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Commentaires de livres faits par Ophie

Extraits de livres par Ophie

Commentaires de livres appréciés par Ophie

Extraits de livres appréciés par Ophie

date : 06-10-2022
C'est totalement par hasard, le lendemain de sa sortie, que je suis tombée sur ce nouveau roman de Melissa Da Costa. Ayant adoré ses précédents volumes, je l'ai acheté sans hésiter. Je viens tout juste de le terminer.

Il faut savoir tout d'abord que ce nouveau roman est aux antipodes des précédents. Les romans de Melissa Da Costa sont toujours tournés vers l'esprit de l'Homme, les méandres de sa psychologie ; néanmoins, ici, il n'est pas question de reconstruction, mais de démolition. La perversité des Hommes est dépeinte dans ses plus profondes lignes.

Ce roman est terriblement addictif. Mais il est d'une cruauté sans limites. Durant ma lecture, je n'ai éprouvé que détresse, terreur, dégoût, répulsion, haine, horreur ; tant de sentiments qui m'ont conduite à me sentir dérangée et bousculée tout du long, en ayant pourtant beaucoup de mal à décrocher. Dès que je m'interrompais, j'avais du mal à reprendre pied avec la réalité. Car, dans le fond, l'écriture de Melissa Da Costa a ceci d'incroyable qu'elle nous emmène totalement ailleurs.

Je ne sais pas trop comment classer ce roman, ni comment l'évaluer. Je viens de le terminer et tout se bouscule dans ma tête. Je suis révulsée par la noirceur de ce roman, je suis chamboulée par son final, je suis perturbée au plus profond de mon être par ce déversement de perfidie humaine.
Si j'ai beaucoup appris et beaucoup éprouvé pendant ma lecture, ce roman ne fera malgré tout sans doute pas partie de ceux que je relirai un jour. Le malaise qui m'a étreinte tout du long est sûrement trop puissant pour que j'aie envie de le ressentir de nouveau. Et en fin de compte, c'est probablement là qu'est le véritable coup de maître : nul doute que c'est ce que l'auteure cherchait à faire ressentir à ses lecteurs.
Oui, ce roman est dérangeant et perturbant. Oui, cette lecture bouleverse, terrifie, chamboule, heurte. Oui, ce livre est une pépite. Mais une pépite à dévorer une unique fois, le cœur et l'esprit bien accrochés, parce qu'on prend une sacrée claque.

En conclusion, Melissa Da Costa sait encore une fois, et dans un tout autre registre, surprendre, retourner les esprits, faire réfléchir, et surtout, s'imposer comme une auteure de référence.
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C'est avec un enthousiasme non feint que je me suis empressée d'acheter le nouveau Dicker le jour-même de sa sortie française.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'auteur maîtrise avec brio les retournements de situation et une addictivité sans pareille.
Dicker ne change pas une formule qui a déjà fonctionné : on est attirés, happés, l'auteur nous fait réfléchir, nous questionner, alterne sans cesse le présent et les retours dans le passé ; il nous tient en haleine jusqu'au dernier point. C'est donc un très bon policier, rondement mené. Je me suis amusée à élaborer des hypothèses et je suis dans un sens ravie de voir que j'avais peu à peu réussi à avoir des soupçons sur le véritable coupable.

Une fois encore, une valse de nombreux personnages se tournent autour sans forcément se rencontrer, mais qui, finalement, tissent tous des liens entre eux, volontairement ou non.
Je me suis prise d'affection pour Alaska, personnage éponyme, victime non seulement de meurtre, mais également de tout un tas d'autres personnages lors de son vivant. Pourtant,
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même elle recèle une part d'ombre, avec la suggestion du crime parfait, dont elle sera finalement la victime...
. C'est un personnage très touchant, une jeune fille qu'on aurait sans doute eu envie de rencontrer.
J'ai aussi beaucoup apprécié Perry Gahalowood. Ayant lu L'Affaire Harry Québert il y a un bon bout de temps, retrouver le "sergent" bourru mais au grand cœur m'a fait plaisir, d'autant plus que le duo Marcus / Perry fonctionne fichtrement bien.

A travers son enquête, Dicker distille des éléments qui font écho à notre société, surtout à la société américaine des années 90 : les erreurs judiciaires, les bavures policières, la difficile acceptation de l'homosexualité, les jalousies dues au succès. Ces sujets sont abordés en toile de fond, faisant partie intégrante de l'enquête, pour établir un constat de la société de l'époque sans pour autant faire état d'un esprit moralisateur.

J'ai enfin beaucoup apprécié l'idée d'écrire pour réparer. C'est beau, fin, juste.
L'auteur met parfaitement en place le troisième tome, paru avant celui-ci : Le livre des Baltimore. De tous les romans écrits par Dicker, il reste d'ailleurs mon favori, au côté des Derniers jours de nos pères.

En bref, un nouveau très bon Dicker. J'apprécie toujours autant cet auteur, qui sème au gré de l'enquête des phrases pleines de bon sens et qui paraissent anodines mais toujours tournées de manière juste, voire poétique.

NB : Seul petit bémol pendant ma lecture : beaucoup de coquilles, c'est la première fois que j'en vois autant dans un roman, je pense. C'est sans doute dû au fait que ce livre est le premier de cette nouvelle maison d'édition fraîchement créée qu'est Rosie & Wolfe. Alors on pardonne (pour cette fois !)
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Un livre coup de coeur, un livre rempli d'humanité et de bienveillance.

Emile, atteint d'un Alzheimer précoce, se sait condamné. Pour fuir la sollicitude poussée à l'extrême de ses proches, il part en compagnie d'une inconnue, Joanne, pour son dernier voyage.

Ce voyage conduit par les deux héros est un voyage à la fois physique, spirituel et psychologique. Physique, car on parcourt de nombreux paysages aux côtés d'Emile et Joanne. Spirituel, car Joanne apprend à Emile à apprécier les petits moments de vie qui constituent un havre de bonheur tandis qu'Emile lui permet de reprendre pied dans la vie réelle. Psychologique, car on apprend par petites strates les raisons qui ont noyé Joanne sous un océan de tristesse et de douleurs.
A leur contact mutuel, au contact des autres protagonistes rencontrés en chemin et des coins de France visités, Joanne et Emile vont apprendre à se connaître, à s'ouvrir, à se confier. Ils vont réapprendre à vivre.

C'est un roman lent, posé. Tous les mots sont pesés ; et, bien que ce soit un volume conséquent (presque 850p en format poche), aucun moment ne traîne en longueur, aucun moment n'est en trop. Tout est mesuré, sonne juste, touche profondément l'âme. Il en ressort une vraie leçon de vie. Emile l'a bien compris : à trop s'inquiéter de son futur, on ne parvient plus à apprécier les instants présents. A cause de cette projection perpétuelle, l'âme d'enfant s'envole et l'insouciance et l'émerveillement qui lui sont propres s'éteignent. Savoir s'ancrer dans le présent permet de garder cet émerveillement du quotidien, qui dessine un bonheur, simple, mais véritable.

