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In orgasmo veritas – Noann Lyne

Bonjour, je m’appelle Sofia, je suis une femme dynamique et positive. Je m’attache à voir le bien en tout et à profiter des bonnes choses de la vie. Je déteste le conflit et je veille à ne jamais blesser personne.

Ne blesser personne… Ce qui m’a amenée à des situations insolites, compliquées aussi. Par peur de décevoir, et pour satisfaire mon besoin de plaire et d’être aimée, je me suis laissée aller, et les aventures se sont suivies. Pourquoi dire non, puisqu’il est si facile de dire oui ? J’ai commencé à butiner un peu partout. Je crois qu’un amour unique n’est pas suffisant, que vivre dans un couple fermé n’est pas naturel, c’est un produit de deux mille ans d’esclavage judéo-chrétien, et voilà tout. Le bonheur, selon moi, ne peut venir d’une seule personne. Le bonheur vient d’un ensemble, c’est une mosaïque de plaisirs divers et variés. Il est lié à la liberté, la possibilité de faire ce qui nous plaît, aimer qui on veut quand on veut, être viveuse, désireuse. Et jouisseuse ! Et tant pis pour les curés et autres pisseurs de vérité. Si tout le monde pouvait être libre, sans affect et sans contrainte, on s’amuserait comme des fous, on jouirait sans souci, les relations se feraient et se déferaient, mais ce n’est rien, on aurait toujours la certitude de trouver de nouveaux bras, de nouvelles vies…

Je vivais, je sortais, je badinais, je caressais et je jouissais sans entrave, libre de tout format social. Je me sentais parfaitement heureuse, j’éprouvais un plaisir varié et renouvelé, qui me convenait… Tout en me demandant si j’avais une seule fois connu un orgasme véritable. Certaines de mes amies parlent d’une extase, d’une délivrance que je n’ai jamais connue. Je planais, j’avais bon… Mais je ne me sentais jamais rassasiée. J’avais beau multiplier les expériences de toute sorte, j’atteignais toujours une sorte de plafond. C’est peut-être pour ça que je cherchais toujours du nouveau, pour aller plus haut, plus loin. Mais lorsque j’eus tout essayé, avec des dizaines de partenaires et dans des dizaines de situations, j’ai bien dû admettre qu’il me manquait un truc… oui, un petit truc pour aller au-delà. J’en étais d’autant plus convaincue que les bouquins sur le sujet me parlaient de choses étonnantes, d’orgasmes multiples, séquentiels, du péritoine, de femmes qui pouvaient jouir dix fois d’affilée, sans effort. Toutes sensations que je n’avais pas connues et qui me manquaient, je le sentais au fond de moi. Mais voilà, puisque j’avais tout essayé, que pouvais-je faire de plus ? Ce qu’il me fallait peut-être, c’est un amant « spécial ». J’ai fini par le trouver, par hasard. Il était tout à fait normal en fait, plus très jeune, poilu, secret et fermé. L’opposé de ce que j’avais toujours cherché. L’orgasme infini tant attendu, c’est lui qui me l’a donné, à son corps défendant, sans le chercher. La magie de l’amour.

Cet être « spécial » était présent dans mes contacts virtuels, ainsi que 4 500 autres environ. Il se surnomme Alexander. Je n’y avais pas trop prêté attention, sauf pour son humour spécial aussi, ironique et incisif. J’avais été choquée parfois, et j’ai bien failli le virer. Mais je l’ai conservé, fort heureusement. Bien plus tard, nous avons échangé sans but précis. J’ai découvert sa sensibilité, cachée sous ses mots maladroits. Il m’a avoué que je lui faisais du bien, qu’il aimait mon sens du compromis et ma douceur.

Les semaines passent, sans plus, puis les mois. Un soir, lors d’une dédicace chez un libraire, à laquelle je m’étais rendue pour rencontrer des auteurs que je chérissais, je vois, tout à coup un visage devant moi, impassible ou presque, où était gravé un léger sourire. C’était une apparition bizarre, comme dans un film, et pas une romance, plutôt un drame. Et il me dit, coucou, c’est moi. Ce fut un bouleversement ! Il n’avait pas annoncé sa venue, était resté silencieux, dans l’ombre de mes contacts. J’étais surprise, agréablement, le personnage ne collait pas à la représentation que j’en avais, il était différent, plus expressif, pour peu que l’on regarde ses yeux de braise et pas ce sourire contrit, gravé dans un visage grave.

