Nevia accroche l’attention sous son passage et elle ne paraît même pas s’en apercevoir. En fait, lorsqu’elle arrive au pas de la porte, son dernier regard est pour moi. Venimeux. Dévastateur.
Ah. Bon sang.
Là.
C’est ça qui la rend putain de belle à mes yeux. Et c’est à ce moment précis que je la remarque pour la première fois.

D’aussi près, je distingue ses iris et comprends ce qui m’a interpellé tout à l’heure. Nevia est d’une beauté à couper le souffle, toutefois elle semble vide. Sans vie. Et ça me procure un chagrin que je n’explique pas.

— Je préfère être clair sur une chose. Je ne fais pas dans le romantisme. Je baise. Je donne sans compter, mais je n’aime pas. Si c’est de l’amour et de la tendresse que vous cherchez ce soir, alors vous vous êtes arrêté sur le mauvais orc.

Tu sens comme la maison...

Pourquoi ai-je l'impression d'avoir quitté une prison pour une autre ?
L'unique point positif est que cette fois, elle sera là.
Je ne serai plus seul.

Je ne veux pas mourir ici.
Je ne veux pas abandonner.
Il faut que je m'en sorte.

Quelque chose bat à l'intérieur de moi. Quelque chose que j'ai du mal à contenir.
Soudain, une voix familière presque oubliée hurle dans mon esprit.
à moi. à moi. à moi.

Ils veulent un monstre.
Je leur donnerai un monstre.

« Ma domestique remarque ma bonne humeur alors qu’elle m’interroge au sujet du prince impérial. À plusieurs reprises, elle répète que j’arbore le regard d’une femme amoureuse. Si seulement elle savait. »

« —  Alors que voulez-vous faire, commandant ?
Il avale un autre calice d’une seule traite.
—  Mais danser, voyons.
Je grimace.
—  Ce n’est pas ce que les jeunes femmes comme toi apprécient ? »

« Enveloppé dans une tenue d’une simplicité déconcertante, Kellan m’apparaît, un sourire aux lèvres. Ainsi, il ressemble à n’importe quel garçon, jeune, beau et plein de vie.

—  Je n’aime pas te voir pleurer, Astra, finit-il par lâcher dans un souffle.

Interdite, je rabats mon manteau sur ma poitrine.

—  Habille-toi, je vais te faire sourire à nouveau. » 

« Dans une autre vie, je l’aurais aimé, mais dans celle-ci, je n’ai pas d’autre choix que de le trahir. »

« - […] je refuse que tu perdes dix ans de ta vie à te faner dans ces rues sales !
— Je ne me fanerai pas.
Pas avec toi à mes côtés. »

« — Tu as vu les lèvres de cette fille ? Elle t’aurait avalé tout cru !
— C’était le but !
[…]
— Oh, arrête, ça n’avait rien de sexy, marmonnai-je de mauvaise foi. On aurait dit une ventouse ! Tu devrais me remercier, je t’ai sûrement sauvé d’une tendinite aiguë.
— Une tendinite aiguë ?
— Oui, ta bite se serait tordue sous l’aspiration. Quoique… Il y a un tendon dans une bite ?
Tout en feignant une réflexion profonde, je me tournai vers le plus âgé et le plus sage de nous trois.
— Bernie, d’après vous ? »

Extrait de 
Rock'n Shadow
Elle Séveno

"Mon mentor. Mon meilleur ami. Mon tuteur. Celui pour qui je craquais complètement et pour qui j'étais invisible… à part en mission."

« — Impressionnant…

— C’est la branlette, ça muscle le poignet.

— Et élégant, avec ça.

— Je suis un poète dans l’âme. »

Extrait de 
Un Geek pour Noël
Amanda Bayle

« Ce n’est jamais trop tôt pour les décos de Noël ! Quand tous ces abrutis comprendront-ils enfin ça ? »

Extrait de 
Un Geek pour Noël
Amanda Bayle

La silhouette sentit son souffle s'accélérer quand elle jeta un œil vers le bas : la cour intérieur lui donnait le vertige. Elle se détourna vivement et un bout de son capuchon glissa. Il dévoila une oreille allongée, pointue, d'une couleur claire. Des mèches de cheveux apparurent aussi, plaquées en arrière contre son crâne. Ils étaient longs et courts, bruns et blonds... Ils étaient tout et rien dans la nuit et sous la pluie. Elle, cette silhouette, était tout et rien à cet instant.