Chaque personnage apporte sa douceur au récit : Myrtille, la grand-mère bienveillante ; Pok, le chaton joyeux et curieux ; Joseph, avec son humanité et son authenticité ; Sébastian, avec sa curiosité et son enthousiasme ; Marjorie, avec sa prévenance de grande sœur ; et tant d'autres personnages rencontrés, qui font un bout de route avec les héros, qui ajoutent tant de poésie et de beauté au roman.

A n'en pas douter, un roman qui marquera mon esprit pour bien longtemps. A lire et relire, à conseiller vivement.
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date : 15-01-2022
Commencé hier, fini aujourd'hui, presque lu d'une traite. Si l'on peut noter une première qualité à ce roman, c'est l'addictivité. Je voulais absolument connaître le fin mot de l'histoire et je n'ai pas pu le poser avant d'en avoir lu la dernière page.

Je suis encore chamboulée par ce roman. Plusieurs fois, j'ai laissé couler mes larmes, j'ai ressenti la colère, le désespoir, la détresse, la tristesse, l'espoir, la rancœur...aux côtés des héros, et tout particulièrement de Théo.
C'est une chose assez étonnante finalement : ce livre me laisse à la fois un goût très désagréable dans la bouche mais également une sensation de soulagement, particulièrement pour Théo. L'auteure dépeint avec brio tous les sentiments qui peuvent étreindre une personne dans de pareilles circonstances.

Les relations entre les personnages sont à la fois très complexes et belles. J'ai particulièrement aimé le personnage de la petite Julie, parfaitement écrit, sa détresse d'enfant, le pilier qu'elle cherche en Joy, son incompréhension... Les scènes avec elle sont les plus émouvantes à mes yeux.
Chaque personnage a une force particulière dans le récit : Marine et sa douceur, Aurélie et sa prévenance, Maxime et la force de son amitié, le docteur et son recul empreint d'humanité. Finalement, il n'y a que Julien qui ne m'ait pas particulièrement touchée.

L'hommage que l'auteure rend à l'amitié et à l'amour (
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et également les faits dépeints...
) est ce qui donne tant de relief au récit.

En bref, un très beau roman, mais bouleversant. Un conseil : lisez-le à tête reposée, un jour où vous êtes serein et apaisé. Sinon, le récit risque de vous retourner le cerveau...
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date : 15-09-2021
Si j'ai eu un peu de mal à rentrer dans le récit, je me suis vraiment attachée par la suite, de plus en plus, à chacun des personnages qui font vivre cette histoire.

Cette histoire, c'est avant tout celle d'une famille, les Carpentier, dont les membres se retrouvent chaque été pour les vacances dans leur maison de Saint-Rémy. Le roman ne se contente pas d'aborder les relations familiales, il explore beaucoup d'autres thèmes tels que la perte d'un enfant, la séparation et le divorce, les actes manqués, l'amour et l'attirance, les mauvais choix, la maladie.
Tous les personnages ont quelque chose à cacher, quelque chose qu'ils pensent inavouable, dont ils ont peur ou honte. Ils sont tous attachants, énervants (surtout Mathilde !) par moments, ont tous une faille.

J'ai beaucoup aimé les personnages de Clarisse, Violette et Louise. Clarisse, qui pose un regard encore enfantin et naïf mais parfois mature sur les problèmes d'adultes. Violette, la sœur qui a perdu ses repères lorsqu'elle a perdu son amour de jeunesse mais qui est pourtant si lumineuse. Louise enfin, très touchante dans sa manière de se chercher, de se trouver, et dans sa crainte de l'admettre à ses proches.
Seule Mathilde m'a réellement énervée à peu près tout le long du roman. Il n'y a qu'à la révélation de son secret que j'ai enfin compris sa part d'humanité, sa fragilité à elle, et j'ai pu mieux la cerner.

Le cadre choisi pour le récit m'avait emballée dès la lecture du résumé, parce que j'habite en Provence et que je connais la ville de St Rémy. Même s'il y a peu de descriptions de la ville, j'ai pu facilement m'imaginer y être, au son des cigales, sous le si beau ciel d'été provençal.

Enfin, j'ai beaucoup apprécié la manière de l'auteure d'écrire l'histoire. Les allers-retours dans le temps sont judicieux, sont parfaitement maîtrisés, font un vrai lien avec le présent qui nous permet de comprendre chacun des personnages un à un.

En bref, la force de cette histoire, ce sont les liens qui unissent les personnages. Les secrets sont gardés et cachés pendant une bonne partie du roman, les disputes et chamailleries jalonnent l'histoire et les déceptions ou trahisons ponctuent le récit. Néanmoins, les liens qui unissent ces sœurs et leur mère dépassent tous ces problèmes de la vie, et montrent l'importance de l'amour d'une famille.
Je vous conseille fortement ce roman. Pour ma part, je m'en vais découvrir les autres livres d'Adèle Bréau...
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Dévoré presque d'une traite, j'ai ressenti un petit pincement au coeur hier en refermant ce troisième tome d'une belle trilogie. Si ma préférence demeure au 2nd tome, "Nous les magnifiques" conclut parfaitement cette saga.

Pour la première fois en 3 volumes, un point de vue interne nous est partagé, celui d'Alexandre (et par quelques rares moments de Sophie). S'il est intéressant de changer de perspective, cela ne m'a pas semblé indispensable, même si on comprend mieux ainsi le comportement d'Alexandre. En revanche, j'ai apprécié que les chapitres soient clairement découpés selon tel ou tel personnage.

Du côté des personnages, Claude, le père d'Anouck et d'Alexandre, est beaucoup plus présent dans ce tome-ci que dans les précédents. Néanmoins, l'histoire se centre principalement exclusivement autour d'Alexandre et de Sophie. Les personnages plus secondaires comme Pauline (la femme de Guillaume), Virginie, les parents de Marco, etc ne sont même pas mentionnés. Quant à Marco et Anouck, qui étaient 2 des personnages centraux dans les tomes précédents, ils ont été à mon goût trop délaissés au profit de la vie d'Alexandre. Je trouve ça réellement dommage car le ciment même de cette trilogie, c'est l'amitié et la notion d'amour familial. J'aurais donc vraiment aimé ne pas tourner presque exclusivement autour d'Alexandre.