— Oh là, mais tu es venu exprès ? Tu viens de loin. On va parler, dis-moi tout… oh, ça fait super plaisir de te voir, vraiment. Si j’avais su, tu aurais dû le dire, je me serais libérée.

De fil en aiguille on se parle, on se comprend, et moi, déjà, je me sens portée, touchée de l’intérieur par cette apparition soudaine. Lui papote de tout et de rien, mais jamais de lui. La confiance me gagne, j’entrouvre une porte sur mon cœur. Mais il reste si sérieux, immobile, le marbre de son visage ne se fissure pas. J’ignore ce qui se passe en lui, il me déroute, j’aurais besoin de plus d’indices, un sourire, une œillade. Je reprends de la distance, lui aussi. On n’a plus rien à se dire tout à coup. Un rideau de silence tombe, comme si la pièce était finie. C’est alors que je suis appelée par une amie, je me retrouve happée par l’ambiance, les conciliabules, tandis que lui reste dehors, seul. Je me suis trompée sans aucun doute, il méritait plus d’attention. Je m’inquiète alors, mais il n’est plus là. Il avait besoin d’estime, je l’ai compris trop tard.

Mais il n’est jamais trop tard pour… Et je tente de le rattraper en lui tapotant un message sur mon téléphone :

— Je suis trop contente de t’avoir rencontré. J’aurais voulu te parler. Dommage tu n’es plus là.

— Moi aussi ! répond-il dans la minute. Super heureux de t’avoir vue enfin. Un véritable rayon de soleil. Hélas, je dois partir. Bisous.

La parole virtuelle reprend le relais, plus terne, plus distante. Des messages trop peu fréquents à mon goût, mais il ne faut rien brusquer. Il est reparti dans le Midi, et moi dans mon appart du onzième, près de mon chéri officiel. Je reste perplexe, il continue de vivre en moi, et ses messages ne font que raviver mes sens. Il est sibyllin dans ses échanges, le doute revient, je me demande à nouveau ce qui se cache sous ce personnage à l’allure de statue soviétique.

Trois mois plus tard, j’ose un message :

— J’aimerais bien te revoir.

— Moi aussi. Si je viens début octobre, tu m’accorderas un petit moment ?

— Mais bien sûr ! Plus qu’un moment.

— O.K., je réserve l’hôtel et je te dis quoi.

Me voilà tout excitée à l’idée de le revoir, excitation due autant à la curiosité qu’à l’envie. Que cachait ce visage forgé dans la pierre ?

On s’est retrouvés près des Halles, à Saint-Eustache. Malgré le soleil qui l’éclairait, je continuais à le trouver sombre. Mais ses paroles étaient rassurantes, il avait l’air très sensible. J’ai compris qu’il était surtout timide, et qu’il ne fallait pas s’arrêter aux apparences. Il me disait qu’il était doux, et je le croyais, une véritable sincérité se lisait en lui. Je trouvais que c’était bien mieux que tous ces dragueurs à la parole si facile, et si fausse. Je me suis sentie en confiance, portée par son calme, ainsi que par mon tempérament positif et aventureux. Un instant, je me suis imaginée dans un lit avec lui, je me demandais s’il allait se lâcher et crier, et comment moi, je réagirais, nue face à ce monument sibérien. Et puis je suis revenue sur terre. J’ai commandé une pizza bien garnie, avec du jambon et des câpres, et lui un plat de raviolis à la truffe, et c’était bien.

