Extraits

"Et la nuit nous enveloppa de son linceul de ténèbres."

- Pas mal l'image, hein ?

On m'a souvent dit que pour un Orc, j'avais parfois l'éloquence d'un barde alcoolique !

Turuk

J'ai toujours été doué pour paraître sincère même en énonçant le plus vil des mensonges.

Quand on veut survire, il ne faut pas pavoiser avec les sentiments. Pourquoi j'accepterais de crever si quelqu'un d'autre peut le faire à ma place ?

Je ne voulais surtout déranger personne, mais allez savoir pourquoi, c'est quand vous faites tout pour être silencieux que vous devenez maladroit...

épilogue : « Si je vous raconte cette histoire, c'est bien que j'ai réussi à sauver mon cul vert, non ? Vous me voyez écrire mes mémoires au paradis des orcs entouré d’anges moqueurs aux fesses roses ou assis à la table du dieu Gor avec des milliers de guerriers courageux ? Ça n’a pas de sens ! Eh oui ! Le beau Turuk est bien vivant et bien souriant au moment où il écrit ces quelques lignes – bien sûr que je sais écrire ! – et au moment où le gros cornu tout rouge me fonce dessus, il me reste de longues années de vie bien égoïste devant moi. Ne vous en déplaise et vice versa ! »

- Ben, alors, les amis ! On s'attache à ce bon vieux Turuk ?

Un Orc rit toujours face à la mort. On pense que ça l'effraye.

Je ne sentais plus rien ... et c'était pas si mal !

Parce qu'à mesure que je reprenais conscience, la douleur enflammait mon crâne.

Essayez de respirer avec le nez défoncé et vous comprendrez à quel point je dégustait !