Si ce tome conclut très bien la trilogie, il est à mes yeux un peu en dessous des deux premiers. Roman plus introspectif, il est principalement centré sur les problèmes qu'engendre la routine, que ce soit au sein du couple, plus largement de la famille, du temps qui passe, de l'oubli de vivre au profit de la survie face à un quotidien trop chargé...
Chacun des tomes a abordé à sa manière la mort, l'amitié, les déceptions, l'amour, le fait de grandir et d'évoluer, bref, le déroulé d'une vie. Chaque évènement peut donc trouver une résonance en ses lecteurs, car les héros sont des personnages comme vous et moi.
Une trilogie que je conseille.
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date : 15-08-2021
Si le premier tome était plus léger, jeunesse étant encore synonyme d'insouciance, ce second tome aborde la maturité de l'âge adulte avec tous les tourments qui peuvent en résulter.

J'ai retrouvé avec plaisir les personnages qui m'avaient tant touchée dans le premier tome. On retrouve Alexandre, marié et père de deux enfants, et dans une moindre mesure, Sophie. Marco est toujours fortement présent, toujours nonchalant mais dont l'égoïsme va être bousculé. Anouk, fidèle à ses principes, toujours animée d'une vigueur poignante de faire ce qui lui semble juste. Claude, le père médecin, bien rangé mais soucieux. Et puis, en toile de fond, le reste des personnages qui constituent les deux familles centrales.

L'auteure lance ses personnages dans la vie adulte de manière violente. Confrontés à de grands malheurs, chacun y fera face comme il peut, que ce soit par le déni, par la recherche de réponses parfois inexistantes, par le courage, par la fuite. Finalement, ce qui fera tenir tous ces personnages, c'est l'amour qu'ils se portent, la rage de vivre et la joie de vivre l'instant présent.

Davantage psychologique, les tourments et complexes de l'âge adulte sont retranscrits, à mes yeux, de la plus belle et la plus juste des manières. L'auteure vise avec précision, nous ébranle et nous touche au plus profond. Car ce que tous ces personnages vivent, personnages qui sont comme n'importe quel lecteur qui les suit, pourrait heurter n'importe qui.
J'ai tourné les pages de ce roman avec une vitesse folle, désireuse de suivre la fresque de vie d'Alexandre, Anouk, Marco, Sophie, Claude, et les autres.
Un 2ème tome encore meilleur que le premier, de par sa dimension psychologique importante et extrêmement juste.

NB :
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La "rédemption" de Marco, qui occupe une part très importante du roman, m'a particulièrement touchée. Il n'est jamais trop tard pour réaliser ses erreurs, mais parfois trop pour les rattraper. Le passage dans lequel il s'excuse envers Pénélope m'a tout simplement émue aux larmes.
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Etant particulièrement passionnée d'histoires d'amitié, de fresques familiales et d'aventure, le résumé m'avait tout simplement emballée. Pour diverses raisons, j'ai mis longtemps pourtant à le débuter, et longtemps également à rentrer dans l'histoire.

Le début du roman est un peu fouillis, on ne sait pas trop où l'on va. C'est notamment dû à la présence importante de quantité de personnages. J'ai eu personnellement beaucoup de mal initialement à me souvenir de qui était qui, quels étaient les liens qui unissaient tel et tel personnage... Mais, finalement, une fois les premières centaines de pages passées, j'ai complètement plongé dedans. Immergée aux côtés d'Alexandre, Anouk, Marco et les autres, j'ai suivi leur histoire d'amitié, leur histoire de famille, l'amour qui les unit.

L'histoire peut sembler banale, tout compte fait. Mais tout dépend de la manière de la dépeindre. Ici, Julie De Lestrange ne ménage pas ses personnages. Ils sont en proie aux bonheurs, aux tourments, ils se cherchent, se perdent, se trouvent, ... Tous, à leur manière, sont touchants et radicalement différents.

Dans le fond, le véritable tour de force de l'auteure est le caractère de chacun de ses personnages. Ils représentent autant la diversité que l'humanité. L'histoire est ce qu'elle est (et elle m'a personnellement beaucoup plu) et ce sont finalement les relations humaines qui la construisent. Comme un miroir de la vraie vie que nous vivons tous.
Je conseille vraiment cette saga.
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date : 09-05-2021
J'adore tout particulièrement les histoires d'amitié. C'est uniquement pour cette raison que j'ai acheté ce livre peu après sa sortie, sans connaître du tout l'auteure ni n'avoir jamais entendu parler de ce bouquin. J'en ressors extrêmement touchée.

Valérie Perrin, au fil de son livre, dépeint un arc-en-ciel d'émotions parfaitement complet. Tristesse, joie, regrets, colère, incompréhension, pitié, toutes y passent. On envie l'amitié de Nina, Adrien et Etienne. Qu'elle soit tant mise à mal par les aléas de la vie, par le mauvais fond de certains personnages, par le hasard, bouleverse forcément.

Quant aux personnages, ils sont tous profonds, aucun n'est tout blanc ou tout noir. On les comprend, on compatit, on les aime, on les déteste. Le personnage d'Emmanuel m'a en revanche dégoûtée dès sa première apparition. Quant à Virginie,
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j'ai vite compris qu'il s'agissait d'Adrien. L'auteure distille ça et là des phrases qui permettent de le comprendre relativement rapidement.

Ces personnages qui se croisent, se recroisent, s'entremêlent, se cherchent, se trouvent (ou pas), se détruisent puis se reconstruisent, font toute la force de ce roman. J'étais complètement accrochée, tout du long, je voulais comprendre pourquoi et comment les Trois en étaient arrivés là. Je voulais terriblement qu'ils se retrouvent.

En bref, un roman d'une très grande profondeur, à propos d'une amitié magnifique soumise à l'épreuve de la vie, de la recherche et de l'acceptation de soi.
A lire.
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Un petit roman distrayant.

L'histoire est des plus banales (un couple qui flanche, la rencontre de l'un des deux membres du couple avec une autre personne dont il tombe amoureux), très téléphonée tout du long, dans un cadre cliché (New York sous la neige).
Tout dans ce roman ressemble à un conte de fées, il est donc difficile d'y trouver un semblant de réalité. Néanmoins, l'écriture de l'auteure est vivante, vibrante, drôle, rendant la lecture très agréable et rapide.
Toutefois, un évènement en particulier m'a surprise et, même s'il
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est dramatique (Carl qui frappe Allison)
, il était tant inattendu que j'ai beaucoup apprécié sa survenue.

Du côté des personnages, ils sont classiques mais dépeints avec humour, ce qui permet presque d'oublier leur côté trop parfait. Que ce soit Syd, Trevor, Darrell, Alli, Luke, l'écriture de l'auteure les rend vivants et pétillants.

