On ne voyait que le bonheur

J'ai beaucoup apprécié ce roman, où l'on suit l'histoire d'un homme qui n'a pas été aimé. L'histoire est d'une grande tristesse, mais elle est tellement représentative de certaines vies, bien réelles hélas. Grégoire Delacourt a écrit un très joli roman qui fait réfléchir sur les relations familiales et nos sentiments humains.

L'écriture de l'auteur m'a de nouveau séduite. Le climat dans lequel nous débutons ce livre est assez déroutant, Grégoire Delacourt sait comment nous faire tourner les pages.

On nous livre une introspection d'Antoine, le personnage principal. On ressent énormément de malaise lorsqu'il revient sur son enfance, un mariage où il semble ne jamais avoir été l'acteur, s'en vient un geste d'une infinie violence que je n'arrive toujours pas à saisir…

Un bon moment de lecture…

On ne voyait que le bonheur ou pas.

Le titre et la couverture m'ont attirés, le résumé un peu aussi.

Antoine, le personnage principal, fait une introspection de sa vie. Lui , employé dans les assurances à l'habitude d'indemniser la vie des autres. Alors il décide de disséquer la valeur de la sienne : la rencontre avec sa femme, la naissance de ses enfants,....

Une introspection pleine de nostalgie, de mélancolie, et de tristesse (pour moi), car ne vous fiez pas aux apparences mais sa vie est loin d'être heureuse.

Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous spoiler l'histoire.

Dans l'ensemble j'ai bien aimé cette lecture, ce n'est pas un coup de coeur mais il m'a réconcilié avec l'auteur (je n'avais pas aimé "la liste de mes envies").

Un livre émouvant, un style déroutant de prime abord mais plus "lisible" ensuite, surtout la 3ème partie avec le travail de la jeune fille sur elle-même, sa renaissance. Un bon roman de Delacourt

Avec Delacourt, c'est simple.

On ouvre le livre avec un sentiment de légèreté. On imagine un livre "feel good" certainement à cause du titre et de l'image de couverture. On se prépare un petit nid douillet pour quelques heures de lectures agréables....

Et v'lan ! Ca valse, ça virevolte, ça fait tressaillir les tripes et pleurer dans les chaumières. Ca chatouille les émotions, ça hérisse les poils, ça remue le passé et ouvre des perspectives d'avenir. Ca ne laisse pas indemne.

On ne voyait que le bonheur est mon troisième roman de Grégoire Delacourt, le troisième à me secouer en profondeur. A travers une histoire humaine par excellence (avec ses hauts les plus lumineux et ses bas les plus noirs), l'auteur nous invite à nous positionner, à prendre notre place au coeur du roman, à faire un bout de chemin personnel aux côtés des personnages qui ressemblent tellement à nos voisins de paliers, à nos amis les plus proches, à notre concierge ou à nos collègues.

On ne voyait que le bonheur est une histoire de famille, celle d'Antoine et des femmes de sa vie, de ses parents et de ses deux enfants Joséphine et Léon.

C'est une vie remplie d'espoirs, d'attentes et de questionnements qui se retrouve stoppée nette par des événements tragiques.

C'est l'histoire d'un homme qui doit trouver sa place, comme fils, époux et père, comme professionnel et chômeur, comme humain tout simplement.

C'est l'histoire d'un lâche, qui pour une fois, a choisi d'agir et son acte a changé le cours des choses. (Mais l'a-t-il vraiment choisi ?)

C'est l'histoire de deux enfants entraînés malgré eux dans ce monde de grands auquel ils étaient si peu préparés.

C'est une histoire de rédemption et de patience, d'empathie et de pardon.

C'est une histoire bouleversante.

Par ses phrases courtes et percutantes, Grégoire Delacourt a le talent fou des conteurs contemporains qui nous embarquent dans leurs aventures en une seule phrase. Il réussit à inclure en quelques lignes toute la sagesse du monde et toute la profondeur des émotions. Il ose nous emmener au-delà des apparences, nous faire sortir de notre zone de confort et nous placer face au miroir de notre conscience. Il nous invite à la bienveillance.

"Je sais bien, depuis, que les femmes ne livrent jamais tout au premier regard. Elles gardent des provisions. Les hommes sont des affamés."

Alors, pour attiser votre curiosité, je garde d'autres mots pour mes prochains Delacourt qui ne manqueront certainement pas de m'émouvoir à nouveau.

Mouais ..je m’attendais clairement à autre chose, à mieux. Ça ne m’a pas spécialement touché.

Les phrases sont tellement longues et sans ponctuations au début du livre que j’ai failli décrocher ...

Il y a des belles phrases par la suite mais je ne suis pas convaincu par ce roman

Je n'ai pas été embalée ni par le style ni par l'histoire. Après La liste de mes envies je pensais trouver quelque chose de plus appréciable en lisant le résumé j'aurai pu aimer mais ce ne fut pas le cas, peut-être si j'en ai l'occasion de tester une troisième fois un livre de cet auteur.... Quand même.

Très difficile à lire. Je n'accroche pas avec ce style d'écriture. Soit des phrases sans verbe très courtes à la suite, soit une phrase d une page.

Puis j'ai lu les commentaires... Il y avait l air d'y avoir des choses bien. Puis par "respect" de l auteur j ai continué de lire. Les 2 premières partie "en diagonale" mais la troisième partie était interessante, attachante même... J'ai même trouvé l écriture plus fluide...

Finalement il mérite d'être lu...quand on le referme on pense à notre enfance, nos blessures mais et surtout notre bonheur

Livre très émouvant, dont tous les personnages m'ont beaucoup touchée. J'ai bien aimé avoir le point de vue de deux narrateurs, même si le point de vue de la fille était très dur à lire, ce qu'on peut comprendre au vu des événements. La fin est une belle leçon de vie.

C'était très émouvant, assez horrible quand on voit le désespoir de certains personnages. La proximité entre Antoine et sa soeur est touchante. J'ai bien aimé quand on voit le passage d'Antoine puis de sa fille pour arriver au même passage. Antoine et sa fille réapprennent à vivre. Un livre plein d'humanité.