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La crème de massage d’un blanc dilué que Théo versa sur le dos de Maude, sans la réchauffer, pour le plaisir de voir sa peau réagir, se contracter, devenir granuleuse, était obscène. Il se dépêcha de l’étaler. Il parcourut tout le dos, comme pour lisser la chair de poule, et s’étonna d’obtenir l’effet inverse. Plus il lissait, plus la peau devenait irrégulière, jusqu’au frisson. Gêné par le lit, trop large pour qu’il en fasse le tour au gré de l’errance de ses mains, il se mit à califourchon sur Maude. La nuque, les épaules, les omoplates, les dorsaux… Les muscles se déliaient sous ses doigts, il les sentait rouler, résister un peu, puis se détendre, plus souples à chaque passage. Sur certains nœuds, il insistait, Maude gémissait, soufflait, puis se calmait à mesure que la contracture cédait. Arrivé à la lisière de la serviette, il glissa un pouce, puis le second, dans les petits creux qui, de chaque côté de la colonne vertébrale, annoncent la proximité des fesses. Il arrima ses autres doigts aux hanches, et entama des mouvements circulaires pour défaire les tensions. Il voulait voir ses mains sur Maude. Il baissa la serviette, de quelques centimètres seulement. Ses mains sur Maude, attachées aux hanches, et la pente douce des fesses, plus larges, le début de la raie si près de ses pouces… En levrette, il l’aurait tenue comme ça, exactement comme ça, la petite Maude.

— Tu veux que je te masse les jambes ?

Elle acquiesça. À genoux au pied du lit, il tritura ses pieds, plus doux avec la cheville endolorie. Puis, ses mollets. Pour masser ses cuisses, il devait tendre les bras, c’était inconfortable. Il remonta sur le lit, écarta les jambes de Maude pour se placer entre elles et continuer à son aise. L’arrière des genoux, l’extérieur des cuisses jusqu’aux côtés des fesses, puis l’intérieur, et sous la serviette une humidité chaude, ses doigts aimantés par ce qu’il avait aperçu quelques instants plus tôt, alors qu’il s’occupait de ses pieds. Il n’osa pas. Il remonta le long du corps de Maude, se pencha sur elle :

— Tu te sens mieux ?

Entre leurs peaux, Mickey et Minnie s’embrassant timidement, et le caleçon distendu. Rien d’assez épais pour dissimuler à Maude l’érection de Théo, contre sa cuisse. Et Théo le savait. Mais n’osait pas.

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Elle ignorait que Théo l’observait depuis un petit moment déjà. Rentré sans faire de bruit quelques minutes auparavant, il resta interdit, à l’orée du salon, troublé par le spectacle. C’était Maude, un peu ridicule avec ce caleçon trop grand… Mais les fesses, les hanches, les seins mouvants, les plis de la taille, alors qu’elle se penchait, impudique, c’était Maude aussi. C’était Maude, la petite Maude, et c’était bandant. Il regarda, tétanisé, la sensualité de Maude. Elle avait les joues rouges, le souffle un peu court, et des gestes de plus en plus explicites. Il n’avait pas le culot de s’approcher, de la prendre par la taille et… Il avait claqué la porte.

Maude trempait dans l’eau chaude depuis une demi-heure lorsque Théo frappa.

— Maude, tu vas finir toute fripée si tu restes trop longtemps là-dedans… Ce serait dommage. Tu veux pas sortir ?

— Non, je suis bien là, ça me détend, j’ai un peu mal partout.

La salle de bains ne fermait pas à clé. Appuyer sur la poignée, entrer et… Théo n’osait pas.

— Justement, je pensais, je pourrais te masser un peu, dit-il dans un souffle. Je t’attends dans ta chambre.

Il n’écouta pas la réponse.