En bref, ce roman est un conte de fée (ponctué néanmoins d'une note moins merveilleuse), dans lequel l'amour avec un grand A (agrémenté de touches d'érotisme) est au centre de toutes les préoccupations. Très distrayant pour s'évader du monde réel et voir un peu la "magie de Noël" opérer.
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date : 06-02-2021
Roman très touchant à deux voix.

Le scénario, classique, semble téléphoné dès les premières pages : un homme trouve une femme évanouie sur la plage. On se doute dès le début qu'une histoire d'amour sera forcément en jeu, encore plus avec le résumé.
Néanmoins, et c'est ce qui est très appréciable, l'histoire ne tourne pas qu'autour de l'amour : elle tourne davantage autour de la reconstruction personnelle, psychologique, et du soutien. L'un comme l'autre, Elsa et François sont deux êtres tourmentés car leur passé les a bouleversés, sinon détruits. Ce qui importe entre ces pages, c'est de retrouver la volonté et la force de vivre, d'accepter que le bonheur puisse s'immiscer de nouveau dans la vie qu'ils mènent.

Les personnages secondaires sont intéressants, à commencer par Patrick et Noémie. Bien qu'ils ne soient pas extrêmement présents, ils ajoutent du relief au récit, lui permettent d'accroître l'importance d'être entouré pour pouvoir avancer dans une reconstruction progressive.

L'histoire est très émouvante, encore plus dans les dernières pages. Seulement, parfois, les dialogues internes de chacun des deux protagonistes étaient un peu longs à mon sens, même s'ils sont nécessaires pour comprendre tout le processus psychologique qui est le leur pour apprendre à vivre de nouveau, et plus seulement survivre.

En conclusion, un roman empreint de tristesse tout en étant porteur d'espoir. Il est à mes yeux un peu long par moments, mais demeure subtilement délicat et doux du début à la fin.
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date : 03-02-2021
Livre empreint d'une tristesse profonde mais malgré tout porteur d'un message d'espoir et de bonheur fort.

Je m'attendais, après avoir lu divers avis, à pleurer pendant ma lecture. Néanmoins, je ne pensais pas autant, ni que ce serait d'entrée de jeu.

Le roman s'ouvre sur une première partie extrêmement touchante. Ellie et Grey sont lycéens et c'est la période de leur vie pendant laquelle ils vont se rencontrer, s'apprivoiser, se connaître, se soutenir. Ils ont besoin l'un de l'autre, ils sont indispensables l'un à l'autre.
La seconde partie est écrite différemment. Le style de l'auteur est plus mature, plus adulte que pour la première partie. Malgré tout, c'est pendant cette première partie que j'ai ressenti le plus d'émotions, que j'ai versé les plus chaudes larmes et que j'ai trouvé l'écriture la plus vivante.

Au-delà de l'histoire d'amour qui tourne autour de Grey et d'Ellie, ce livre traite de beaucoup de sujets.
Ce livre, c'est avant tout une ode à l'amour dans toutes ses formes. A l'amour maternel, d'abord. Une mère représente tout, elle est une présence infaillible et indéfectible pour ses enfants. A l'amour "amoureux" (disons) ensuite, celui que ressentent deux personnes qui se sont trouvées et s'accordent sur la même vision et le même chemin de vie. A l'amour "amitié", enfin, parce que l'amitié fait partie de ces formes d'amour indispensables à la vie.

En bref, ce roman est un coup de poing émotionnel. Il représente un hommage aux mères, à l'amour pur ; il est comme une sorte de témoignage de vie, sur comment affronter ses tristesses et ses malheurs, apprendre à les surmonter pour pouvoir les accepter et continuer à vivre.
Ce livre, c'est un océan de tristesse dans lequel ont été distillées des gouttes d'espoir et de bonheur, qui ressurgissent si on est capable de les percevoir.
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date : 06-12-2020
Un bon Musso, qui se lit vite.

En lisant le résumé, avant de me lancer dedans, j'avais peur d'une histoire déjà maintes fois revisitées par l'auteur. Le jeune héros médecin, une histoire d'amour, un twist qui lui permet de se confronter à son désir le plus profond...
Finalement, on est facilement embarqués aux côtés d'Ilena, Matt, Eliott. La plume de Musso est fluide et son récit nous pousse à nous interroger : peut-on vraiment bouleverser le passé sans risquer de compromettre le futur, et pas seulement notre propre futur ?
A de nombreuses reprises, j'ai séché une larme. L'intrigue n'est pas facile, pas joyeuse non plus. C'est notamment du côté du
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duo Matt / Eliott que j'ai trouvé la situation regrettable ("perdre" une telle amitié...). En refermant le livre, j'avais un peu la sensation que la situation d'Eliott était préférable au début du roman, soit avant de commencer à prendre les pilules.


Chose appréciable aux débuts de Musso, comme il l'a fait dans ce bouquin, la légère dose de fantastique (les pilules) qui rend le récit original et attrayant.

Un bon moment de lecture.
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Bouquin pris totalement par hasard sur un étalage de la librairie. Et j'en ressors absolument pas déçue !

L'écriture est très fluide, ce qui permet de se plonger facilement et rapidement dans ce petit pavé de 600 pages et quelques.
J'ai lu que certains s'étaient un peu perdus entre les 2 époques relatées. Pour ma part, grâce à une écriture addictive, je n'ai eu aucun problème là dessus. D'ailleurs, l'histoire d'Izabela m'a tellement happée que j'en ai presque oublié qu'initialement, c'était Maia l'héroïne du roman, un siècle plus tard.

Si le récit en lui-même peut apparaître parfois un peu tiré par les cheveux, voire improbable puisque Maia résout l'énigme entourant sa naissance en trois semaines, ce n'est pas tant gênant que ça, pour la bonne raison que c'est addictif et qu'on veut savoir, tout comme elle. J'ai beaucoup apprécié le fait que le récit suive Izabela plutôt que de relater simplement ses lettres ; c'était vivant, passionné, intriguant et une fois plongée dans le récit, j'ai eu du mal à m'en détacher.
Je pense que le coup de force de l'auteure est de nous faire vivre les émotions par lesquelles passent ses nombreux personnages : que ce soit Maia et ses interrogations ; Izabela et ses tourments intérieurs ; Laurent et sa passion ; Floriano et sa curiosité débordante. Gustavo m'a en revanche dégoûtée, de même que Luiza, tandis qu'Antonio a plus attiré ma pitié. Et à de nombreux moments, j'ai été secouée par l'injustice des situations, tout en sachant que ce n'était pas la même époque.

