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"- Je ne veux pas te donner ta liberté simplement pour que tu puisses t'éloigner de moi.

Je me fais l'effet d'un sale égoïste. A l'expression de son visage, je comprends que je n'aurais jamais dû dire ça.

- Demande- moi n'importe quoi d'autre, Jen. Je... je ne veux pas te laisser partir. Pas encore.

L'agacement se lit sur son visage; ses lèvres se pincent et ses yeux s'étrécissent.

- N'importe quoi d'autre ?

- Ce que tu veux. Je te le donnerai, sans poser de questions.

- D'accord.

Elle prend une profonde inspiration, comme si elle avait besoin de se donner du courage.

- C'est toi que je veux."

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JE N’AI PAS ENVIE DE LA LAISSER PARTIR.

Je ne supporte pas l’idée qu’elle s’apprête à me quitter. Je me suis laissé guider par la vie, partant du principe qu’elle serait toujours à mes côtés : à travailler, à vivre, à discuter, à rire et, parfois, dans ces rares moments dont on ne parle jamais, quand on se retrouve seuls, très tard dans la nuit, à pleurer avec moi.

Allongée dans mon lit, son corps enroulé autour du mien comme une vigne autour d’une treille, alors que je sens ses mains dans mes cheveux et son souffle dans mon cou, elle me fait me sentir tellement vivant que j’ai envie de lui avouer ce que je ressens, ce qu’elle me fait ressentir.

Mais je n’ai jamais eu le courage de le faire.

Et, à présent, elle va s’en aller. Elle dit qu’elle veut que je lui rende sa liberté, comme si je la retenais, comme si je la freinais. Je ne peux pas m’empêcher d’être vexé, même si je sais que je ne le devrais pas. Cela n’a rien à voir avec de l’ingratitude : elle m’est reconnaissante de tout ce que j’ai fait pour elle. Et j’en ai fait beaucoup. Trop, probablement…

Je suis rongé par la culpabilité. Je l’ai d’abord aidée parce que je me sentais coupable. En réalité, c’est ma faute si elle a abandonné sa famille, si elle s’est retrouvée toute seule, sans ressources, luttant pour s’en sortir, acceptant de subir ce qu’aucune femme ne devrait vivre. Et ce, jusqu’à ce que je réapparaisse dans sa vie, tel un prince charmant sur son cheval blanc, pour la sauver d’une situation merdique.

À mesure que le temps a passé, la culpabilité s’est estompée pour se muer en quelque chose d’autre.

Quelque chose de vrai.

Il faut que je sois franc, que je lui dise ce que je ressens. J’ai désespérément besoin d’elle. Si elle s’en allait, j’aurais l’impression de perdre une part de moi-même. Je ne peux pas prendre ce risque. Je crois – ou plutôt je suis presque certain – que je suis amoureux d’elle.

Mais je suis la dernière personne avec qui elle devrait être. J’ai un don pour faire du mal à ceux dont je suis proche. Je ne pourrais pas lui faire ça, il n’en est pas question.

Mais je ne peux pas non plus la laisser s’en aller.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/

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Jen et Fable :

"- Je ne suis pas la seule à vouloir que tu restes.

Je n'ai pas besoin de répondre. Je sais de qui elle parle. Il souhaiterait que je reste ici indéfiniment. Je ne lui ai pas encore dit que j'allais partir. Je l'en informerai ce soir.

Enfin, j'espère...

Il me fournit un toit et un boulot, et ce, sans contrepartie, ou du moins, c'est ce qu'il prétend. Mais je le crois. Une partie de moi, profondément enfouie, souhaiterait qu'il y mette des conditions et que celles-ci m'attachent à lui et nous lient, jusqu'à ce qu'on ne fasse plus qu'un, un seul mot. On ne serait plus seulement "Jen" et "Colin".

On deviendrait "JenetColin".

Mais ce n'est pas près d'arriver.

Alors si je ne peux pas l'avoir -et je ne devrais pas le désirer, comme je n'aurais pas dû rester dépendante de lui pendant si longtemps- je réclame ma liberté pleine et entière."

