On ne badine pas avec l'amour

"Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n’est qu’un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c’est l’union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux."

J'ai découvert Alfred de Musset au lycée et je dois dire que c'était une bien belle surprise ! Il y a bien souvent quelques touches d'humour et de comiques de situation dans ses histoires, et c'est toujours un plaisir de s'y attacher.

C’était à la fois drôle et romantique.

Triste et passionnant.

Ça se lit vite, et ça offre une vision panoramique de l’amour, qui nous fait remettre pas mal de choses en question.

Entre le jeu du chat et de la souris et Camille et Perdican il n’y a qu’un pas.

Quoi qu’ils aient fait, ils l’auront fait en étant eux même, et non pas un être inventé de toute pièce.

Pièce de théâtre en trois actes écrite par Alfred de Musset en 1834, cette oeuvre est souvent considérée comme l'une des plus remarquables. Elle mêle éléments de comédie, de drame romantique et de tragédie, explorant les thèmes de l'amour, de la trahison et de la désillusion.

Au cœur de l'histoire, nous trouvons Camille et Perdican, deux jeunes gens qui s'aiment depuis l'enfance mais qui, par orgueil et par jeu, refusent de reconnaître leurs véritables sentiments, ce qui entraîne malentendus et tragédies. Musset utilise leur relation pour critiquer la société de son temps, en particulier les conventions sociales qui entravent la sincérité des sentiments.

Le titre lui-même, "On ne badine pas avec l'amour", résume parfaitement le message de la pièce : les jeux de l'amour peuvent avoir des conséquences dévastatrices. Musset, avec une écriture poétique et incisive, illustre la fragilité des cœurs humains et la facilité avec laquelle ils peuvent être brisés lorsque les sentiments sont manipulés ou traités avec légèreté.

Les personnages secondaires, comme le curé Bridaine et Rosette, enrichissent la narration en offrant des perspectives différentes sur l'amour et en contribuant à l'évolution de l'intrigue.

Une histoire magnifique. Musset a une écriture d'une justesse et d'une finesse exemplaire.

J'avais bien apprécié Lorenzaccio mais alors cette pièce-ci c'est vraiment une autre histoire. Je n'ai absolument pas accroché aux personnages, aux dialogues, à l'intrigue etc.

La fin est précipitée, quasi ridicule mais qui fait écho au titre avec ironie.

Un classique à lire ou à vor mais clairement pas mon préféré

C'est un texte court qui se lit très rapidement. Le quiproquo fait tout le charme du texte et nous pousse à lire la suite. Le problème c'est que la fin me semble précipitée, il manque une montée en tension.

Lu dans un contexte universitaire, je n'ai pas été vraiment emballée par l'intrigue proposée par Musset, notamment par le fait que les personnages m'ont paru bien trop distants par rapport au lecteur.

C'est une pièce très courte, et qui se lit donc très rapidement et facilement. Mais cela empêche un développement plus fort des personnages, avec des scènes parfois concises.

J'aurais surtout aimé trouver encore plus la réflexion que Musset émet sur l'amour, et comment celui-ci le considérait à son époque et comment cela peut nous parler à l'heure actuelle.

Très belle tirade à la fin

Un classique dont je ne me rappelais plus la fin. A croire que je ne l'ai jamais lu.

On jongle entre la comédie et la tragédie. On ne sait pas sur quel pied danser.

Je ne m attrait pas du tout à ce dénouement.

Les personnages des Maîtres Barius et Bridaine m'ont bien fait rire.