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Liste des extraits

Elle avança comme si personne n'existait autour d'elle - elle était experte en la matière - et s'arrêta à moins d'un mètre d'Oscar, qui passa par toutes les couleurs. Il plongea son regard dans celui de la jeune fille si proche de lui : des paillettes d'or semblait danser sur l'iris noisette comme dans un kaléidoscope.[...] Jeremy secoua la tête, les yeux aux ciel.

- Ca y est ? demanda-t-il à la jeune fille. T'as fini de te regarder dans un miroir ? Tu regardes pas Oscar, tu te regardes à travers ses yeux, Sharp.

Jeremy adorait appeler une fille par son nom de famille quand il voulait lui signifier son mépris ou sa méfiance. En l'occurence, il nourissait les deux sentiments à l'égard de Tilla. Elle haussa les épaules sans quitter son sourire.

- Tiens, ce petit rat de Jeremy O'Maley... toujours là où on n'en veut pas.

Elle se tourna à nouveau vers Oscar.

- Passer un moment avec moi, ça te semble...possible ? Ou tu es gêné qu'une fille s'intéresse à toi ?

- Ben, je suis là, moi ! intervint Violette avec un grand sourire. Je suis une fille et je m'intéresse à lui, puisque c'est mon frère.

Tilla hésita à répondre, puis se contenta de soupirer et rejoignit ses amies alors que les garçons étaient à l'autre bout de la cour. Après quelques pas, sans se soucier de la présence des autres adolescents, elle rebroussa chemin et se dirigea droit sur Oscar.

Elle rejeta la tête en arrière pour dégager son visage des mèches blond foncé qui voletaient, puis se pencha jusqu'à frôler la joue d'Oscar. Elle resta immobile quelques instants, et finit pas déposer un baiser sur sa joue. Il tourna la tête au même instant, et leurs lèvres se frôlèrent. Oscar ferma les yeux.[...]

- Mais... tu ne l'as jamais fait ? s'exclama-t-elle.

Oscar mit quelques secondes à emerger de son envoûtement.

- Qu'est-ce que... de quoi tu parles ?

Tilla partit d'un grand éclat de rire qui acheva de rompre le charme.

- Enbrasser une fille ! répondit la jeune fille.

Oscar se raidit.

- Bien sûr que si, affirma-t-il sans conviction, en espérant que personne ne l'entendait.

Il n'osa même pas regarder autour de lui. Les autres étaient là; figés, suspendus à ses mots et aux sarcasmes de Tilla.

- Oscar, je veux dire : sur la bouche - un vrai baiser.

Elle rit de plus belle, et entre deux éclats, répéta le verdict comme s'il n'y avait pas plus ridicule :

- Bien sûr que non, tu n'as jamais embrassé une fille !

p. 28-29-30

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« Oscar se positionna dans le caisson. Il écouta la voix qui prononçait les mêmes mots pour la deux mille vingt-deuxième fois : – Avancez jusqu'aux empreintes, positionnez vos pieds sur ces empreintes et regardez droit devant vous en fixant le point vert qui brille sur la paroi qui vous fait face. Quand la porte s'ouvre, vous pouvez sortir. Le jeune Médicus suivit les instructions à la lettre et sentit le choc de la flèche qui tombait [...]»

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Brave, vous croyez tout savoir de la femme qu'on prive de son époux ; mais vous ne savez rien d'une mère à laquelle on arrache ses enfants. Rien du tout. Et c'est mieux pour vous.

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- J'y arrive pas, s'impatienta Oscar.

- Essaie encore ! insista sa soeur.

Oscar se concentra, puis renonça, et tourna la tête vers la paire de pieds posée à côté de son oreille droite.

- Rien à faire, dit-il. Un plafond plein de cloques, ça ne me fera jamais rêver ! Je ne sais pas comment tu fais, dit-il en s'asseyant.

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La jeune femme poussa le landau vers le fond de la chapele, ramena sa longue tresse noire sur son épaule et sauta avec grâce sur l’autel. Ele fouila derrière un pan du sari et en sortit un objet dont l’éclat doré ilumina un instant les lieux plongés dans la pénombre. Ele s’approcha de la statue de la sainte et cola son pendentif – un M cerclé – sur le dessus de la couronne. Sebastião eut tout juste le temps de la rejoindre, et l’autel s’éleva dans les airs, tandis que le plafond s’ouvrait pour les laisser passer.

