Oscar Wilde et le jeu de la mort

Déjà une grande admiratrice d'Oscar Wilde j'ai été enchantée de pouvoir le suivre dans une enquête, tout comme plonger dans son intimité, connaître un peu mieux sa famille, ses habitudes au travers de cette fiction. Bien qu'il ne possède pas un charme physique il possède un petit quelque chose qui fascine. Ses aphorismes en particulier étaient pures merveilles. Les victimes de son jeu étaient aussi très intéressant, le monde du pugilat notamment. Et son bras droit et ami Robert, le protagoniste, qui nous raconte tout cela agréablement. L'amour de tous ces hommes pour la femme d'Oscar, Constance, était aussi très savoureuse. J'espère lire d'autres aventures de Wilde et de son acolyte.

Si mon plus grand vice est de suivre Sherlock Holmes dans ses enquêtes, je n'ai jamais dédaigné suivre les pas d'un autre enquêteur.

Tant que meurtre il y a, l'enquête me comblera. Alors, suivre Oscar Wilde dans une enquête, tout en croisant la route de Conan Doyle et de Bram Stoker... What'else ?

De plus, le quatrième de couverture était alléchant : Oscar Wilde propose à ses amis une curieuse activité pour les distraire : "le jeu de la mort". Chacun inscrit sur une feuille le nom de la victime de son choix et aux participants de deviner qui veut tuer qui.

Quand la Mort commence à frapper les victimes potentielles dans l'ordre exact où elles ont été tirées, le drame succède à la comédie...

Mon impression ? Cette deuxième enquête s'est avérée plus palpitante que la première (qui était bonne, je précise, mais qui durait plus longtemps dans le temps).

La différence, c'est que dans cette aventure, les morts se succèdent à un rythme effréné ! Mais toutes sont-ils d'origine criminelle ? Meurtres ou bien morts naturelles ? Accident ? Suicide ? Hasard ? Des morts pour en masquer une seule ?

Toutes les hypothèses sont permises autour de ses morts ou disparitions plus qu'inquiétantes.

Pour l'un deux, j'avais eu de gros soupçons sur un auteur potentiel, mais ne voulant pas me gâcher le plaisir, j'ai fait semblant de rien.

Ensuite, un détail dans une attitude a allumé les feux d'alarme. Malgré tout, je ne voyais pas bien les implications avec tout le reste et je pensais que la solution serait bien plus complexe qu'une tentative de "noyer le poisson".

"Mais qu'est-ce qui pourrait pousser les lecteurs à avoir envie de découvrir cet auteur ?", me demandez-vous...

Et bien, l'auteur a du talent, un certain talent et un talent certain, même, pour :

1. Ne pas m'avoir ennuyé durant les 460 pages, bien que l'enquête avance à son rythme;

2. Mélanger avec maestria la fiction des crimes avec la réalité de trois auteurs ayant existé (Wilde, Doyle et Stoker), d'un peintre (Wat Sickert qui fut accusé d'être l'Éventreur par certains), sans que l'on ait l'impression que tout cela n'est qu'un roman;

3. Me faire apprécier Oscar Wilde au-delà de tout. Il est pétillant, énergique, dispensateur de bons mots, fantasque, et excellent enquêteur. Oui, l'auteur l'a étudié et il nous le restitue d'une brillante manière;

4. Glisser des références au canon holmésien, tout n'en mettant pas trop afin d'éviter d'encombrer le néophyte, mais assez pour gâter les holmésiens. Oui, l'auteur connait Holmes aussi et nous donne l'impression que Wilde a soufflé beaucoup de choses à Doyle;

5. Nous faire croire que tout est plié, que la pièce est jouée, que le rideau vient de tomber sur un sacré coup de théâtre et nous sortir un lapin de son chapeau afin de nous émerveiller une seconde fois... "PAF", tu l'avais pas vu venir, celle-là, hein, Belette ? Non, j'avoue...

Bref, une lecture des plus agréables, dans une époque qui m'est chère (la victorienne), dans le Londres de Holmes, mais aussi de son père littéraire, du père de Dracula et dans le monde fantastique d'Oscar Wilde.

Un livre que l'on referme avec un sourire de satisfaction en raison du bon moment passé, mais aussi avec une pointe au coeur parce qu'on serait bien restée un peu plus en leur compagnie.

D'une extrême finesse, ce roman est un excellent ouvrage d'intrigues! Je vous le conseille, amateurs ou non de Sherlock Holmes ou d'Arthur Conan Doyle :)

Quelle agréable surrise! Voilà un livre qui attérit dans ma bibliothèque offert pour l'achat de 2 autres romans 10/18 et dont je débute la lecture avec beaucoup de scepticisme. mais très vite, le lecteur tombe sous le charme de l'humour et de la culture d'Oscar Wilde, dandy de la fin du XIX ème siècle que l'on accompagne dans sa vie d'esthète qui le conduit à résoudre un énigme dans laquelle s'entrecroisent Conan Doyle (auteur de Sherlock Holmes, un boxeur, des écrivains anglais, un peint, un prestidigitateur ....). C'est un réel plaisir que d'évoluer avec le héros dans les douces limbes imbibés d'éfluves d'alcool et de cigare du Londres des années 1890 à la recherche d'un assassin mystère impliqué (ou pas) dans les disparitions successives d'une intrigante, d'un politicien, d'un perroquet et d'autres encore. A lire sans hésitation pour son originalité de ton.

J'ai eu du mal à avancer dans l'histoire et à le finir car l'histoire m'a semblé longue. Heureusement que la fin remonte un peu le niveau avec l'explication du dénouement de l'affaire.

Gyles Brandreth, nous livre une saga en or. Le personnage d'Oscar Wilde mène les enquètes avec le même brillau que Sherlock Holmes.

On est accroché à l'histoire dès les premières phrases jusqu'au dernier mot.

L'histoire Est assez bien écrite mais je n'ai pas accroché. Très bon suspence. L'auteur connait vraiment tout de la vie d'Oscar Wilde. Très instructif.

Je l'ai bien aimé celui la, l'histoire est très très bien écrit et elle tient la route. On ne sait même plus faire la différence entre fiction et réalité tellement les faits collent à la réalité.