Un homme qui ne drague pas, ne flatte pas, ne dit rien de personnel. Tout ce que je détestais, tout ce que j’aurais fui un mois plus tôt. Mais forte de mon expérience passée et toujours à la recherche de l’extase suprême, je me demandais finalement si ce ne serait pas différent avec lui. Je me voyais par éclairs me balancer sur ce corps trapu et ferme, imposant. Et son sexe, comment était son sexe ? Était-il dur comme son visage, et grand comme lui ? Et si c’était ça, le secret du Grand Orgasme, un type pas séducteur pour un sou, qui nous mène au septième ciel tout doucement ?

Moi, je commence à fondre littéralement, le soleil encore vif dore ma peau claire, je le sens me pénétrer et me réchauffer. J’ai besoin tout à coup, besoin d’aller aux toilettes. Je fonce à l’arrière du resto, je grimpe les marches, je me soulage. Alors je m’aperçois que ma petite culotte est trempée. J’étais excitée comme je ne l’avais jamais été, excitée par une statue de granit bolchevique, un antiséducteur qui parle sans émotion ni sensualité. Je pose ma main entre mes jambes, je me sens fiévreuse, désireuse. Mais comment dire à ce granit que j’aimerais plus de chaleur ? Tout à coup, j’ai envie d’étreintes, je voudrais déshabiller ce type, tâter son corps, son sexe, briser son armure et le violer – là, tout de suite. Mais j’ignore comment faire, et du reste, l’endroit ne convient pas. Il n’y a pas un coin dans ce quartier qui offre la moindre intimité. Le seul lieu tranquille que je connaisse, c’est le square Viviani. J’y ai déjà fait des pipes discrètes derrière un bosquet. C’est calme, les touristes sont tous à Notre-Dame. Mais c’est à un quart d’heure, et je ne vois pas comment traîner mon monolithe jusque-là.

Je ne peux attendre, alors je passe un doigt entre mes lèvres. Très vite, il glisse autour de mon bouton, bien imbibé, prêt à recevoir une caresse, tout érigé déjà. Il suffit que je tourne deux fois autour, et je reçois une décharge fulgurante. Ce n’est pas un véritable orgasme, mais c’est fort et spécial, très inhabituel. Me voilà soulagée, pour l’instant.

Je retourne à la table, il est là, toujours figé, égal à lui-même.

— Tu vas bien ? demande-t-il.

— Euh… Oui, ça va bien, trop bien même.

— Trop bien ?

— Oui, j’ai un peu… chaud.

— Il fait chaud pour la saison.

— Oui, je n’imaginais pas… avoir aussi chaud.

— En octobre.

— Euh… Oui. Je ne m’y attendais pas. Je…

— Oui ?

— Non rien. C’était délicieux.

— Oui, très bon, je reviendrai manger ici.

— Je voulais dire… Non, rien.

Papotage, tournage autour du pot, et pas moyen de lui faire comprendre. Je ne vais quand même pas lui dire que j’ai envie de lui. Pas de face, pas trop vite. Il m’attire et m’effraie en même temps. Mais moi, j’ai envie de nouveau, son regard me trouble, son allure fixe, son silence. Je pense à sa queue bien droite, comme le reste, comme son nez, et sa bouche, sa bouche sur mon sexe, puis son sexe de marbre en moi, au fond, et moi qui chavire, possédée par ce gourdin solide ! Je tente de passer une main sur sa jambe, mais il est si stressé que je renonce. Ce qui ne fait que m’exciter ! Au milieu de ces jambes tendues, il y a le membre, qui doit être immense et bien rigide. Je ne peux m’empêcher de rêver à tous les ravages qu’il ferait en moi.

Je file à nouveau aux toilettes, je m’enferme à double tour, j’arrache ma culotte, j’enlève les boutons de ma chemise en les arrachant presque. Me voilà quasi nue ! Je m’imagine seule avec lui, et ma nudité devant ce monument me fait rougir autant qu’elle m’excite. Je me colle à lui et je fonds sur son corps rigide, je me liquéfie, je ne suis plus qu’une loque de chair. À nouveau, un doigt sur ma chatte, et j’éprouve le même plaisir fulgurant. Mais je sens qu’il est possible d’aller plus loin. Le Grand Orgasme est à portée de main, si je puis dire. Si seulement j’arrivais à le décoincer !