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(Oscar cherche Tilla)

L'émotion le submerga .Elle était seule,entre deux arbustes.

Il était à quelques mètres d'elle quand il remarqua l'ombre qui la dominait.

Il s'habitua a la pénombre et réalisa qu'il ne s'agissait pas d'une ombre , mais d'une silhouette . Une silhouette collée a Tilla .

Un sentiment très différent s'empara d'Oscar: une angoisse sourde monta en lui et chassa l'impatience et la joie.Le souffle court ,les mâchoires crispées ,il s'immobilisa un instant. Puis une force intérieure le poussa à marcher et se diriger vers elle . Une branche bougea sous l'effet du vent , et la lumière tomba sur le visage et le corps athletique d'Horacio,qui tenait Tilla par la taille . Elle, sur la pointe des pieds , avait noué les bras autour de son cou .

Ils s'embrassaient .

Ils s'embrassaient passionnément , avec fougue. Les mains d'horacio couraient sur le dos nu qu'Oscar avait touché, passait dans les cheveux qu'Oscar avait caressés .

Ce type lui volait Tilla et tout ce qu'il avait éprouvé en la tenant dans ses bras .

Une douleur atroce lui vrilla la poitrine et s'enfonça en lui . Sa gorge se noua . Il aurait voulu parler,crier mais rien ne sortit de sa bouche . Il aurait voulu sauter sur Horacio et le rouer de coups , mais ses jambes s'enfoncerent comme des pieux dans le sol ,et ses bras, comme sa tête ,ne répondaient plus . Il n'y avait qu'une immense ,une indescriptible douleur qui s'acharnait en lui.

Ce fut Tilla qui remarqua sa présence la premiére .

Horacio la regarda ,elle le repoussa doucement et après une courte hésitation ,se dirigea vers Oscar .

Elle s'approcha de lui jusqu'à l'effleurer . Il ferma le yeux ,ne voulut retenir que sa présence et gommer celle du brésilien . La voix de Tilla le ramena à la réalité .

-Écoute ,Oscar ,j'ai besoin … j'ai besoin d'un petit ami qui soit présent , qui ne joue pas les courants d'air , tu comprends? Un type solide ,pas un type qui me dit qu'il est fatigué ou qui disparaît et m'envoie sa sœur pour me transmettre des messages .

Elle soupira .Oscar aurait voulu répondre , mais le ton de Tilla en disait plus long que sas mots : il semblait sans appel ,comme on énonce un jugement lorsqu'une décision est prise .

- Comment te dire ? J'avais des sentiments pour toi ,mais j'avais une autre image de toi ,avant qu'on sorte ensemble … Enfin ,on ne peut même pas dire qu'on sortait vraiment ensemble ,tu es d'accord?[…]

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– Vas-y, Lavinia Ciguë. Fais-toi plaisir, cracha-t-il d'une voix presque inaudible, le regard noir. Un jour, tu paieras pour tes crimes. Ce jour-là, je serai là.

Lavinia se retourna, comme si les mots avaient traversé l'esplanade pour parvenir à ses oreilles. Elle scruta la foule, fixa un instant le visage d'un jeune homme plus grand que les autres, plissa les yeux, puis renonça à fouiller dans sa mémoire et se concentra sur sa victime. Elle fit un pas vers le médecin. Le malheureux eut un mouvement de recul et tomba à genoux, mains jointes, implorant son salut sans qu'un mot puisse sortir de sa gorge. L'autre médecin l'empoigna sans ménagement et l'obligea à se ressaisir.

– Ne leur offre pas ça, dit-il, toisant leur tortionnaire avec mépris.