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A présent, je me débats, essayant de passer sous ses bras, mais en vain. Je ne parviens pas à me libérer. Je suis prise de panique, et la peur me monte à la gorge. J'entrouve les lèvres, sur le point de crier. Il plaque sa main sur ma bouche, me réduisant au silence.

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Ses cauchemars se font de plus en plus fréquents, et je suis inquiète. Ils l’épuisent. Le temps est censé guérir les blessures, pas les aggraver.

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Elle laisse échapper un soupir agacé.

— D’accord. J’ai besoin d’une voiture pour aller à Sacramento. Je ne peux pas te demander de m’emmener ; ce serait le comble du mauvais goût. Alors j’espérais pouvoir emprunter ta voiture pour la journée.

Elle a perdu la tête ! Comme si j’allais la laisser conduire ma voiture dans un endroit qu’elle ne connaît pas, et le fait qu’elle me demande de l’emprunter est déjà de mauvais goût. Je sais où elle veut en venir, mais je veux entendre ses explications.

— Pourquoi tu ne peux pas me demander de t’emmener ?

— Eh bien… parce que j’abandonne la maison et le boulot que tu m’as si généreusement offerts, pour me lancer dans l’inconnu ?

Elle éclate d’un rire frénétique. On dirait presque une démente.

Elle est visiblement très stressée, et son stress est communicatif.

En tournant pour entrer dans ma rue, je réponds calmement :

— Je suis toujours ton ami, Jen. Tu as fait tellement pour moi. C’est la moindre des choses.

Elle rit de plus belle, mais son rire ne laisse pas transparaître la moindre hilarité.

— J’ai fait beaucoup pour toi ? De qui tu te moques ? Tu as toujours tout sacrifié pour moi. Tu es mon chevalier blanc, toujours à voler à mon secours. Qu’est-ce que j’ai jamais fait pour toi ?

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JEN

IL ME REGARDE COMME SI J'AVAIS PERDU LA TÊTE, CE QUI est probablement le cas. Je ne sais pas ce qui m'a pris de dire ça. Il va me repousser, je le sens. Je ne le blâme pas. Ça ne pourrais pas fonctionner entre nous. Je le sais pertinemment et lui aussi. Je lui cache quelque chose que je ne pourrai jamais lui avouer. Cette seule raison suffit à démontrer qu'on ne pourrait pas avoir de relation amoureuse.

Mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Il fallait que je lui dise. Je crois qu'il a secrètement envie de moi, lui aussi.

Il baisse les yeux et laisse échapper un rire d’auto-dénigrement. Il finit par dire :

- Tu n'as pas envie de moi. Fais-moi confiance.

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Prologue

I don’t want to let her go.

She’s going to leave me and I can’t stand the thought. I’ve been coasting through life, confident with the fact that she’s always there. Working with me, living with me, talking with me, laughing with me, and sometimes, in those rare moments we never talk about, late late at night when we’re all alone, crying with me.

Lying in my bed, wound around me like a vine wrapped around a trellis. Her hands in my hair and her breath on my neck, making me feel so alive I want to tell her how I feel. Tell her what she makes me feel.

But I’ve never had the courage to confess.

Now, she’s leaving. Wants her freedom, she claims. As if I’ve been holding her down, holding her back. I’m offended when I know I shouldn’t be. She’s not ungrateful. She appreciates everything I’ve done for her. And I’ve done a lot—probably too much.

Guilt eats away at my insides. I started doing everything for her out of that sense of guilt. Truthfully, it’s my fault she left her family. My fault she ended up all alone, on her own, struggling to make it until I swept back into her life like some sort of Prince Charming on my mighty steed, saving her from a world of shit.

As time went on, the guilt I felt slowly but surely morphed into something else.

Something real.

I have to be honest and tell her how I feel. I need her. Desperately. Losing her would be like losing a part of me. I can’t risk it. I think…holy shit, I’m in love with her.

But I’m the last guy she should be with. I have this way of ruining those I’m closest to. No way could I do that to her.

No way can I let her leave me either.

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