les coupables moyennant une indemnité de sept pence et demi par semaine et par petite tête. Sept pence et demi par semaine représentent pour un enfant un fort honnête régime alimentaire ; pour sept pence et demi on peut avoir beaucoup de choses, bien assez pour lui charger l'estomac et lui donner des malaises. La personne âgée était une femme sagace et expérimentée ; elle savait ce qui était bon pour les enfants ; et elle avait un sens très aigu de ce qui était bon pour elle-même. Elle disposait donc de la plus grande partie du versement hebdomadaire pour son usage personnel, et réduisait la génération montante des pupilles à une portion encore plus maigre que celle qui lui avait été primitivement allouée. C'était trouver un fond plus bas que le fin fond et se révéler éminemment douée pour la philosophie expérimentale.

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Extrait ajouté par Alyer 2024-01-19T12:28:03+01:00

M. Sowerberry était un homme de haute taille, décharné, aux articulations proéminentes, vêtu d'un costume noir élimé, avec des bas de coton ravaudés de même teinte, et des souliers assortis. Ses traits n'avaient pas été prévus par la nature pour aborder un aspect souriant, mais il était en général plutôt porté à la jovialité professionnelle. Sa démarche était élastique, et son visage révélait une plaisante humeur quand il s'avança vers M. Bumble et lui serra cordialement la main.

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Extrait ajouté par Alyer 2024-01-19T12:23:31+01:00

M. Bumble avait été dépêché pour prendre quelques renseignements préalables, dans l'espoir de trouver un quelconque capitaine qui eût besoin d'un mousse seul au monde, et il rentrait à l'asile pour annoncer les résultats de sa mission, quand il rencontra sur le pas de la porte un personnage qui n'était ni plus ni moins que M. Sowerberry, l'entrepreneur de pompes funèbres municipal.

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Extrait ajouté par Alyer 2024-01-19T12:15:45+01:00

Quelle excellente illustration des vertus de l'habillement nous donne le jeune Oliver Twist ! Roulé dans la couverture qui jusqu'alors l'avait seule enveloppé, il aurait pu être l'enfant d'un noble comme d'un mendiant ; il eût été difficile au plus altier des visiteurs de hasard de lui attribuer sa place propre dans la société. Mais maintenant qu'il était enveloppé des vieilles robes de calicot jaunies par de longs services analogues, il était marqué et étiqueté, il trouvait tout de suite sa place : enfant de l'assistance, orphelin de l'asile, humble esclave famélique, destiné à traverser la vie parmi les coups et les bousculades, objet du mépris de tous, sans droit à la pitié de personne.

Oliver cria vigoureusement. S'il avait pu savoir qu'il était orphelin, abandonné à la tendre bienveillance des marguilliers et des administrateurs, peut-être eût-il crié encore plus fort.

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Extrait ajouté par Alyer 2024-01-19T12:07:35+01:00

Au nombre des édifices publics d'une certaine ville, qu'il sera pour mainte raison plus prudent de s'abstenir de nommer, et à laquelle je me refuse à donner un nom imaginaire, s'en trouve un que possèdent en commun, depuis fort longtemps, la plupart des villes, petites ou grandes, à savoir : un asile, ; et dans cet asile naquit, un jour d'une année que je ne prendrai pas la peine de citer, étant donné que cela ne saurait avoir la moindre importance pour le lecteur, du moins au cours de cette première phase des événements, le fragment d'espèce humaine dont le nom est placé en tête du présent chapitre.

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Extrait ajouté par Kura-kura 2022-08-25T08:59:54+02:00

Oliver criait de toute sa force. S’il eût pu savoir qu’il était orphelin, abandonné à la tendre compassion des marguilliers et des inspecteurs, peut-être eût-il crié encore plus fort.

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Extrait ajouté par Nadege-29 2021-06-04T15:54:08+02:00

Les souvenirs que les paisibles scènes champêtres éveillent dans l'esprit ne sont pas de ce monde, et n'ont rien de commun avec les pensées ou les espérances terrestres. Leur douce influence peut nous porter à tresser de fraîches guirlandes pour orner la tombe de ceux que nous avons aimés; elle peut purifier nos sentiments et éteindre en nous toute inimitié et toute haine; mais surtout elle ravive, dans l'âme même la moins méditative, la vague souvenance qu'on a déjà éprouvé de telles sensations bien loin dans le passé, et en même temps elle nous donne l'idée solennelle d'un lointain avenir, d'où l'orgueil et les passions de monde sont à jamais exilés. 

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Extrait ajouté par MeguyC 2019-09-12T16:30:54+02:00

«Oh ! dit le jeune homme en regardant du côté du lit, comme si ce cri lui eût rappelé qu'il y avait là une malade. C'est la fin, madame Corney. - Croyez-vous ? demanda celle-ci. - Je serais surpris que cela durât encore quelques heures, dit l'apprenti en taillant la pointe de son cure-dents. Elle a tout le système détraqué. Dites-moi, la vieille, est-ce qu'elle dort ?» La garde se pencha sur le lit pour s'en assurer et fit signe que oui

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