Le premier redressa alors sa tête tremblante et tenta d'affronter Lavinia. Elle ricana, plongea dans son regard effrayé et disparut de l'estrade au milieu d'un éblouissement pourpre. Le médecin baissa les yeux sur son propre corps, livide : ce démon venait de l'envahir, au sens littéral du terme. Il était paralysé par la peur et par l'insoutenable attente du pire. Ses traits se contractèrent, et ses mains saisirent sa tête. Ses phalanges se replièrent comme les pattes d'une araignée qui agonise et ses ongles s'enfoncèrent dans son crâne. Ses yeux se mirent à rouler dans tous les sens, il ouvrit la bouche démesurément et un hurlement trop longtemps retenu s'échappa, glaçant la foule tétanisée. Le médecin s'écroula sur le sol comme si ses os avaient fondu et fut pris de convulsions sur l'estrade. Il avait cessé de crier. Seuls ses traits déformés, en gros plan sur tous les écrans, son souffle coupé et les veines gonflées de son cou trahissaient sa souffrance. D'ultimes spasmes agitèrent son corps martyrisé de l'intérieur, puis tout cessa. Il gisait comme un pantin désarticulé, la tête exagérément penchée vers l'arrière, les yeux vitreux.

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Car comme tous les Médicus, Sally avait appris le passé terrible qui liait le Prince Noir et Winston Brave – jusqu'à la marque infligée sur sa tempe. Un M indélébile et douloureux qui lui rappellerait pour toujours ses origines, avant que la revanche et la haine ne le happent.

– Ces hommes ont violé la Loi. Ils l'ont fait sciemment, et de ce fait vous ont mis en danger. J'aurais pu accepter qu'ils cherchent à me tromper en exerçant illégalement leurs pratiques...

– Ça s'appelle la médecine, murmura Jeremy entre ses dents. Ils ont juste essayé de faire ce à quoi ils

ont consacré leur vie : soigner et guérir leurs prochains.

– ... Mais bafouer les règles de vie collective et vous mettre en danger, je ne l'accepte pas et je ne l'accepterai jamais.

Le message était clair : ces deux médecins allaient payer, mais la menace valait pour tous. Une punition exemplaire. Le silence s'installa à nouveau, pesant de tout son poids sur les épaules des deux condamnés. Personne – pas même eux – n'avait le moindre espoir de les voir graciés.

La femme brune écarta brutalement le bourreau et s'approcha du premier médecin. Elle le toisa avec délectation comme un fauve contemple sa proie. Barth se crispa. La vision de cette femme venait de raviver la douleur électrique dans le haut de son dos, une douleur qui l'étreignait parfois et le quittait aussitôt sans prévenir. D'un geste mécanique, il passa la main sur sa cicatrice en forme de P, en bas de la nuque, puis sur celle, apaisante, du M dessiné sur son torse. Les deux marques semblaient s'affronter à travers son corps – fragile équilibre entre le bien et le mal.

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Elle se pencha. Le visage de Charles Brave, arrière-arrière-arrière-arrière-grand-oncle de l'actuel Grand Maître semblait convulsé, et sa bouche était grande ouverte. Violette s'inquiéta.

- Quelque chose vous gêne ? Attendez, dit-elle en glissant deux doigts entre les lèvres écartées, je vais vous aider - il faut dire que sans mains, ce n'est pas pratique. Le sculpteur vous a joué un tour ...

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Derrière ce mur apparaissez, les Éternels, pour nous annoncer une vie plus belle.

Mur et tableau se volatilisèrent.

Dans la salle des Éternels, la belle dame italienne se tenait dans sa posture favorite, mains superposées, buste droit. Peut-être son sourire était-il plus marqué ? Elle salua Ayden d’un signe de tête, et le jeune homme, très ému, lui tendit un coffre en bois très simple, aux couleurs de Pleasantville, censé contenir un texte signé de tous les délégataires américains et qu’il avait précieusement gardé dans son sac, depuis le début du voyage. Les mains de la Joconde traversèrent l’écran translucide qui la séparait du jeune homme et saisirent le coffre. Elle le posa sur une table devant elle. Derrière les autres murs de la salle, tous les Éternels attendaient, suspendus à ses mouvements.

Elle ouvrit le coffre : le Pendentif du premier Grand Maître des Médicus, millénaire, irradia la salle et la galerie d’une lumière fulgurante.

Elle referma l’écrin trompeur.

– Dis ceci à Winston Brave : il sera à l’abri, ici, autant de temps qu’il le faudra.

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