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Tout ça, c’est pour Kit. Je marcherais à travers le feu pour mon fils.
Afficher en entier— C’est ce que Rey dit.
Je pousse un rire lugubre.
— Il dit que nous sommes des âmes sœurs, tu arrives à y croire ? J’imagine qu’à Loremstein, ils croient à ce genre de choses.
— Flynn, c’est énorme.
Sadie contourne le canapé pour me rejoindre dans la cuisine.
— Tu ne le crois pas ?
— Je ne sais pas ce que je crois ?
J’aimerais le croire.
— C’est juste que le père de Kit a utilisé cette réplique avec moi tellement de fois dans le passé. J’étais naïf et amoureux pour la première fois et je l’ai cru. Il m’a brisé le cœur et laissé Kit sans père. J’ai passé les huit dernières années seul parce que je n’arrivais pas à faire confiance au moindre Alpha que je rencontrais.
— Et qu’en est-il de Reynard ? Tu ne lui fais pas confiance ?
Sadie me regarde dans les yeux, je sais qu’elle veut m’aider, mais j’aimerais qu’elle cesse de poser autant de questions.
Ma relation avec Rey est compliquée.
J’agite la main pour chasser le sujet.
— J’y vais à mon rythme, une chose à la fois.
— Non, tu ne peux pas continuer de repousser ce moment. Est-ce que tu lui fais confiance ?
Elle tend une main pour la poser sur mon épaule.
— C’est important Flynn. Probablement la question la plus importante à laquelle tu répondras de toute ta vie.
— Je veux lui faire confiance.
— Alors, pourquoi pas ?
— Parce qu’il est un Alpha.
Afficher en entierÉtrangement, je me sens rougir. Cet Oméga est en train de me dire ce dont j’ai besoin. L’audace ! Pourtant, autre que de l’orgueil, je me sens honteux.
Ça ne fonctionnera pas.
Afficher en entier—Sadie…
Je fronce les sourcils.
- Nous en avons déjà discuté.
- Ce n’est pas un mensonge, dit-elle d’un air buté, c’est de l’espoir. Tu n’as pas à te résoudre à ton sort aussi facilement, Flynn.
Afficher en entierAprès tout, les nouvelles de Loremstein m’appellent le « Prince Playboy » et le « Célibataire Alpha le plus convoité de Loremstein ». Les Omégas et les femmes se pâment d’admiration en me voyant… à chaque fois.
Avec un clin d’œil et un geste de la tête, je peux faire fondre le cœur des âmes les plus froides sur cette planète.
Du moins, c’est ainsi que ça fonctionnait avant.
Après trois heures au téléphone avec un représentant au service à la clientèle, je commence à douter de mon charme légendaire.
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