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Ör



Description ajoutée par x-Key 2017-10-01T14:47:12+02:00

Résumé

Se décrivant lui-même comme un « homme de quarante-neuf ans, divorcé, hétérosexuel, sans envergure, qui n’a pas tenu dans ses bras de corps féminin nu – en tout cas pas délibérément – depuis huit ans et cinq mois », Jónas Ebeneser n’a qu’une passion : restaurer, retaper, réparer. Mais le bricoleur est en crise et la crise est profonde. Et guère de réconfort à attendre des trois Guðrún de sa vie – son ex-femme, sa fille, spécialiste de l’écosystème des océans, un joli accident de jeunesse, et sa propre mère, ancienne prof de maths à l’esprit égaré, collectionneuse des données chiffrées de toutes les guerres du monde… Doit-il se faire tatouer une aile de rapace sur la poitrine ou carrément emprunter le fusil de chasse de son voisin pour en finir à la date de son choix ? Autant se mettre en route pour un voyage sans retour à destination d’un pays abîmé par la guerre, avec sa caisse à outils pour tout bagage et sa perceuse en bandoulière.

Ör est le roman poétique et profond, drôle, délicat, d’un homme qui s’en va, en quête de réparation.

(Source : Zulma)

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Classement en biblio - 35 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par mademoisellejuliette9a 2018-07-11T23:56:30+02:00

Bientôt 49 ans

Sexe masculin

Divorcé

Hétérosexuel

Sans envergure

Sans vie sexuelle

Habile de ses mains

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Commentaire le plus apprécié

Or

Ör - deux lettres en Islandais pour évoquer un mot qui peut laisser des traces toute une vie : cicatrices. Il y a des cicatrices universelles, comme celle du nombril, et il y en a d’autres, plus personnelles, qui apparaissent et constituent la singularité de notre être au fur et à mesure que l’on avance sur le chemin de l’existence.

Ce cinquième roman de la prodigieuse mais discrète auteure Audur Ava Ölafsdöttir nous emmène une fois de plus en Islande et plus précisément à la rencontre d'un homme tourmenté, Jónas Ebeneser. À l’aube de ses cinquante ans, le narrateur et personnage principal de cette histoire nous raconte la lassitude qu’il à de vivre, songeant à mettre fin à son existence. Il faut dire que cette dernière est peu reluisante : sa femme l’a quittée, sa fille n’est pas de lui et sa mère sombre en maison de retraite.

Mais Jónas se demande bien comment quitter ce monde sans faire de peine à sa fille. Il troque le fusil emprunté à son voisin pour sa boîte à outils puis embarque dans un avion qui le mène dans un des pays les plus dangereux du monde, ravagé par une guerre qui n’a laissé que des ruines et où tout est à reconstruire, à l’instar de l’âme de notre narrateur. Il se laisse une semaine pour trouver une façon de mettre fin à ses jours.

Toujours avec ces chapitres courts ornés de titres poétiques et cette écriture dépouillée qui caractérise l’auteure, Audur Ava Ölafsdöttir invite le lecteur à une confrontation avec le monde d’aujourd’hui. Pas de pathos, encore moins de sensationnalisme, l’intrigue est on ne peut plus réaliste. Jónas fait la rencontre d’hommes, de femmes et d’enfants fragilisés, dont l’existence semble encore foudroyée, entre les derniers résidus de peur et le chagrin inconsolable. Il découvre leur passé en faisant partie de leur quotidien. Avec sa boîte à outils et sa fibre bricoleuse, il va aider ces gens, vivre avec eux et se reconstruire à leur contact.

Toujours poétique, souvent sensible et parfois drôle, ”Ör” se débarrasse de son simple apparat de roman tragique pour arborer l’étoffe d’un véritable roman initiatique. Avec ce roman sur la vie et la mort, Audur Ava Ölafsdöttir livre un subtil numéro d’équilibriste sur notre capacité de résilience. Car qu’importe les difficultés ou l’origine des cicatrices : il y a toujours une issue possible, une place pour chacun dans l’univers et il n’est jamais trop tard pour essayer de la trouver.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par FPzzbr70 2024-03-17T11:12:15+01:00
Diamant

Un régal à lire. Ecriture ciselée, personnages entiers et toujours la même poésie.

