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La lecture, ça a toujours été mon passe-temps favoris. Seulement, je commence à avoir un rayonnage un peu trop important dans ma bibliothête.

(...)

Imaginez une vie où vous devez limiter au maximum les stimuli pour éviter les migraines et surtout ne plus farcir votre cerveau de données supplémentaires dont vous ne pourrez plus vous débarrasser. Plus de radio ou de télévision, le moins de lecture possible. À tel point que quand on me parle, j'ai toujours une citation à répondre. C'est agaçant pour moi comme pour mon entourage.

(...)

Oublier. Quel drôle de verbe. Il est pour moi comme un délice au goût sucré dont je suis la seule privée, un fruit défendu que j'imagine fondre sur la langue.

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Prologue

Je ne suis pas très douée pour raconter les histoires et j’avoue n’avoir jamais fait d’effort dans ce sens. C’est donc ma mémoire qui va me dicter ce que je vais vous réciter. Car j’ai beaucoup lu. Ah ça, oui. Lire a toujours été l’un de mes passe-temps favoris. Petite, je devais m’enfermer dans ma chambre, dans la salle de bains, jusque dans les toilettes pour finir un chapitre, un paragraphe, ou juste une phrase tandis que maman courait après moi pour que je termine de me coiffer, que je mette mes chaussures, que je passe à table… et je planquais soigneusement l’objet du délit pour mieux le retrouver quand j’aurais l’occasion d’échapper à la vigilance de ma mère. J’étais obligée de fuir parce que je n’avais pas le droit d’abuser de la lecture. Des confiseries, oui, puisque j’étais plutôt freluquette, à condition de me brosser soigneusement les dents. Mais de la lecture, non. Singulier, n’est-ce pas ?

Je ne suis pas une très bonne oratrice non plus. Le par-cœur, voilà ce qui me connaît. Pour la même raison que ce qui faisait que maman ne me permettait plus d’accéder à la bibliothèque de notre living-room, plutôt bien fournie de bonne littérature. Elle seule en avait la clé. Mon père n’était pas un lecteur et mon petit frère suivait ses traces. Vous allez trouver cela bien curieux, mais ce n’était pas par méchanceté que ma mère ne me laissait pas étancher ma soif de lecture. Au contraire. La raison en est bien simple, et je vais vous la révéler avant de commencer le récit que vous me demandez. Voilà. Et pardon, mais s’il vous plaît ne riez pas. Rien n’est vraiment drôle dans tout cela.

Je suis née avec un petit défaut de fabrication. Un truc en plus, diraient certains. Il y en a qui naissent avec un handicap du corps, d’autres avec un handicap du cœur. J’étais une petite fille mince et fragile, mais je me suis bien rattrapée depuis, même si je ne suis pas épaisse, comme dit souvent mon père. C’est du côté de mon cerveau que les soucis se sont révélés dès mon plus jeune âge.

Normalement, le cerveau humain peut enregistrer environ un million de milliards de bits, soit infiniment plus que n’importe quel ordinateur. Mais à la différence de ce dernier, la mémoire humaine est sélective : elle ne garde que les informations potentiellement utiles. Mon neurologue – parce que je dois vous avouer que je suis suivie depuis ma plus tendre enfance et vous allez comprendre pourquoi très vite –, mon neurologue dit que chez moi, l’hippocampe, cet organe du cerveau qui est censé faire passer des informations de la mémoire immédiate vers la mémoire à long terme, ne remplit pas sa fonction de sélection. Il envoie tout vers le cortex, qui stocke avec zèle sans trier ces informations.

Me voilà donc depuis ma naissance avec une mémoire tellement puissante que, même si je le voulais, je ne pourrais oublier ne serait-ce que la plus petite information envoyée à mon cerveau. Images, sons, odeurs… Je garde tout. Je me souviens de chacune de mes secondes de vie, des derniers mois dans le ventre de ma mère – j’ai encore le goût du liquide amniotique dans la bouche rien qu’en évoquant cette période – à la dernière odeur que j’ai sentie en arrivant en vos domaines – pardonnez si la tête m’en tourne encore.

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Même quand vous pleurez, vous êtes jolie. C'est indécent.

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Si tu me fais confiance, si tu as en toi ce petit grain de folie qui t’a toujours animée depuis qu’on se connaît toi et moi, si tu as encore tapie dans ton cœur cette âme d’enfant qui croit à la magie et ce goût prononcé pour tout ce qui échappe à la logique, alors je vais te révéler des choses. Des choses que tu n’imagines même pas.

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Normalement, on finit non pas par oublier, mais au moins par vivre avec et puis le temps estompe le chagrin et enfin on refait sa vie.

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Dans mon corps, maintenant marqué à jamais de son empreinte ; dans ma tête, toujours trop pleine de souvenirs, dont les plus doux devenaient les plus douloureux. Un sentiment d'abandon.

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Les rêves sont ce qu'il y a de plus doux et peut-être de plus vrai dans la vie.

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Je suis née avec un petit défaut de fabrication. Un truc en plus, diraient certains. Il y en a qui naissent avec un handicap du corps, d'autres avec un handicap du coeur.

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Lire a toujours été l'un de mes passe-temps favoris. Petite, je devais m'enfermer dans ma chambre, dans la salle de bains, jusque dans les toilettes pour finir un chapitre, un paragraphe, ou juste une phrase tandis que maman courait après moi pour que je termine de me coiffer, que je mette mes chaussures, que je passe à table... et je planquais soigneusement l'objet du délit pour mieux le retrouver quand j'aurais l'occasion d'échapper à la vigilance de ma mère.

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