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SÉANCE SANGLANTE

Octavie Delvaux

Pourquoi donc avais-je accepté cette séance ?

À l’époque, j’étais jeune, et débutante dans l’art de la domination. Intrépide, avide de découvertes, je croquais les hommes soumis avec un appétit d’ogresse. Plus l’aventure promettait d’être rocambolesque, moins j’en considérais les dangers. Portée par ma passion naissante pour le SM, je ne rechignais devant aucun obstacle pour peaufiner le rôle que je m’étais choisi : celui de dominatrice fière et sans pitié.

Pourtant, ce soir-là, par une nuit glaciale d’hiver, tandis que j’arpentais une avenue parisienne déserte, je me trouvais en proie à un flot d’interrogations. Comment avais-je pu me mettre dans ce pétrin ? Le grand hôtel où le soumis m’attendait n’était plus qu’à quelques pas. Et dire que j’aurais dû être chez moi, au chaud sur mon divan, en compagnie de Robert, mon inégalable lécheur de pieds, qui m’aurait tété les orteils jusqu’à plus soif...

Au lieu de cela, je me gelais les fesses dans une rue inhospitalière des quartiers chics, mon attirail de dominatrice à la main.

À bien y réfléchir, le type était bizarre. Encore un excentrique. Hélas, c’était toujours ce genre d’individu qui m’attirait. Il disait se prénommer Théodore et refusait catégoriquement de venir chez moi. À lui seul, ce détail aurait dû freiner mes ardeurs : d’ordinaire, je ne me déplaçais jamais pour un soumis. De plus, j’aimais être maîtresse de mon emploi du temps, or l’homme n’était disponible que le soir. Pourtant, le profil du candidat en question m’intriguait... Nous avions échangé courriers et photos numériques. Ses traits préraphaélites et sa maîtrise du verbe m’avaient charmée. D’après lui, je n’aurais besoin d’aucun matériel pour le dominer, ses fantasmes étant très spécifiques. Il avait émis pour unique souhait que je porte un vêtement très décolleté...

Par bravade, j’avais revêtu un top en latex à col haut, et je trimbalais une mallette pleine de matériel SM. Je n’ai jamais aimé me laisser dicter ma conduite par ces cancrelats de soumis.

En franchissant le seuil de l’hôtel, j’hésitais encore. Avais-je bien mesuré les risques d’un tel huis clos ? Comme seule précaution, j’avais informé ma meilleure amie de l’entrevue. Si je ne l’avais pas appelée au bout de deux heures, elle préviendrait la police.

L’horloge de la réception indiquait dix heures. Comme Cendrillon, je devrais être sortie à minuit.

Grisée par une poussée d’adrénaline, je détaillais mon image dans le miroir de l’ascenseur. Dans mon rôle de dominatrice en vadrouille, j’étais parfaite. Le regard sévère, souligné de khôl, les lèvres très rouges, je portais un manteau noir boutonné jusqu’au menton ; une capeline de feutre assortie accentuait encore le mystère de mon personnage.

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La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Je vais où il va, il le faut. Et souvent il s'emporte contre moi, moi, la pauvre âme. Le Démon!

C'est un Démon, vous savez, ce n'es pas un homme.

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Plus tard, je connaitrai le divin Époux! Je suis née soumise à lui.

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Nous sommes, elle et moi, à présent, des renégats, des amants liés par le sang. Des vampires.

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Un jour, j'ai malencontreusement oublié de délivrer Théodore d'un confessionnal où je l'avais enfermé.... On na retrouvé de lui qu'un amas de cendres.

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La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. Je vais où il va, il le faut. Et souvent il s'emporte contre moi, moi, la pauvre âme. Le Démon!

C'est un Démon, vous savez, ce n'es pas un homme.

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- Je dois manger! Je suis au bout du rouleau, rouquine, et ton odeur me fait saliver....

Alors quoi? Boire, manger baiser? Il voulais quoi, l'anima? Visiblement il était déboussolé. Mais était-ce une raison pour parler de la sorte?

"Plus ils sont beau, moins ils sont galants".

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