D’abord, se changer. Théo avait beaucoup trop chaud, avec ce pantalon de ski. L’enlever. Oui, c’était beaucoup mieux. Rester en caleçon ? Avec le gaule qu’il allait certainement se taper, pas très malin. Mais mettre quoi, alors ? Pas trop le choix. Bon, en caleçon, avec un tee-shirt quand même. C’était bizarre, de se poser ce genre de question. C’était fou, l’effet d’une chute de reins, d’une pose lascive. Il n’avait jamais hésité à se trimbaler presque à poil devant Maude, la petite Maude. Désormais, tout lui semblait équivoque. Il avait peur, et envie, de la choquer. Petite Maude. La provoquer. Il enfila des affaires propres et traversa le couloir. Sur le parquet, des traces de pas mouillées, très nettes, puis de moins en moins, l’eau s’épuisant, jusqu’à la chambre de Maude. Elle était étendue sur le lit, ses cheveux humides torsadés et ramenés au-dessus des épaules, le dos couvert d’une serviette enfantine où Mickey et Minnie, debout face à face, le museau en avant, s’embrassaient timidement.

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Je n’ai pas besoin d’eux. Non, non, je suis bien mieux ici, au chaud. Tiens, je vais me faire couler un bain. Avec plein de mousse. Hum, c’est un peu chaud, rajouter de l’eau froide, oui, là, c’est mieux. Théo quand même, pas sympa de se moquer de moi. Ce vilain sourire narquois… Pfff, je suis grillée, cette fois-ci. Il me voyait comme sa sœur, et maintenant, je suis sa gourdasse de sœur. Hop hop hop, toute nue, mademoiselle, et plouf ! On ne discute pas ! Oh, mais c’est le caleçon de Théo là, sur le dessus du linge sale. Et si je… Non, c’est carrément pervers. Personne ne le saura, cela dit. Et au point où j’en suis, c’est peut-être le seul moyen que j’aurais d’approcher son sexe. Tiens, marrant, ça, quand je parle des mecs avec qui je couche à mes copines, je dis queue, bite, jamais sexe, la queue de truc, la bite de machin, le sexe de Théo. J’ose pas dire la queue de Théo. Comme si Théo méritait mieux. Allez, je l’enfile, ce caleçon, une jambe, deux jambes, tada ! Zut, j’aimerais bien voir ce que ça donne… Trop petit, ce miroir. Ah ! Mais le miroir du salon ! Vite vite vite. Hum, c’est un peu grand devant, mais derrière, ça me fait de jolies fesses, ce caleçon. Si je mets ma main comme ça et que je colle le tissu à ma chatte, ça fait un peu comme si nos sexes se touchaient. Comme si le se… la queue de Théo se frottait à ma chatte. Ouais, on se frotterait comme ça… Je suis sûre qu’elle est grosse. Je ne l’ai vue qu’une fois, et toute molle, mais il me semble bien qu’elle descendait bas sur sa cuisse… Enfin, ça ne veut rien dire. Puis c’était la première fois que j’en voyais une, alors…

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À la naissance de Maude, Théo était déjà le meilleur ami de Vincent et passait beaucoup de temps à la maison, fuyant ses parents, des vieux cons. Maude grandit avec lui. Longtemps, elle eut deux grands frères, un de sang qui lui pourrissait la vie dès que possible, et un de cœur qui la « comprenait ». Lorsqu’elle eut quinze ans, ce grand frère de cœur devint une obsession, un cuisant fantasme. Maude se souvenait très bien de ce jour particulier. Elle était allongée sur le lit de Vincent lorsque Théo entra, encore humide de la douche, tenant d’une main une serviette autour de ses hanches. Il demanda du déodorant. Vincent le lui lança, de l’autre bout de la pièce. Par réflexe, Théo leva les deux bras pour rattraper l’aérosol… Maude connaissait tout de Théo. Mais pas ça. Elle l’avait vu torse nu à de maintes reprises, mais n’avait jamais aperçu ce qu’il cachait entre son nombril et ses cuisses. Le bas de son ventre, les poils sombres et le sexe alors placide. Théo avait un sexe, et ce sexe donnait au reste de son corps un tout autre relief. Les yeux un instant posés sur cette parcelle inconnue, Maude réalisa les hanches étroites, les épaules larges, les muscles qui jouaient sous la peau. Théo avait grandi, changé, s’était transformé. Le petit garçon était loin. Théo avait un sexe, un sexe d’homme, Théo était un homme, et il était foutrement beau.

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