En bref, un premier tome pas forcément original dans l'idée mais plutôt dans l'écriture et les sentiments qu'il nous fait vivre. J'ai terminé ce roman en 2 jours malgré son épaisseur et j'ai vraiment eu la sensation de voyager avec les protagonistes. Petit plus pour les faits historiques qui y sont relatés, j'ai pas mal appris sur la construction du Christ rédempteur alors que je n'y connaissais à peu près rien initialement.
J'ai hâte de lire le second tome, car Ally est celle qui m'a d'emblée le plus intriguée lors de la présentation de chacune des soeurs au début du tome 1.
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Je crois que je rejoins l'avis d'une partie des lecteurs. Je viens de le terminer à l'instant et...comment dire ? J'ai une espèce de sentiment d'inachevé, d'arrière goût peu agréable.

Tout d'abord, j'ai trouvé que la saga se divise vraiment en 2 parties bien distinctes. Tomes 1 et 2 d'un côté, tomes 3 et 4 de l'autre. Si j'ai vraiment adoré l'univers qui se mettait en place dans les deux premiers tomes, j'ai nettement moins apprécié l'intrigue dès le 3ème tome. Incapable de lâcher les tomes 1 et 2, j'ai ressenti quelques lassitudes pendant le tome 3 et le tome 4 m'a paru extrêmement long. Je me suis surprise à sauter des passages de descriptions tant je trouvais ça brouillon, peu précis, dense et finalement sans réel intérêt.

Car finalement, j'ai surtout eu l'impression de voir une sorte d'immersion dans l'esprit d'Ophélie tout au long de ce tome, et qui frôlait parfois la schizophrénie. Certes, l'idée finale est intéressante
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(l'Envers / l'Endroit)[/spoiler] mais je n'ai absolument pas réussi à adhérer à cette histoire d'échos. Disons que j'ai lu ce tome avec un regard fortement détaché, et dans un sens, ça m'a attristée puisque j'avais initialement un attachement très fort pour l'univers et les personnages.
A mes yeux, et ce n'est évidemment que mon avis, le principal défaut des tomes 3 et 4 est le fait de se centrer presque exclusivement sur Ophélie. Je suis passablement frustrée de constater combien des personnages aussi géniaux et intéressants qu'Archibald, Roseline, Octavio ou Gaëlle ont complètement été laissés de côté, rendant leur maigre présence relativement inutile. J'en suis presque venue à ne plus apprécier le personnage d'Ophélie tant j'en avais marre de ne voir qu'elle.
La relation Thorn / Ophélie est traitée de manière vraiment originale, et là encore, c'était quelque chose que j'appréciais beaucoup. Mais finalement, elle est là aussi pas mal laissée pour compte alors qu'elle aurait pu être l'ancrage central du bouquin.

Côté scénario, j'ai eu davantage une impression d'histoire brouillon et touffue que d'une histoire limpide et prévue depuis le début de la saga. Beaucoup de choses sont prévisibles : [spoiler]quand Ophélie se donne encore une journée pour enquêter et, oh, surprise, on la transfère plus tôt au deuxième protocole... Pareil, le fait que son identité ne soit finalement plus un secret à l'observatoire des déviations, qu'Elizabeth soit liée à Eulalie, etc[/spoiler], ça rend le récit plus fade. D'autant plus qu'il est bourré de descriptions presque mystiques quand il s'agit d'évoquer Dieu / l'Autre / Eulalie, et personnellement, je n'ai pas du tout accroché.

Moi qui avais diablement adoré les deux premiers tomes, grâce à un univers incroyable que j'ai découvert avec délectation et addiction, je ressors de ce tome-ci avec un amer sentiment de déception. Au final, je ne comprends pas bien à quoi ont servi les 3 premiers tomes, et plus globalement toutes les actions entreprises par Ophélie depuis le tome 1 quand on voit le résultat. Le fil rouge du récit (Dieu et l'Autre) ne m'emballait pas plus que ça initialement ; et quand je vois que l'univers et les personnages ont été sacrifiés (par leur quasi absence du récit, je veux dire) au profit du seul fin mot du fil rouge, je trouve ça beaucoup trop dommage.
La fin, ouverte, est en revanche à mes yeux une belle fin et une fin tout à fait satisfaisante. La Passe-miroir peut largement continuer à exister dans nos esprits, ce qui n'est pas une mauvaise chose du tout, d'autant plus que cette fin est joliment tournée grâce à [spoiler]l'amour sincère qu'Ophélie porte à Thorn
.

En conclusion, je ressors extrêmement mitigée sur la saga. Si les bases posées étaient tout bonnement incroyables, la suite s'est avérée décevante. Un peu comme si l'auteure avait bâti des fondations pour un château et qu'elle avait terminé sa construction avec des poutres pour une cabane. Je caricature fortement, mais c'est la déception immédiate post-lecture qui parle.
Mais là encore, ce n'est que mon opinion et cela n'engage que moi. Et je tiens quand même à souligner que l'univers qu'a créé l'auteure a réussi à me faire voyager avec force, ce qui demeure quand même l'un des principaux buts de la lecture.
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Un troisième tome très addictif mais légèrement décevant sur certains aspects.

Tout d'abord, j'étais quelque peu déçue que ce tome-ci se centre presque exclusivement sur Ophélie. Tous les autres personnages, si intéressants, ont été à mes yeux trop relégués au second plan. J'aurais réellement aimé suivre, par exemple, Archibald dans sa quête de l'Arc-en-Terre. J'aurais aimé voir davantage Roseline et Berenilde. Sur ce point, j'étais frustrée. Malgré tout, on rencontre de nouveaux personnages, intrigants, que ce soit Blasius, Octavio, Mediana, le Sans-Peur ou encore Ambroise.
Je n'ai juste pas totalement compris l'attrait de Thorn dans ce tome-ci pour le désinfectant, j'ai songé au départ, vu son comportement vis-à-vis d'Ophélie, que c'était en réalité
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Dieu.
Mais visiblement non, et heureusement, j'ai envie de dire.

Du côté de l'intrigue, toujours le même "reproche" que pour les 2 premiers tomes : toujours un début trop lent à mon goût. Le fait qu'Ophélie prenne une autre identité pour avancer ne m'a pas plus convaincue que ça, étant donné qu'elle avait déjà eu recours au même procédé avec Mime dans le tome 1. Pour autant, c'est efficace, et j'ai eu envie d'en savoir davantage (dieu que c'est addictif ! (et que j'aime les blagues)), et encore plus à partir du moment où Mediana entre véritablement en scène.
Sinon, quelques passages sont fortement prévisibles (où se cache Thorn, par exemple), alors qu'aucun ne l'était dans les 2 tomes précédents.

L'univers se peaufine davantage à chaque tome, mais on a tellement de questions en suspens que j'ai hâte de dévorer le 4ème tome.

