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— Quel sujet ? Je t’ai dit ce que tu voulais savoir.

— Alors ils pensent que tu veux te frayer un chemin dans mes sous-vêtements.

Elle bute sur le mot « sous-vêtements », ce qui est très mignon. Elle m’observe pendant une minute d’un regard intense.

— Et si je te disais que je n’en porte pas ?

Je suis tellement surpris par ses paroles que je m’étrangle à moitié. Je me mets à tousser si fort que je suis obligé de me plier en deux pour reprendre mon souffle, les mains sur les genoux tandis que je contemple la pelouse couverte de rosée devant moi.[...]

— Et ? dis-je en m’éclaircissant la gorge.

Puis, quand je retrouve enfin ma voix, j’ajoute :

— Tu en portes ? Des sous-vêtements ?

[...]

Elle sourit. Putain, elle est mignonne.

— Oui. Désolée. C’était juste une taquinerie.

Vous parlez d’une déception.

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— Tu veux aller dîner quelque part ?

— D’accord.

— Puis au cinéma ?

Elle hausse les épaules.

— Pas vraiment. J’ai du mal à rester assise pendant toute la durée d’un film.

Elle fait une petite grimace devant mon silence.

— Je n’aime pas perdre mon temps.

— Alors aller au cinéma avec moi est une perte de temps ?

Je suis presque vexé.

— Oui, si je pense que je pourrais passer plus de deux heures à discuter avec toi à la place.

Elle affiche un sourire pensif et ça y est, je suis fichu.

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P. 75

J'ai le choix entre ça et le regarder pendant qu'il travaille.

Je lui lance un regard furtif puis me mets à l'observer attentivement. J'ai le souffle coupé à la vue de celui qui se tient devant moi. Il a les sourcils froncés par la concentration, la bouche pincée, et ses jolis yeux verts s'étrécissent tandis qu'il observe l'écran de son ordinateur portable. Ses doigts se déplacent sur le clavier à une vitesse impressionnante et il lève soudain les yeux, me surprenant à l'observer.

Ses doigts s'arrêtent et je baisse rapidement les yeux, regardant les mots qui s'étalent devant moi sans les voir.

Dans ma poitrine, mon coeur bat la chamade.

Il ne se remet pas à taper tout de suite et je prends conscience que c'est parce qu'il m'observe toujours. Je sens son regard peser sur moi, brûlant ma peau, me donnant envie de me tortiller sur ma chaise. Je refuse de lever les yeux et pose les coudes sur la table pour pouvoir caler ma joue sur mon poing, dissimulant mon visage.

- Ca doit être intéressant, ce que tu lis, dit-il d'une voix trainante?

Je ne peux pas me cacher. Il m'a percée à jour.

Je murmure :

- Fascinant.

Je ne suis même pas sûre de savoir ce que je suis en train de lire. Les mots sont flous sous mes yeux embrumés. Je ne parviens qu'à penser à lui. Owen, qui me regarde et me taquine. A l'odeur de son parfum, de son savon, de son shampoing ou de tout autre produit qu'il utilise et qui titille mes sens. Cette odeur d'automne qui me rend plus folle à chaque inspiration.

- De quoi ça traite ?

Je refuse toujours de le regarder.

- Tu ne ferais pas mieux de t'occuper de ton propre travail ?

- Désolé.

A présent, il paraît irrité.

Génial...

- Je voulais juste faire la conversation.

- Tu ne veux pas avancer sur ce papier pour pouvoir rejouer dans ton équipe ?

Je finis par laisser retomber ma main et je le regarde. Je l'observe vraiment, et je peux voir que mes paroles ont un effet sur lui.

Il n'a pas besoin de me chercher alors qu'il devrait utiliser son temps de façon plus utile.

- Tu as raison.

Il pousse un gros soupir et se remet à taper, ses doigts cliquetant sur les touches.