Il faut que je brise le sortilège, que je sorte de cette impasse. Depuis des mois, je cherche le plaisir ultime, et je m’égare à force d’expériences hasardeuses. Je ne serai heureuse que quand je serai venue à bout de ce fantasme. Et là, j’ai un type à disposition, qui pourrait bien me le donner, et qui en a sûrement envie. Il faut que j’en profite, sinon je ne connaîtrai jamais la vérité, je ne serai jamais libre, je continuerai à rêver vainement de cet orgasme fou. C’est le moment ou jamais. Je prendrai les devants, et si le type est froissé tant pis, c’est qu’il n’est pas le bon.

Je retourne à la table, je le regarde, je ne me pose plus de question, pour ne pas être envahie par le doute. Ne pas se laisser démonter par l’ambiance tendue. Je suis toute transpirante de chaleur et d’envie. Je le fixe dans les yeux, et de la main droite je saisis sa main droite. Elle est toute douce et toute moite, lui aussi à chaud, il bouillonne à l’intérieur. Je la serre très fort, comme pour la briser, faire voler en éclats toute résistance. Je sens qu’il se laisse faire, il est en train de succomber à mon charme. Moi, je vibre comme une corde, je sens un frisson me parcourir de haut en bas, transpercer mon ventre en le faisant trembler. Je glisse l’autre main sous la table, la pose sur sa jambe, qui se détend. Je rencontre des doigts hésitants, que je saisis, et très vite sa paume touche la mienne. Nous ne faisons plus qu’un. Le marbre a fondu, je découvre à présent un homme serein et plus décontracté, prêt à se laisser faire. Sous la table, ma main devient hardie, et toute l’envie que j’avais retenue si longtemps se libère, tandis que lui se détend aussi, il a changé en un instant.

Je décide de ne plus attendre, je plaque ma main sur son sexe : il est bien ce que j’imaginais, viril, raide, gonflé par le désir. Je parviens à me glisser sous le pantalon large, je le caresse lentement. Il durcit, durcit encore, je sens qu’il va exploser bientôt. Moi, je plane, camée d’envie, je sens qu’il suffirait d’un rien pour que je trouve enfin mon bonheur. J’attrape vigoureusement sa main libre, la pose de force entre mes jambes. Aussitôt, il prend de l’assurance, il écarte ma culotte, glisse un doigt habile entre mes lèvres. Un long moment de caresses mutuelles, appuyées par des regards qui cherchent à deviner ce que pense l’autre, comment le faire jouir. Le plaisir qui monte en cherchant sa voie, toujours plus fort, le mien et le sien, en écho. Je malaxe la partie la plus délicate de son corps, tandis qu’il tourne autour de moi, à la recherche du point le plus sensible. Tout à coup, dans sa culotte, jaillit un gel doux et onctueux, qui inonde mes phalanges. C’est ce qu’il me fallait, le détonateur sensuel qui déclenchera ma jouissance. J’adore sentir le sperme sur moi, sur ma main, ma langue. Le contact de ce liquide tiède me fait perdre la tête…

Il me vient alors une idée folle : prendre un doigt inondé, m’en servir pour me caresser. Un truc que je n’avais jamais fait. Et ça marche, le doigt ainsi lubrifié glisse sur mes parties intimes, me donne un plaisir inouï, qui grimpe en flèche. Le bout du doigt passe et repasse frénétiquement, il s’agite, cherche le rythme, l’endroit. Je relâche parfois la pression pour faire durer. Et puis, tout à coup, j’abdique. Et ça y est ! Je bascule de tout mon corps vers l’arrière, poussant un gémissement. Je suis enfin libérée ! Je viens de faire un grand plongeon dans un univers inconnu.

Je sens que ce n’est pas fini. Je reprends sa main pour la guider entre mes jambes. Je veux qu’il me fasse jouir. Il est très habile, délicat et fougueux en même temps, et c’est ce qu’il me faut. Ses doigts me fouillent à la recherche d’une zone sensible, qu’il trouve assez vite, tout mon corps est devenu érogène. À nouveau, j’éprouve un vif plaisir, je repars d’un bond dans l’inconnu, je perds connaissance là-haut, dans un espace étrange, en flottaison dans le temps, portée par une vibration invisible. Je viens d’éprouver un orgasme à rebonds, et je suis certaine qu’il pourrait recommencer et durer, durer encore, jusqu’à l’infini !