En somme, une très bonne suite, peut-être malgré tout légèrement en dessous des deux premiers tomes et donc de mes attentes. Néanmoins, Christelle Dabos manie sa plume avec une dextérité impressionnante, créant une saga originale et parfaitement addictive.
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Un début encore une fois un peu lent, comme pour le premier tome. Mais l'histoire s'étoffe.

On retrouve bien évidemment Ophélie, notre héroïne, beaucoup plus souvent affublée de sa drôle d'écharpe que dans le premier tome. Elle a mûri, elle est plus adulte. Elle est surtout extrêmement curieuse, persévérante et courageuse. Un très beau développement de ce personnage.
Les autres ne sont pas en reste non plus. Moi qui ne m'étais pas foncièrement attachée aux personnages dans le premier tome, parce qu'ils étaient encore tous trop mystérieux, je dois dire que j'ai vraiment aimé chacun d'entre eux par les développements qui leur ont été apportés. Que ce soit Thorn, Archibald, Renard, Gaelle, Hildegarde, Farouk et j'en passe, c'était un réel plaisir de voir enfin un peu plus leur vrai visage à chacun, leur identité propre. Un petit regret toutefois, celui de voir que la tante Roseline et Berenilde ont été un peu plus écartées de l'intrigue et sont moins présentes que dans le premier tome.

Pour ce qui est du récit en lui-même, l'histoire avance lentement mais sûrement. L'auteure dissémine beaucoup de pièces d'un grand puzzle complexe, et il me tarde tant de voir de quoi il retourne que j'ai vraiment dévoré ce second tome.
Dans un monde où une certaine distanciation est de mise (l'usage du vouvoiement, notamment, renforce cette idée), j'ai été ravie de voir néanmoins
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le réel attachement, même amour, de Thorn envers Ophélie, et cet amour partagé qu'Ophélie n'ose s'avouer
.
Il n'y a qu'à quelques moments descriptifs où j'ai trouvé l'écriture un peu plus lourde, moins intéressante, ce qui m'a conduite à survoler ces passages pour avancer dans l'intrigue elle-même.

En conclusion, un très bon deuxième tome. Il me tarde de découvrir la suite, surtout en voyant qu'il s'est écoulé près de 3 ans entre les deux tomes (selon le résumé du 3) ! La mise en place progressive des rouages de cette étonnante histoire est vraiment addictive et laisse entrevoir une incroyable saga.
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On m'a beaucoup conseillé cette série et j'ai mis du temps avant de me lancer.

Autant être honnête, je me suis vraiment embêtée pendant le premier tiers du bouquin. Je ne comprenais pas bien pourquoi les lecteurs étaient aussi enthousiastes. Les personnages m'apparaissaient fades et sans aucun intérêt, le scénario classique, le suspense peu présent, les décors sympathiques mais brouillons.

Et puis... Et puis Ophélie est arrivée au Pôle. Et puis Ophélie s'est rendue au Clairdelune. Et là, j'ai été happée. J'ai mis plus de temps à lire le premier tiers du bouquin (~quelques jours) que les 2 tiers restants (quelques heures) !

J'ai compris pourquoi les personnages étaient finalement beaucoup plus intéressants qu'il n'y paraissait au premier abord. Ce qui est peut-être assez rare avec un roman, c'est que je ne me suis pas vraiment identifiée à qui que ce soit, mais je me suis habituée à tout le monde, et j'ai appris à me méfier avec Ophélie (ok, cette phrase m'est très étrange parce que c'est aussi mon prénom. Bref).
Dans ce monde de faux semblants, j'ai fini par prendre en pitié l'héroïne, à ne plus savoir quoi penser de Thorn, à m'inquiéter pour Roseline, à détester Bérénilde, à être presque repoussée par Archibald. Et le pire (ou le mieux ?) c'est que je suis certaine que toutes ces opinions que j'éprouve pour ces personnages vont probablement changer radicalement par la suite (d'où le fait que je ne me sois pas encore attachée totalement à qui que ce soit. Je me méfie de tout le monde !). Et ça, c'est palpitant !

Au niveau du scénario, mon seul reproche est qu'il est beaucoup trop long à se mettre en place. Certes, le début lent est utile pour que l'intrigue se mette en place, mais franchement, je me suis beaucoup ennuyée pendant le premier tiers du livre et c'est uniquement parce que je déteste ne pas terminer un livre (et qu'il m'en a été conté tellement de bien) que j'ai continué. Heureusement, finalement, que je suis accrochée, mais je pense que le scénario aurait gagné à être raccourci au début.

La plume de l'auteure est sensible et très douce. Elle est tout particulièrement poétique ; je me suis prise à admirer parfois la tournure de certaines phrases ou quelques métaphores.
Le seul point que je regrette un peu, c'est au niveau de la structure des Arches. J'ai trouvé que c'était un peu étrange et pas forcément très clair, mais j'espère que ce n'est que parce que je n'ai lu que le premier tome pour le moment.

En conclusion, un bon premier tome, qui aurait gagné à moins de longueurs pour son démarrage. On sent qu'une véritable intrigue se met en place, que les personnages sont loin d'avoir révélé qui ils sont vraiment. A partir de la moitié du bouquin, j'ai été incapable de me détacher du récit avant d'avoir tourné la dernière page. En bref, c'est très prometteur (et c'est pour ça que je me suis aussitôt empressée d'acheter le 2ème tome !)

NB : peut-être que, grâce à cette saga, quand je donnerai mon prénom, on arrêtera ENFIN de me dire "oh, comme Ophélie Winter !" mais on me dira "oh, comme Ophélie la Passe-miroir !" !
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date : 12-07-2020
Très bon premier roman de Michalik ! Ses pièces de théâtre étaient déjà excellentes mais il s'affirme également comme très bon romancier.

Dès le début, le portrait de chacun des personnages est assez vite brossé, mais l'intrigue est plus lente à démarrer. On voit la vie que chacun mène et comment la fameuse lettre bouleverse le quotidien calme et tranquille d'Antoine.
J'ai eu du mal avec Anna pendant les premiers chapitres. Puis, finalement, je me suis prise d'affection pour cette petite boule d'énergie débrouillarde et intelligente. Chacun des personnages grandit, mûri, évolue au fil des pages et cette évolution est très bien menée. J'ai véritablement eu la sensation de voyager avec eux.

Du point de vue narratif, c'est assez intéressant puisque, si la majorité du récit semble être un narrateur externe (3ème personne du singulier), on n'oublie jamais que c'est Laurent qui relate tout par ses petites apartés. On reconnaît bien là le dramaturge qu'est Michalik !
Le gros point fort du roman sur ce plan sont sans conteste les dialogues. Hyper réalistes, dynamiques, drôles, ils sont indéniablement ce qui permet au lecteur de s'immerger totalement dans le récit. C'est d'ailleurs ce qui manquait un peu dans les derniers chapitres, plus descriptifs. Un peu dommage.
J'ai beaucoup aimé les chapitres sur la vie de Hripsimé, moments qui semblent hors du récit pour que tout soit expliqué au mieux.

