Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Mais parfois, il m’arrivait d’aller plus loin et de me demander comment je ferais. Allongée sur mon lit, je passais en revue tout le matériel dont je disposais chez moi, à portée de main. Arme à feu ? Non. Il n’y en avait jamais eu sous notre toit. Et je ne saurais même pas où m’en procurer une. Bon, la pendaison alors ? Mais avec quoi ? Où ça ? Même en ayant la réponse à ces deux questions, je ne supportais pas l’idée que quelqu’un découvrirait mon corps... oscillant... à quelques centimètres du sol. Je ne pouvais pas faire ça à mes parents.
NON. Non non ! Je n’ai pas envie de te sauter. Je t’aime d’amour, voilà tout. Depuis quand est-ce que tout se résume à qui on a envie de sauter ? Depuis quand n’a-t-on le droit d’aimer que la personne qu’on a envie de sauter ? C’est ridicule, Tiny ! Je veux dire, merde ! On s’en fout du sexe, non ? Les gens se comportent comme si c’était l’activité la plus importante de la vie...mais c’est des conneries. Comment nos intelligences humaines pourraient-elles tourner uniquement autour d’un truc que même les limaces font entre elles ? Bien sûr, savoir qui on a envie de sauter et parvenir ou non à ses fins, c’est important, sans doute. Mais ce n’est pas l’essentiel. Tu sais ce qui compte vraiment ? Savoir pour qui on serait prêt à donner sa vie. Pour qui se réveillerait-on à 5h45 du mat sans se poser de questions ? De qui serait-on prêt à essuyer la morve quand il gît ivre mort par terre ?
Nous avons besoin de toucher ceux que nous aimons presque autant que de respirer. Je n’avais jamais mesuré l’importance de ce contact, de son contact.. avant d’en être privée.
« - Et puis, ma mère, est comme une planète en queue de système solaire : lointaine.
Je l’aime mais je n’ai aucune idée de ce qu’elle a vraiment dans le crâne. »
Il m’attire contre lui et m’enveloppe complètement dans ses bras, enfouissant sont visage dans mes cheveux, et pressant ma joue contre son torse, si fort qu’aucune lumière ne filtre entre nos deux corps.
- Ne meurs pas, murmure-t-il.
- Promis.
« - Ce soir-là, Park enregistra une cassette avec la chanson de Joy Division dessus, en boucle.
Il a vidé tous ses jeux électroniques et la commande de la voiture téléguidée de Josh, et puis il a appelé sa grand-mère pour lui dire que tout ce qu’il voulait pour son anniversaire, c’était des piles AA. »