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Commentaire ajouté par Abyssos 2023-07-12T18:08:04+02:00
Or

Ör - deux lettres en Islandais pour évoquer un mot qui peut laisser des traces toute une vie : cicatrices. Il y a des cicatrices universelles, comme celle du nombril, et il y en a d’autres, plus personnelles, qui apparaissent et constituent la singularité de notre être au fur et à mesure que l’on avance sur le chemin de l’existence.

Ce cinquième roman de la prodigieuse mais discrète auteure Audur Ava Ölafsdöttir nous emmène une fois de plus en Islande et plus précisément à la rencontre d'un homme tourmenté, Jónas Ebeneser. À l’aube de ses cinquante ans, le narrateur et personnage principal de cette histoire nous raconte la lassitude qu’il à de vivre, songeant à mettre fin à son existence. Il faut dire que cette dernière est peu reluisante : sa femme l’a quittée, sa fille n’est pas de lui et sa mère sombre en maison de retraite.

Mais Jónas se demande bien comment quitter ce monde sans faire de peine à sa fille. Il troque le fusil emprunté à son voisin pour sa boîte à outils puis embarque dans un avion qui le mène dans un des pays les plus dangereux du monde, ravagé par une guerre qui n’a laissé que des ruines et où tout est à reconstruire, à l’instar de l’âme de notre narrateur. Il se laisse une semaine pour trouver une façon de mettre fin à ses jours.

Toujours avec ces chapitres courts ornés de titres poétiques et cette écriture dépouillée qui caractérise l’auteure, Audur Ava Ölafsdöttir invite le lecteur à une confrontation avec le monde d’aujourd’hui. Pas de pathos, encore moins de sensationnalisme, l’intrigue est on ne peut plus réaliste. Jónas fait la rencontre d’hommes, de femmes et d’enfants fragilisés, dont l’existence semble encore foudroyée, entre les derniers résidus de peur et le chagrin inconsolable. Il découvre leur passé en faisant partie de leur quotidien. Avec sa boîte à outils et sa fibre bricoleuse, il va aider ces gens, vivre avec eux et se reconstruire à leur contact.

Toujours poétique, souvent sensible et parfois drôle, ”Ör” se débarrasse de son simple apparat de roman tragique pour arborer l’étoffe d’un véritable roman initiatique. Avec ce roman sur la vie et la mort, Audur Ava Ölafsdöttir livre un subtil numéro d’équilibriste sur notre capacité de résilience. Car qu’importe les difficultés ou l’origine des cicatrices : il y a toujours une issue possible, une place pour chacun dans l’univers et il n’est jamais trop tard pour essayer de la trouver.

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Commentaire ajouté par catf 2023-04-09T16:26:15+02:00
Or

J’avais besoin d’un livre court. J’avais besoin de m’évader avant de me plonger dans un très gros roman.

Ce livre faisait partie de ma pile à lire depuis deux ans.

Je l’avais mis de côté grâce à une critique de @lili39. (merci à elle)

C’est un ouvrage plein de douceur et de douleur.

C’est l’histoire d’un homme en perdition, qui souhaite se donner la mort… et grâce à une caisse à outils, il se reconstruit.

Un beau recueil, qui m’a profondément touché et (encore) une écrivaine à suivre.

Bonne lecture !

Note de l’auteur à la fin du livre :

Le mot islandais ör signifie « cicatrices ». Il n’est ni féminin ni masculin, mais d’un troisième genre qu’on appelle neutre. Ör est identique au singulier et au pluriel : une ou plusieurs cicatrices. Le terme s’applique au corps humain, mais aussi à un pays, ou un paysage, malmené par la construction d’un barrage ou par une guerre. Nous sommes tous porteurs d’une cicatrice à la naissance : notre nombril — qui constitue pour certains le centre de l’univers.

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Commentaire ajouté par Flojm 2022-02-06T18:16:25+01:00
Or

Une belle surprise. Touchant

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Commentaire ajouté par Coralie-199 2022-01-18T18:33:52+01:00
Diamant

Tout d'abord, je tiens à préciser que j'ai lu le livre en format poche. Le papier est d'excellente qualité, chose rare pour un poche.

C'est mon premier roman de l'auteur et qu'elle claque. L'écriture est fluide, on se plonge dans se roman ou on vit l'histoire aux côtés des personnages .