On en apprend également beaucoup, sur des tas de pays (Turquie, Arménie, Russie...) dont l'histoire ne nous est pas forcément familière. Et tout est relaté de manière très pédagogue. J'ai pour ma part lu ce roman plus lentement que mon niveau de lecture habituel afin de bien m'imprégner de tous ces éléments. Le roman est en effet très dense, très touffu, que ce soit à la fois sur les personnages en eux-mêmes (et leurs ascendants) que sur l'histoire de chacun des pays visités.

En bref, si quelques passages sont un peu trop lents ou descriptifs, ce roman est excellent. Il est porté par trois personnages aux caractères très différents mais hyper réalistes, hyper complémentaires, qui apprennent à vivre et à voir la vie autrement.
Ce roman est clairement une histoire de vie vécue pleinement, une vie de surprises et de découvertes partagées. Car comme il est si bien écrit, "comment avoir l'audace de prétendre être en vie si on vit sans oser?"
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Je ne m'attendais pas à ce que ce roman de Musso soit la suite, dans un sens (uniquement pour son héroïne, à dire vrai), de L'appel de l'ange, que j'avais beaucoup apprécié. On retrouve donc une Madeline Green triste et perdue, et on découvre Gaspard Coutances, dramaturge misanthrope sur les bords.

L'histoire est intéressante, notamment concernant l'art, puisque l'essentiel du roman est consacré à une enquête autour de l'immense peintre Sean Lorenz. Néanmoins, même si c'est une enquête policière bien menée de bout en bout, j'ai eu un peu de mal à réellement accrocher et m'immerger dans le récit. A de nombreux moments, j'ai trouvé la plume de Musso assez lourde, trop détaillée, et des passages me paraissaient donc presque inutiles, principalement sur les descriptions de lieux.

Les personnages sont dans le type classique de Musso, des êtres meurtris par des épreuves de la vie et qui vont tenter de se reconstruire.
L'horreur subie par le petit Julian m'a ébranlée car l'auteur n'y va pas de main morte sur les détails morbides.

Si l'ensemble du roman m'a plu, sans que je m'extasie non plus réellement dessus, j'ai beaucoup aimé la fin. Touchante, émouvante, je pense que c'était la plus jolie manière de terminer le récit.

Un sympathique Musso, donc, mais que je ne relirai sans doute pas. On passe un bon moment, c'est addictif, mais ce n'est clairement pas (à mes yeux) l'un de ses meilleurs romans.
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J'ai essayé de me ménager pour ne pas lire ce nouveau roman de Dicker trop vite, je l'avais tant attendu. C'est raté ! Je l'ai dévoré en trois jours, et encore, je me suis efforcée de lire lentement...
J'avais quelques appréhensions en le débutant. Si Dicker m'a conquise grâce à ses trois premiers romans, j'avais malgré tout été quelque peu déçue de son dernier opus, La disparition de Stephanie Mailer. L'intrigue policière était bonne, addictive, mais il manquait ce petit quelque chose de ses premiers romans.
Pour le coup, j'ai été comblée parce que j'ai retrouvé ce petit quelque chose propre à Dicker dans ce nouveau roman.

Dicker nous propulse en plein dans sa terre natale, la Suisse, et le monde de la finance. L'enquête n'est finalement que subsidiaire durant la majeure partie du roman : ce qui est intéressant, au fond, c'est l'histoire qui se noue entre les divers protagonistes.
Encore une fois, l'auteur nous dépeint un nombre assez impressionnant de personnages. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, à aucun moment il n'est possible de se mélanger les pinceaux entre plusieurs d'entre eux : ils sont tous hauts en couleurs, avec des caractères marqués et différents les uns des autres.
Finalement, plus qu'une enquête policière, Dicker peint un immense tableau dans lequel se mêlent des personnes toutes liées les unes aux autres, et toutes soumises aux aléas de la vie mais aussi des non-dits...
Encore une fois, le lecteur peut s'amuser à essayer de répondre à la question, qui cette fois-ci se dédouble : "qui?". Qui est mort dans cette fameuse chambre 622 ? Et qui a tué ? Deux questions centrales, mais qui sont légèrement écartées au profit de cette grande fresque de personnages tous plus intéressants et mystérieux les uns que les autres.

L'écriture de Dicker est toujours aussi addictive. On peut sans conteste lui attribuer le surnom de "maître du page turner". J'ai eu beaucoup de mal à lâcher ma lecture, même si je me suis efforcée de lire lentement, pour savourer chaque ligne (même si, au final, je l'ai dévoré beaucoup trop rapidement..!).

Au fond, je pense qu'il n'y a pas qu'une victime dans ce roman.
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Chacun est au final victime d'erreurs commises par d'autres ou de ses propres erreurs. Ou victime collatérale. Malgré tous les défauts que peut avoir Macaire, il m'a semblé qu'il était la principale victime de l'histoire.
La compassion, la pitié, l'effarement, l'incompréhension, la prise de recul, la tristesse... chaque décision prise par les personnages m'a conduite à éprouver tour à tour chacun de ces sentiments.

La mise en abîme que Dicker présente en se mettant en scène prend tout son sens dans les dernières pages, et en devient un choix judicieux qui renforce toute l'histoire élaborée. Son roman est un hommage vibrant à Bernard De Fallois, qu'on regrettera je pense, nous, lecteurs, de n'avoir pas rencontré, tant il semblait être un homme vif, intelligent, étonnant, et surtout humain.


Le côté policier du roman, premier genre auquel il est attribué, n'est au fond qu'une façade à mes yeux. Au-delà de l'enquête, c'est véritablement une grande fresque de personnages, une palette de couleurs intenses qui représente la vie, que nous offre l'auteur. Parce que la lecture est une aventure, la vie aussi doit l'être. Et cela, Joël Dicker l'a bien compris et l'a parfaitement transmis.
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date : 14-05-2020
Un bon Musso, qui reste cependant moins bon que d'autres à mes yeux.

Le plot de départ est très original. Les éléments qu'on apprend au début du livre concernant ce que vit Arthur, égrenés par Sullivan, tendent vers le surnaturel. C'est quelque chose qui avait bien réussi à Musso, Et après étant pour moi son meilleur roman.
Contrairement à pas mal de lecteurs (visiblement), la fin ne m'a pas déçue. J'avais réellement peur d'une fin à la "Central Park", que j'ai détestée, mais ce n'est pas le cas.
Dans un sens, je voulais une fin
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réellement surnaturelle, comme tout le roman semble l'être
. Ce n'est pas le cas, mais même si la fin est loin d'être ce que j'aurais aimé qu'elle soit, elle m'a satisfaite. Parce qu'elle est bien tournée, qu'elle est finalement somme toute assez poétique, et prolonge la dimension dramatique du roman dans son intégralité.

