Extraits

J’aurais pu commettre l’irréparable.

Pour valider mon diplôme, c’est ma parole contre la leur.

Non, je ne suis pas un dossier en carton jaune poussin. J’ai un prénom, une âme, des émotions.

Aujourd'hui un étudiant est mort. Combien de suicides devons-nous attendre avant d'ouvrir les yeux sur ce qui se passe réellement dans les hôpitaux? Aujourd'hui un étudiant est mort et c'était celui de trop. Il ne s'est pas donné ma mort seulement parce qu'il lui étais imposé de travailler quinze heures par jour, ni parce qu'il subissait quotidiennement de la maltraitance de la part de sa hiérarchie. Quelle est l'origine de ces violences? Qui sont les agresseurs? Les victimes ont elle toujours le même profil? Pourquoi les étudiants ne réagissent-ils pas à ces violences? Pourquoi ne pas se rebeller, s'oppooser à son agresseur? Pourquoi se positionner en victimes et ne pas dénoncer? Pourquoi règne-t-il une loi du silence et pourquoi tolérons-nous ces violences?