Omega House, Tome 5 : Fuir la maison

Une histoire assez mignonne bien que trop courte.

Bonne histoire, l'intrigue ce développe petit à petit. Les personnage sont attachant.

Un peu plus d'action dans ce tome-ci même si le scénario reste le même. Je trouve même ça un peu idiot, bien que courageux que Nathan aille affronté son frère seul... c'était quoi son plan si y'avait pas eu Dogde ? Car bon, les omegas restent très demoiselle en détresse dans cette série.

Dans ce tome on rentre un peu plus dans les violences que subissent les oméga. J'ai aimé ce tome plus que les autres

Le problème des abus sexuels est ici évoqué. Pour une fois, ce tome s'attaque au problème central de cette série, chaque fois suggéré dans les autres tomes.

C'était plutôt satisfaisant que pour pour une fois, les personnages parlent du problème central de ce tome, qui torturait tant Nathan. Même si c'est rapide et peu profond, ça reste ça en plus que ce qu'il y a dans les précédents livres. C'est assez sympa d'avoir une continuité dans les personnages.

Ici, j'ai bien aimé la force de Nathan, et la douceur de Dodge. Ils sont mignons.

Mais la fin devient tellement prévisible ...

Sinon à part ça, ça se lit toujours facilement et rapidement, et ça reste dans la lignée de toute la série.

Dans l'ensemble, je dois m'avouer déçue de ce cinquième tome. La raison principale ? La traduction qui laisse clairement à désirer. On se rend compte tardivement que cette traduction a été réalisée par un québécois vu certaine formulation. Je ne comprenais pas pourquoi quelqu'un avait pu laisser les unités de mesure américaine, au Québec (et Canada en général), ils utilisent encore ces unités. Et puis en voyant les termes "chandail" et "bon matin" ça fait tilt. Soit... mais je n'ai rien vu de tel dans les premiers tomes, alors ma question et incompréhension sont : pourquoi ne pas garder la même personne et même homogénéité ? Mais même sans ça, une relecture aurait pu être de mise quand je constate le nombre de mots manquants ou en trop, ou encore les fautes à l'impératif ou quand certains accords du participe passé pour Nathan se font au féminin. Et presque cerise sur le gâteau, on peut voir "A vingt-deux heures trente le lendemain matin [...]" J'ai relu plusieurs fois cette phrase pour être sûre que je ne m'étais pas trompée... Donc oui, je suis assez remontée ces accumulations qui ont rendu cette lecture vraiment moins plaisante.

Maintenant l'histoire, elle reste bonne mais pour moi certains points ne vont pas, notamment comment Nathan réagit avec Dodge, même s'il l'attire, avec ses traumatismes passés, il ne devrait pas accepter aussi facilement son toucher. On sait pourtant que ça fait des années qu'il souffre de son passé et des cauchemars qu'il fait, mais non il rencontre Dodge et pouf tout s'envole ou presque instantanément? Aussi la confrontation finale m'a paru trop facile, avec un dénouement bien commode pour tout le monde. Et enfin, autre chose bien facile et surtout sans explication par rapport à la grossesse : Spoiler(cliquez pour révéler)Nathan qui tombe enceinte alors qu'il assure qu'il ne pourra plus jamais avoir d'enfant, et pouf magie magie si... Bon ok, peut-être un mauvais diagnostic au départ, mais ç'aurait mérité des explications quand même.

Vraiment dommage, cette petite histoire aurait pu être vraiment bien si elle avait été mieux développée et mieux traduite/corrigée.