Les personnages sont intéressants et attachants, surtout l'étonnant Sullivan. Musso réussit d'ailleurs toujours très bien sur cet aspect-là, même si le plot est toujours un peu similaire et qu'il y a forcément un homme et une femme qui vont tomber fous amoureux.

En bref, encore un bon Musso, pas le meilleur, mais très agréable (et addictif). Finalement, c'est une métaphore de la vie que nous offre l'auteur. A chacun de la saisir et de la comprendre comme il le souhaite, car le destin n'est pas figé.
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Bon roman de Musso, qui se lit rapidement. L'intrigue, posée dès les premières lignes, ne traîne pas en détails inutiles.
J'ai beaucoup aimé l'alternance des points de vue, que ce soit celui, personnel, de Raphaël, comme du narrateur omniscient lorsqu'il est question de Nathan ou de Mathilde. On s'attache d'ailleurs assez vite et facilement aux personnages qui recèlent nombre de secrets.
La fin peut apparaître un peu bâclée mais étant donné le dénouement, son déroulé est logique. Ca ne m'a pour ma part pas réellement gênée.
Le seul petit regret que j'ai réside dans le fait que l'histoire ressemble au bout du compte davantage à un roman policier classique qu'à un vrai jeu littéraire. Certes, il y a des perspectives intéressantes, notamment dans l'épilogue et la description que fait Fawles du métier d'écrivain, mais il manquait à mes yeux un petit quelque chose qui permettrait d'inscrire durablement ce roman dans ma mémoire. Je viens de le terminer, donc l'histoire est évidemment (et heureusement !) encore fraîche dans mon esprit. Mais je crains que d'ici quelques mois j'ai totalement oublié les 3/4 du récit.

En définitive, c'est un roman très sympa, rapide à lire, efficace, addictif et intéressant sur le point de vue de l'écriture. Mais il manque ce petit quelque chose pour le rendre totalement mémorable.
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date : 09-05-2020
Livre très instructif, surtout quant à la vie de Brahms et du couple Schumann. J'ai eu un peu de mal avec le début du livre, très lent. L'écriture d'Hélène Grimaud est vraiment poétique et on sent son amour profond de la nature, des loups et de la musique.
J'ai beaucoup aimé le voyage qu'elle entreprend, tant physique, notamment par le retour à Rügen, que psychologique, par une introspection et ses recherches poussées sur les deux compositeurs que sont Brahms et Schumann.
Le récit manque toutefois parfois un peu du dynamisme qu'auraient apporté davantage de dialogues.

Ce récit, qui brouille les frontières entre réel et fiction, peut apparaître parfois un peu "brouillon" parce qu'il part un peu dans tous les sens. Mais il est véritablement instructif et intéressant.
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date : 02-05-2020
Un roman totalement dépaysant. Je ne connais pas du tout le Maroc, mais je suppose que l'auteur y a fait un tour pour pouvoir décrire avec autant précision l'ambiance des différentes villes dans lesquelles Robyn se rend ainsi que le visuel de celles-ci. A défaut de faire rêver (du moins dans mon cas), les descriptions font voyager et m'ont beaucoup intriguée.

Au départ seulement sympathique, le roman est devenu véritablement addictif à partir de la révélation dudit secret. Tout s'accélère et tout empire également.
J'ai été horrifiée par ce que Robyn a dû traverser mais également admirative de la force qu'elle a puisé en elle pour affronter les diverses épreuves auxquelles elle a dû faire face. Elle rencontre à la fois les pires ordures mais également des humains d'une bonté sans limites. Comme quoi, l'humain peut parfaitement détruire comme réparer, aider.
Le final ne m'a pas apporté satisfaction sur
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les agissements de Paul. Je l'ai trouvé profondément égoïste à se soucier aussi peu de sa femme. A moins qu'il ait mis fin à ses jours comme il comptait visiblement le faire, ses actes sont, à mes yeux, impardonnables.
. Malgré ce côté moralement difficile, la fin conclut bien le roman, et le fait qu'elle soit ambigüe apporte beaucoup.

En définitive, Douglas Kennedy a une belle plume et j'ai véritablement été embarquée dans l'aventure de Robyn. Les sentiments qui m'ont étreinte (pitié, sentiment d'injustice, compassion, horreur, puis, il est vrai, un certain soulagement) étaient particulièrement puissants. Un roman très humain, psychologique, qui vaut le coup.
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date : 28-04-2020
J'étais moyennement tentée à la base. Mais quelle révélation !

La seconde guerre mondiale est ici vue au travers des yeux de la Mort. Déjà, que la Mort soit la narratrice est un point particulièrement original.
J'ai eu un peu de mal avec le début du roman qui démarre assez lentement. Puis on s'habitue peu à peu à la macabre narratrice, on découvre les personnages un peu plus en profondeur, et surtout, on découvre les mots. C'est un peu comme si Liesel nous apprenait à voir le monde avec d'autres yeux.

Ce bouquin est un vrai coup de poing. Je me suis tellement attachée aux personnages, que ce soit Hans, Liesel, Rosa, Rudy, Max, et même les personnages plus secondaires tels que Frau Holtzapfel ou Ilsa Hermann.
La mort dévoile le destin, tragique ou non, de chaque personnage au fil du récit. Mais, même en sachant par avance ce qui va leur arriver, je n'ai pas pu empêcher les émotions de m'étreindre.
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La mort des habitants de la rue Himmel, lors des dernières pages, m'a tant fait pleurer, alors même que je les savais condamnés...
C'est dire le talent de Zusak pour l'écriture, si vivante alors même que c'est la Mort qui parle...

Je ne m'étendrai pas sur le scénario parce que je pense qu'il est une expérience de lecture assez unique dans ce thème pourtant revisité tant de fois. Tout simplement parce qu'en plus du point de vue original de la Mort en tant que narratrice, il conte l'histoire d'une enfant qui devient adolescente dans un village basé au cœur de l'Allemagne nazie. Il est beaucoup plus rare de voir une œuvre de ce genre centrée autour de civils allemands.

En bref, un vrai coup de cœur qui m'a happée du début à la fin. Une expérience de lecture étonnante, émouvante, bouleversante, qui m'a totalement remuée.
Et c'est en lisant ce genre de livres qu'on se rend compte de la puissance des mots et surtout de la beauté de la vie.
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