Orcs et gobelins, Tome 5 : La Poisse

Ce cinquième tome est le plus original de ce coffret avec son scénario ce cinquième tome mais la barre très haute et sans faillir

Mi-orc, mi-gobelin, un entre deux qui a la mal chance des toujours tombé dans les ennuis ! Un de mes préférés des cette série.

La poisse est une créature mi orc, mi gobelin, de plus elle a les yeux bleus, couleur peu commune pour un Orkelin. Malheureusement, il est victime d'une malédiction et attire les ennuis.

Cette histoire en est la preuve...mais parfois un mauvais karma peut s'avérer une chance...

Encore une histoire captivante pour cette série de qualité.

Mais vraiment le plus ragoutant de la saga. On dirait que j'aime mieux les albums avec les gobelins.

Eh beh, ça c'est une nouveauté, un orkelin et aux yeux bleus en plus ... Déjà ça, pour moi, est un réel bon point pour le côté de l'originalité. Au niveau de l'univers, on connaît donc pas de soucis. Par contre, au niveau du scénario je dis Bravo !! Il y a vraiment, vraiment de l'originalité... Cette trouvaille de notre orkelin, qui n'a soit-disans vraiment pas de bol Spoiler(cliquez pour révéler)et qui est accompagné de son grand-père (mort) en sachant que lui même est quand même à demi mort . En plus, le dénouement est vraiment bien trouvé, et cette dernière page '0' Vraiment à lire (même si les Elfes vous ont lassé, là on a de la nouveauté, génial !!

Un thème intéressant avec les spectres, j'ai bien apprécié l'idée mais c'est assez long a se jeter dans l'action, enfin l'intrigue meme je trouve

Probablement pour la première fois dans cette série, on ne nous parle pas d'une race maudite et soumise à la haine. Bon, d'accord, maudite, si ; mais avec un côté pittoresque qui fait surtout jouer les pigeons. Au contraire, Draek (le méchant) balaye son mépris habituel pour les peaux vertes avant d'avoir pu dire "Yjad" et le remplace par la fascination et le désir, tout ça pour une paire d'yeux bleus.

Au final, l'auteur joue avec pas mal d'humour non seulement avec les codes du genre (que lire Tolkien ou écouter Joffré suffisent à appréhender), mais aussi avec ceux du reste de la série, où les orcs sont des seigneurs de guerre et les gobelins des vermines qui, quand on leur refuse la paix, se réfugient dans une mesquinerie qui peut aller jusqu'à la perversité. Même si "Orcs & Gobelins" nuance d'emblée toutes les mauvaises réputations qui ont pu peser sur les peaux vertes et les présente sous un jour effroyablement humain qui rend d'autant plus sordide leur mise à l'écart et la haine qu'on leur adresse, ce tome fait encore un pas de plus et achève de brouiller la frontière entre les peaux vertes et les autres races qui peuplent les terres d'Arran.

Le tout avec un dessin toujours aussi splendide, des ciels décidément sublimes, un tentaculeux et d'autres monstres dont la morphologie alien n'en paraît pas moins réaliste et donc effrayante, et des textes brillants tant dans le bon sens que dans la folie.

Depuis que cette série "Orcs et Gobelins" est sortie, j'ai un autre regard sur cette espèces. Je la trouve plus humaine, sensible, elle m'a appris que les orcs ou gobelins ont des émotions (autres que celles d'aimer tuer, faire souffrir ou dévorer leur proie). Les dessins sont toujours aussi bluffants. Cette séries ainsi que celles des "Elfes" et "Nains" sont des pépites à lire absolument !

Lorsqu'on découvre l'orkelin La Poisse, il est plutôt mal en point...

À sa place, Hébus, le troll de Lanfeust, aurait dit qu'il avait deux cure-dents plantés dans le dos, mais aussi costaud que soit notre orkelin, ça reste toujours deux poignards dans le dos !

Voilà un tome qui tombait à pic pour les fêtes de Noël puisque notre cul-vert découvre toute sa compagnie de frères d'armes pendus aux branches d'un arbre, telles des boules de noël macabre (et puante, à la fin).

L'orkelin, en plus d'être poissard au possible (malédiction qui traine dans la famille depuis des siècles), blessé, tout seul, se met à voir son pépé, qui est un fantôme puisqu'il est mort.

Bardaf, dès le départ, l'auteur me surprend, me file un coup de pied dans le fondement parce que je ne l'avais pas vue venir, celle-là ! Fallait y penser, le scénariste là fait et ça ajoutait du peps au récit, qui n'en manquait pas, je vous rassure, mais cet ajout surprenant a le mérite de... surprendre !

Ami du glauque et de la magie noire, entre ici dans ton domaine ! Tu aimes qu'on te ponde une bédé avec une sorte de rejeton issu d'un accouplement contre nature de Predator et d'Alien (je ne sais pas qui a fait la femelle) ?

Et bien tu le trouveras dans ces pages, additionné d'un soupçon de vampirisme à l'ancienne, mâtiné de ténia dans tes entrailles et salé avec des morceaux de Cthulhu.

Fuyez la cité, pauvres fous ! Cours, La Poisse, cours !

La Poisse a peut-être une sale gueule, il ne gagnera jamais les 6 chiffres du Lotto (ou alors, il perdra le ticket gagnant), mais il a tout de même de la suite dans les idées et son papy fantôme lui soufflera quelques bonnes idées, sans parler d'un coup de main pour essayer que son petit-fils sauve sa couenne.

Le scénario est bien pensé, j'ai eu de belles surprises inattendues et le suspense était au rendez-vous, en plus du plaisir de découvrir ce 5ème tome de la série.

L'inconvénient, c'est que je n'en ai plus à lire, l'avantage, c'est que la fin pourrait avoir une suite puisqu'elle n'est pas totalement fermée...

Oui, j'adore cette saga avec les culs-verts !