Une ode à la vie ou on participe à l'orage mais également à la clarté du soleil après cet orage.

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Commentaire ajouté par polacrit 2019-10-29T11:45:53+01:00
Argent

Jonas vit seul depuis qu'il s'est séparé de sa femme Gudrun, huit ans plus tôt. Son quotidien se résume à son travail, les irruptions de son voisin Svanur qui ne comprend pas sa femme Aurore, sa fille Nymphéa qui n'est pas sa fille, sa mère Gudrun placée en maison de retraite et son ex-femme Gudrun qui s'inquiète pour lui. Conscient de la vacuité de cette existence qui ne lui apporte plus rien, il décide de se supprimer. Mais comme il ne veut pas infliger la découverte de son cadavre à sa fille, il décide de partir dans un pays en guerre où les chances de disparaître de la surface de la terre sans laisser de trace sont plus probables.

 Une fois ses affaires en ordre, il quitte l'Islande avec pour tout bagage une petite caisse à outils et sa perceuse. Arrivé dans le pays qu'il a choisi, il s'installe dans un hôtel qui vient juste de rouvrir ses portes à la faveur d'un armistice signé entre les belligérants depuis peu. Entre ses souvenirs mêlés à des questions existentielles et ses errances dans une ville profondément marquée par les stigmates de la guerre, Jonas prend conscience de la non-légitimité de ses états d'âme comparé à ces gens pour qui chaque jour écoulé est une victoire sur la mort. Sa vison des choses va alors changer du tout au tout. 

Un peu déstabilisée par le style moins fantaisiste de ce cinquième roman, j'ai éprouvé quelques difficultés à pénétrer dans cette histoire, mais au final j'ai été bouleversée par ce récit pudique et profond qui a le mérite de faire réfléchir sur la valeur que l'on donne à la vie humaine avec beaucoup de délicatesse non dénuée de poésie. Comme à son habitude, Zudur Ava Olasfdottir nous propose avec Ör un très beau moment de lecture.

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Commentaire ajouté par Aasha 2019-10-13T17:17:27+02:00
Bronze

Lecture pour le moins singulière!

Les premières pages sont très déroutantes. Ensuite, découvrant le sujet général du livre, on pense plonger dans un univers triste et déprimant au possible. Un homme qui cherche à mourir le plus discrètement possible, ce n'est pas très réjouissant en effet. Mais petit à petit, l'homme finit par retrouver goût à la vie, ou tout au moins son désir de mourir disparait.

Au final, comme le tire l'indique (ör signifie cicatrice) ce livre est une allégorie portant sur les cicatrices qui marquent les humains, les pays, les communautés.

Globalement, ce livre m'a donc paru assez poétique. Car même si le sujet est lourd, il est traité de manière délicate et avec une légère touche d'humour. Certains passages m'ont rappelé la mélancolie de Kundera.

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Commentaire ajouté par kisa 2018-08-23T10:31:50+02:00
Bronze

C'est l'histoire d'un homme récemment divorcé qui est perdu, il ne sait plus qui il est. L'idée lui vient alors de se suicider et pour ne pas risquer de choquer sa fille, il part à l'étranger pour mettre son projet à exécution. Là il rencontre des personnes qui vont changer sa vie.

C'est un livre poétique, dans lequel je me suis beaucoup attachée aux personnages et notamment May et Adam.

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Commentaire ajouté par juju7402 2018-08-17T17:30:13+02:00
Lu aussi

J'ai beaucoup aimé ce dernier roman d'Audur Ava Olafsdottir. Mon préféré après Rosa Candida!

Une belle histoire, un roman poétique, touchant et beaucoup moins loufoque et barré que " l'exception" ou " le rouge vif de la rhubarbe". Je recommande.

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Date de sortie

Ör

  • France : 2017-10-05 (Français)

Activité récente

Abyssos l'ajoute dans sa biblio or
2023-07-12T18:07:40+02:00
catf le place en liste or
2023-04-09T16:25:30+02:00
Flojm le place en liste or
2022-02-06T18:15:37+01:00

Titres alternatifs

  • Ör - Islandais

Évaluations

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 35
Commentaires 9
extraits 13
Evaluations 12
Note globale 8.58 / 10

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