« – Les pipes me manquent, déclare Hunter une heure plus tard.
Sa voix mélancolique me fait éclater de rire, manquant me faire trébucher sur le tapis de course. Ça fait une semaine qu’on ne s’est pas vus et, à l’évidence, sa vie de moine est inchangée.
– Je suis navrée de l’entendre.
– C’est à ma queue qu’il faut dire ça, répond-il.
Je ricane et baisse les yeux. Je ne peux pas nier que son paquet est assez impressionnant sous son jogging.
– Je suis sincèrement navrée pour vos problèmes, Monsieur le pénis d’Hunter, je déclare d’une voix solennelle.
– Il apprécie, merci, dit Hunter en hochant la tête. »

Hunter & Demi :
- T’es accro au sucre, je crois, je dis simplement.
- Non c’est juste que j’aime avoir quelque chose dans la bouche.
- Ok, je ne vais même pas faire de commentaire sur ce que tu viens de dire.

— Maintenant que nous sommes amis, si tu me disais la vérité à ce sujet ? Pourquoi ta peau brille-t-elle comme ça ?
Je déglutis en faisant un pas en arrière. — Je n’aimerais mieux pas, répondis-je.
Il s’avança. Je reculai. Nous continuâmes cette petite danse jusqu’à ce que mon dos rencontre la rigidité du bois. J’étais piégée. — Tu préférerais que je devine ?
— Non.
— J’ai un excellent esprit de déduction.
— Garde-le pour toi.
Ses yeux étincelaient avec férocité. Qu’est-ce qui m’embarrassait le plus ? L’éclat de ma peau ou son regard pervers ?
[…]
— On appelle ça « irradier ». Seules les femmes de notre espèce le font. Les hommes déploient leurs ailes, c’est ce qu’on appelle « faire de l’aile ».
Il attendit en silence que j’aille plus loin. Je passai la langue sur mes lèvres avant d’avouer :
— Ça arrive lorsqu’on veut attirer quelqu’un. 

— À quoi est-ce que tu penses dans ta petite tête ?
— Je me demandais pourquoi tu étais si gentil avec moi, répondis-je.
— Qu’est-ce que je pourrais faire d’autre pour t’attirer dans mon lit ?
Je le dévisageai, bouche bée. Il m’adressa un sourire en coin.
— Je plaisante, Plume.
Je lui donnai un coup sur le torse, mais je le regrettai immédiatement en me souvenant que Luc et l’autre garde nous observaient. J’espérais qu’ils n’allaient pas dégainer leurs armes et me mettre en joue pour avoir agressé leur patron. Comme ils ne réagissaient pas, je me détendis. Jarod se frotta la poitrine.
— Les anges sont des êtres tellement violents !
Je levai les yeux au ciel et son expression s’adoucit. Il reprit :
— Sincèrement ? J’ai essayé d’être méchant avec toi et tu es restée…
Ses doigts glissèrent furtivement vers ma taille, puis il ajouta :
— Peut-être que si je suis gentil, tu prendras peur et tu partiras. 

— Tu entends quoi par particulier ?
Il se gratte la nuque.
— Eh bien… Des personnes comme moi, élude-t-il.
— Comme toi ? C’est-à-dire ?
— Des tarés ? propose Starla.
— Des moldus ? renchérit Lysander.
Sacha pouffe.
— Très drôle, la référence à Harry Potter ! Attendez, vous aussi vous avez un Poudlard ?
Starla claque sa langue, agacée.
— C’est bon, j’abandonne.
— Ça veut dire non ? insiste-t-il, penaud. 

 Le plus grave dans toute cette histoire, c’est lui, dis-je en désignant Sacha. Les humains ne sont pas censés connaître notre existence, sauf certaines exceptions.
— On a qu’à le liquider, propose le démon. — Ou le vendre au marché noir, tente Starla.
Le visage de Sacha devient livide. Il me lance un regard plein d’espoir.

« Je profite de l’instant autant que je peux, presque avec innocence. Plus rien ne semble exister, plus d’entraîneur avec une relation ambiguë portée par une tension sexuelle, […], plus de massacres, plus d’épidémies mortelles... Juste nous, enfermés dans une bulle réconfortante, où nos émotions et désirs nous guident. »

Extrait de 
Dahlia Brooke tome 1 -
Caroline Mertz

« Si elle me menait en bateau, je la mènerais en jet-ski, un moyen de locomotion plus violent, où les chocs des vagues peuvent nous éjecter dans l’eau, sans le moindre remords. »

Extrait de 
Dahlia Brooke tome 1 -
Caroline Mertz