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Argent

Ernst Junger nous dévoile ici sa terrible experience de la Grande Guerre. Des Eparges au Bois Le Prêtre, son récit permets de voir l'autre côté des combats, s'apercevoir que les peurs, les doutes, les atrocités étaient les mêmes dans les tranchées d'en face...

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Argent

La guerre. L'horrible et la sombre guerre. L'avide et cruelle maîtresse. Ce creuset où disparaissent le vernis policé de la civilité et les fragiles argiles de notre humanité.

Ernst Jünger ne cache pas grand chose de cette infernale ogresse. Et pour notre société qui dénie à la mort le droit de cité et à la violence la moindre légitimité, ce livre paraitra d'une incompréhensible absurdité. Certains en profiteront pour jeter à bas l'idée même de nation ou de patrie. D'autres exalteront au contraire l'héroïsme et le sacrifice. Quant à moi, je ne céderai pas à ce diktat manichéen.

A la lecture de ce carnet de guerre, je regrette simplement que l'homme ne soit pas capable du même engagement au service du collectif en temps de paix. Lecture ou conclusion sans doute naïve.

D'autant plus naïve que cette Grande Guerre, qui devait être la der des der, a été la première guerre industrielle ajoutant à la cruauté des combats, celle de l'asservissement de l'homme à une technologie homicide. Chemin jamais démenti depuis comme le démontrent malheureusement encore aujourd'hui la guerre à distance qui fait rage en Ukraine.

Il y a beaucoup d'enseignements à tirer de la lecture de ces témoignages et le premier d'entre tous : Homme libre, toujours, tu chériras la paix !

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Or

En janvier 1915, le jeune Ernst Jünger, à peine âgé de vingt ans, arrive sur le front quelque part dans la Champagne crayeuse non loin de la petite ville de Bazancourt. L’ambiance qu’il y découvre lui semble plutôt calme. Les temps de permission à l’arrière se passent en joyeuses beuveries parmi une population française amicale. Mais tout change soudainement quand il se retrouve du côté des Eparges. Là, c’est un véritable baptème du feu pour lui, un déluge de fer et de feu avec une hécatombe de soldats. Lui-même est blessé à la cuisse. Rétabli, il remonte sur le front à l’automne suivant du côté de Douchy, mais cette fois à titre de sous-officier. Il participe à la première bataille de la Somme où à nouveau il est blessé légèrement. Il s’illustrera ensuite à la bataille de Cambrai ainsi qu’à celle des Flandres. Il aura comme adversaire des Français, des Hindous, des Ecossais et des Néo-Zélandais. Il sortira vivant et décoré de toutes ces années de guerre mais avec sept blessures dont certaines fort graves et rien moins qu’une vingtaine d’impacts dans le corps.

« Orages d’acier » est le témoignage au jour le jour d’un soldat allemand lambda qui monte les échelons, subit toutes les épreuves de cette terrible guerre, le froid, la boue, l’humidité, les rats, les gaz, les pilonnages d’artillerie, les combats à la grenade ou au corps à corps avec un courage et une abnégation remarquable. Son récit assez brut de décoffrage reste dans la lignée d' « À l'ouest rien de nouveau » d’Eric-Maria Remarque côté allemand ou des « Croix de bois » de Roland Dorgelès, voire du « Feu » d'Henri Barbusse côté français. Mais sans aucun romantisme ni pathos. Junger ne se plaint jamais. Il subit tout avec calme et constance. Il parle français, s’entend parfaitement avec les gens qui le logent et n’a pas le moindre mot haineux ou méprisant envers ses adversaires. Chevaleresque, il leur rend hommage pour leur courage et leur détermination quand certains sont ses prisonniers. Il est même très impressionné par la bravoure des Highlanders écossais. Son récit, qui n’est qu’une longue suite de combats, de descriptions de soldats blessés ou tués de toutes les manières possibles et imaginables, donne une idée de ce que nos anciens ont dû endurer des deux côtés de la ligne de front.

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Argent

Un très beau roman de guerre, à la fois prenant et poétique dans toute son horreur. Il faut parfois faire un effort pour se rappeler la réalité de ce qui est décrit, les atrocités vécues et commises durant la Première Guerre Mondiale, et la dimension autobiographique du roman. Il est intéressant de noter que Jünger ne décrit pas l'horreur de la guerre, mais son expérience, dans un parcours initiatique à travers les tranchées, assez fascinant.

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Bronze

C'est un récit, un témoignage fort au plus près, puisque l'auteur a remis en forme les notes qu'il prenait dans les combats. Ou plutôt, sous la pluie d'artillerie, tant cette Grande Guerre, qui n'est pas encore la Première, n'est qu'un déluge de feu et d'aciers, de bombes, d'obus, de balles, de mitrailles et autre projectiles. Il y a finalement peu de combats directs, au corps à corps, entre adversaires. Il ne peut donc pas y avoir de tonalité épique, puisque l'épopée est impossible dans un combat où le principal ennemi est une force mécanique et industrielle, la machine qui tombe du ciel. La mort est donc aveugle et aléatoire, et frappe au hasard, à quelques centimètres près l'un ou l'autre des soldats. Si l'auteur survit, ce n'est même pas vraiment de la chance, mais le destin.

Jünger nous dresse un paysage apocalyptique qui fait appel à tous les sens : le bruit des bombes, les odeurs des cadavres en décomposition, le goût du vin dont on s'enivre pour oublier ou celui de la soupe trop claire et inconsistante, le toucher de la boue et des vermines grouillantes, la vue des entrailles et des membres décomposés. Certaines scènes sont donc difficiles à lire, le lecteur se retrouve immergé parmi les combattants.

Et si ce texte est un si grand texte de guerre, c'est parce qu'il n'y a pas de haine envers l'ennemi. A la lecture, on peut d'ailleurs se demander de quel "côté" se trouve Jünger, les conditions sont exactement les mêmes dans chaque camp. C'est un jeune universitaire cultivé, qui parle français et anglais, apprécie les romans de ces pays. Loin de toute propagande, il ne nie pas l'humanité des ennemis.

En cette année de souvenirs, la mémoire de la Grande Guerre ayant évolué, on ne peut que penser au gâchis terrible d'hommes, Allemands, Français, Anglais ou Hindous, pour des causes inutiles qui les dépassaient.

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Commentaire ajouté par ewie 2015-12-15T15:36:44+01:00
Lu aussi

Une lecture imposée pour un cours, il ne m'as pas autant rebuté que ce que j'imaginais, ce n'est pas du tout le genre de lecture que j'aime, c'est même l'inverse. Pourtant j'ai apprécié

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Commentaire ajouté par Leija 2011-11-01T23:30:22+01:00
Or

Le style de récit que je n'accroche pas du tout: que du texte narratif, tout y est décrit avec une certaine froideur. Le seul point positif, c'est que pour une fois, on a le point de vue d'un Allemand.

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Or

un livre bien mené qui raconte avec simplicité l'horreur de la vie des soldats dans les tranchées de la première guerre mondiale du point de vue d'un soldat allemand. Cependant ce livre possède un passé très lourd puisque il fût un livre de référence pour les allemands d'après-guerre qui se sentait trahit et qui donnait une image héroïque de l'armée allemande. Je conseille de se renseigner sur cette oeuvre avant de la lire et notamment sur ce qu'elle représentait pour les nazis afin d'avoir un minimum de sens critique et de recule avant d'aborder l'oeuvre.

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