On est là, tous les deux, les yeux dans les yeux, à se regarder avec une passion magique. Le temps s’est figé tout autour. Nous n’avons même pas vu le serveur qui est là debout, attendant que nous partions, il est déjà 15 heures 30, et le resto doit fermer, ils n’ont pas osé nous déranger… Nous sortons en titubant, et je lui chuchote quelques mots :

— On ne va pas en rester là, j’en veux encore, je sens que ce n’est que le début.

— Je suis content d’avoir rencontré une fille comme toi, libre et sûre d’elle.

— Je suis contente de t’avoir rencontré, moi aussi. Je ne m’attendais pas à avoir autant de plaisir. Et si on apprend à se connaître, ce sera encore meilleur. Dis-moi tout sur toi, tu veux ? J’ai besoin de savoir ce que tu ressens, tes désirs, tes pensées. Je crois que ça pourrait être encore plus fort.

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— Tu aimes ça que je tourne autour ?

— Oui...

— Et t’aimerais que je le mette ce gros doigt dans ton petit cul ?

— Oui.

— Oui quoi ?

— Oui, mets ton gros doigt dans mon petit cul !

— Avec plaisir, ma belle. Je vais enfoncer tout doucement mon gros doigt dans ton tout petit trou.

Ces mots dilatent encore davantage l’anus de Sarah. King Kong crache dans la fente de la Petite Sirène et tourne encore quelques secondes autour de sa corolle anale. Puis il introduit doucement le bout de son doigt. Tout doucement. Sarah peut sentir parfaitement chaque centimètre de son index glisser en elle, et c’est un délice. Il commence de petits va-et-vient, et le plaisir grandit. Appelé par le cul gourmand, il met un deuxième doigt. Puis se remet à titiller le clitoris avec sa bouche. Il le lèche, le mordille, le suce, l’aspire. Il a toujours deux doigts dans le vagin. Sarah est complètement emportée. Elle sent chaque partie de son épiderme jouir. La jouissance n’en finit pas de monter. Tout se contracte. Se détend. Se contracte. Elle ne maîtrise plus rien. Ni son corps ni sa voix ni ses mots. Traversée de spasmes, elle grogne tout en criant des mots obscènes. Elle se cambre davantage, écarte encore les cuisses, pousse son pubis avec force vers le visage de l’homme, elle lui demande sa queue car elle veut le sucer, il ne bouge pas et, consciencieux, poursuit ses caresses, elle répète qu’elle veut le sucer et finit par mettre son pouce à elle dans sa bouche à elle afin de pouvoir sucer quelque chose. Submergée par le plaisir, elle commence à se mordre. Réceptif à la montée en puissance du plaisir de sa partenaire, l’homme ne lâche rien. Il s’applique avec sa langue et ses doigts pour que sa belle monte. Et monte encore.

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King Kong se penche pour lécher la chatte haletante. Il le fait grossièrement. Il étale sa langue, laisse dégouliner sa salive, passe du cul au clitoris, du clitoris au cul, et ses manières animales conviennent parfaitement à la Petite Sirène. Jamais personne ne l’a léchée comme ça. Comme une bête. Les râles de la Petite Sirène deviennent grognements. Elle aussi se transforme en fauve. Tous les verrous sautent. Plus de filtre. De retenue. De limite.

— Vas-y, lèche-moi ! grogne Sarah qui ne reconnaît plus sa voix.

— Oui, je vois que t’aimes ça. T’es toute mouillée. Je vais continuer de te lécher et je vais mettre mes doigts. Partout. Parce que tes trous, ils m’appellent. Hein ? Dis-le-moi !

— Oui... Mets tes doigts...

— Où ?

— Dans ma chatte.

— Et puis...

— Dans mon cul.