- Garde-moi sur le droit chemin, Chelsea. Je crois que je vais en avoir besoin pendant ces quelques semaines ou mois à venir. Je vais avoir besoin de toi.

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— Les paroles me font penser à toi, dit-il doucement.

Je me tourne vers lui, abasourdie.

— Comment ça ?

— La chanson s’appelle Blossom. Depuis que tu m’as dit que ton deuxième prénom était Rose, chaque fois que j’entends les mots « rose », « fleur », « bouton » ou « floraison », je pense à toi.

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— Hé, Chel’s ?

— Oui ?

— La tenue que tu portes en ce moment, mets-la ce soir.

Je tends le bras et cède à la pulsion de passer mon doigt sur son épaule pour suivre le contour de la bretelle. Elle a la peau très douce. Je me demande si c’est le cas partout ailleurs.

— Elle me plaît beaucoup.

Un frisson la parcourt. Je le sens sous mes doigts, et le fait de savoir l’effet qu’ils ont sur elle fait battre mon cœur à toute vitesse dans ma poitrine.

Incroyable.

Je suis tellement entiché de cette fille que c’en est effrayant.

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P. 184-185

- Et si j'étais allergique à l'ail ?

Owen se retourne et me regarde, ses yeux verts écarquillés.

- Ce n'est pas le cas, si ?

Je secoue lentement la tête et esquisse un sourire.

- Non.

Il pousse un profond soupir de soulagement.

- Tu m'as fait peur pendant un instant.

Je doute lui avoir fait peur.

- Mais maintenant, mon haleine va sentir l'ail.

- Ce n'est pas grave. La mienne aussi.

Il attrape la louche dans la sauce soja et en ajoute dans son bol.

- Quand je t'embrasserai plus tard, ça n'aura pas vraiment d'importance. On sentira l'ail tous les deux.

Je pourrais jurer que mon coeur s'est arrêté de battre. Il a annoncé qu'il allait m'embrasser d'un ton désinvolte, comme si ça n'avait aucune importance. Ce n'est peut-être pas le cas pour lui, mais pour moi...

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Il avance dans ses devoirs bien plus vite que je ne le pensais. Je savais qu'Owen était intelligent. J’ai assez étudié son dossier pour savoir qu’il a simplement besoin de se concentrer et de s’appliquer. Ses notes antérieures le montrent. Le fait d’entrer à l’université peut avoir cet effet sur les gens. Il y a tellement de choses nouvelles à apprendre que c’est parfois trop, et les étudiants réussissent ou échouent.

Moi, j’ai réussi. La structure et la complexité des cours, tout ça m’a tellement enthousiasmée que je me suis plongée dans les études tête la première, sans regarder en arrière. Tout le monde se fichait de mon âge, ici ; mon passé n’importait pas. Je pouvais me fondre dans la masse, devenir quelqu’un de nouveau, de libre.

Mais je ne suis pas libre. Je suis toujours entravée par la culpabilité que je ressens envers ma mère et la colère que suscite mon père en moi. Au fond, je suis toujours cette petite fille effrayée, trop intelligente pour son propre bien, qui n’ose pas se laisser vivre de peur d’être blessée.

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Je peux sentir la chaleur de son corps et l'odeur enivrante qu'il dégage. Un mélange de fumée et d'épices, d'air frais et de pommes croquantes. Il sent l'automne.

L'automne à toujours été ma saison favorite.

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— Garde-moi sur le droit chemin, Chelsea. Je crois que je vais en avoir besoin pendant ces quelques semaines ou mois à venir. Je vais avoir besoin de toi

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— Pourquoi tu as besoin de retrouver ta place dans l’équipe ?

...

— Ils ont besoin de moi.

...

— Alors, écris à ce propos.

Je lui demande de nouveau :

— Quoi ?

On croirait entendre un disque rayé.

— Écris à propos du fait que ton équipe a besoin de toi. Ce sera ton premier écrit pour ton dossier.

Chelsea sourit, l’air très satisfaite.

— Et de rien.

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