— Oui, ma belle... À tes ordres. Je vais me faire un plaisir de mettre mes doigts dans ton petit cul. Je vais m’appliquer. Je vais te faire jouir. Tu dégoulines. C’est beau de voir comme tu dégoulines.

Sarah ne peut plus répondre. Les mots de l’ours, son timbre de voix, grave et rugueux, les images qu’il lui renvoie, tout ça lui coupe le souffle. Elle se sent complètement possédée par cette étreinte. Plus rien d’autre n’existe. Plus rien à dire. Juste se laisser emporter. Par la vague. Par le plaisir. Par la peau. Le toucher. La sueur. Le vice.

King Kong est en place. Accroupi, sa queue de géant tendue, mais patiente, il s’empare de l’entrecuisse de la belle languissante. Sa langue, plus subtile et précise, titille avec force son clitoris. L’index et le majeur de sa main gauche entrent dans le vagin sans retenue, tandis que l’index de sa main droite caresse l’auréole sombre de l’anus.

Sarah n’en finit pas de jouir, mais tente de se maîtriser pour profiter du plaisir inouï avant d’atteindre l’orgasme final.

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Asseyez-vous sur le tapis et remontez votre chemise.

Sarah reste bouche bée. Les paroles du colosse la piquent de toutes parts. Cette injonction est d’une sensualité inouïe. Sarah sent qu’elle dégouline et, complètement envoûtée par l’ordre divin, s’exécute.

L’homme s’agenouille face à elle. Il la regarde droit dans les yeux avec un aplomb et une maîtrise parfaits. Il y a aussi une grande douceur dans son regard, et c’est ce qui trouble le plus Sarah. Sans dire un mot de plus, King Kong pose ses mains de géant sur les genoux tremblants de la Petite Sirène à la chemise transparente. Il les caresse un instant puis, d’une poigne ferme, invite la demoiselle à écarter les jambes. Assise à même le sol, basculée légèrement en arrière, appuyée sur ses petits bras frêles et tendus, ses jambes pliées, pieds nus sur le carrelage froid, Sarah offre son entrejambe à l’ogre. Elle prend son temps. Savourant l’ouverture de ses cuisses, entraînant l’ouverture de sa vulve, découvrant ses grandes lèvres, ses petites lèvres, jusqu’à libérer son clitoris déjà en érection. L’homme reste à distance, observe. Cette femme à la peau blanche, aux tétons transperçant le tissu, à la fente sombre et brillante. Le sexe de sa voisine est large et noir. Comme il aime. Il prend le temps de le scruter. Son bouton palpitant. Son jus inondant déjà l’entrée de son vagin, coulant le long de sa fente jusqu’à son anus magnifique. Parfaitement dessiné. Lui aussi déjà bien excité. Dilaté.

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Oui, c’est ça... Pas besoin de plus. J’ai juste besoin d’être pénétrée. De me sentir remplie. Il suffit qu’il me secoue, et je serai rassasiée. Au point où j’en suis, je ne vais pas jouer la difficile. Ce mec, c’est pas mon genre, c’est vrai, mais bon, il a une queue. Et puis son côté King Kong, ça me plaît pas mal, en fait. Et il a pas l’air si poilu que ça. En même temps, c’est viril, les poils. Et si c’est viril, ça m’excite. Et puis je sens que le...

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Sarah gare sa voiture, monte chez elle à toute vitesse. Elle balance son sac sur le canapé et se jette dans la salle de bains. Douche, épilation, maquillage. Dans la chambre, elle n’arrive pas à se décider entre l’ensemble noir avec le string et le rouge avec le tanga. Après plusieurs essayages, elle décide de se la jouer naturelle. Nue sous sa grande chemise décontractée. Il lui faut maintenant trouver un prétexte. Une excuse pour monter chez lui à poil sous sa chemisette.

Vite. Une idée vite ! J’ai chaud, j’ai envie, je suis affamée. Lui demander s’il a vu mon chat que je n’ai pas, non. Lui demander du sel à moitié dénudée, non. Une urgence. Il faut que ce soit une urgence… Le… La… L’évier. Une fuite. La douche, c’est mieux. Je vais faire sauter le robinet.

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