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Extrait

Extrait ajouté par anonyme 2012-10-05T13:58:02+02:00

Ses vêtements s'effeuillèrent comme par magie, dans la griserie des baisers que Vince semait au creux de son cou, le long de ses épaules. Quand ses lèvres douces jouèrent avec le bout de ses seins gonflés de désir, elle suffoqua de bonheur. Loin de l’empoigner pour une étreinte brutale, comme le faisait Johnny, il prenait le temps de la goûter, de la savourer à loisir. Sa bouche descendait vers le ventre, les hanches, le mont de sa féminité. Bas, pantalons, bottes lui glissèrent des jambes et, tout en émoi, elle se pelotonna sur elle-même pendant qu'il ôtait sa chemise, débouclait son ceinturon... lui donnant à admirer son torse musclé griffé de cicatrices, son ventre plat, ses hanches étroites et, entre les cuisses solides, sa virilité de fougueux étalon.

Enfin il s'allongea le long de son corps, la prit dans ses bras pour la parcourir de baisers et de caresses qui lui faisaient perdre la raison. Glissant la main au plus secret de sa féminité, il l'explora jusqu'à ce qu'elle ait la folle envie d'être comblée par ses ardeurs. Tremblante, elle murmura son nom, le supplia de ne pas arrêter. Ses jambes s'ouvrirent, ses hanches se tendirent ; elle l'embrassa avec fougue. Et quand elle le sentit glisser en elle, un cri de joie lui échappa. Il l'emplit tout entière.

Avec douceur, lenteur, il retint l'urgence de son désir. Enfin, il l'empoigna aux hanches pour l'envahir avec fougue, violence, accélérant le rythme. Un gémissement de plaisir s'échappa des lèvres de la jeune femme. Quand il retomba sur le lit, elle se nicha tout contre lui, immobile, dans la paix des sens, étonnée de s'être donnée si naturellement à cet Indien qu'elle connaissait si peu.

— Qu'avons-nous fait là ? soupira-t-elle, effarée. Sa grande main se posa sur ses seins et il se tourna sur le côté pour l'embrasser dans le cou.

— On vient de faire l'amour. Suivant la coutume indienne, tu es maintenant ma femme.

Elle fronça les sourcils, doutant de vouloir redevenir l'épouse de quiconque.

— Pas selon la coutume des miens. Pour être mari et femme, il faut un pasteur.

— On en trouvera un, dans ce cas.

— Je ne sais pas si je veux être à nouveau sous la coupe d'un homme.

— Je ne cherche pas à aliéner ta liberté, assura-t-il en s'allongeant sur elle. J'aime trop ton indépendance pour tenter de la brider.

Elle lui caressa le visage, brûlant encore de désir pour lui.

— Tu m'as peut-être fait un enfant.

— J'espère bien ! J'aimerais avoir un autre fils. Et toi, que dirais-tu d'un petit frère pour Johnny ?

— Uniquement si le monsieur a l'intention de rester et d'assumer les responsabilités d'un bon père de famille... à la mode des Blancs.

Il lui posa un tendre baiser sur les lèvres.

— Je n'aurais pas fait l'amour avec toi si je n'avais pas eu l'intention de vivre à ta façon.

— J'ai du mal à deviner ce que tu penses de moi, soupira-t-elle, les yeux clos.

— Je te considère comme la plus belle des femmes, comme mon épouse. Plus que tes yeux d'azur et tes boucles soyeuses, c'est ta personnalité que j'admire. J'aime ta force, ta bravoure.

Il se pencha pour embrasser doucement ses seins, son cou, ce qui réveilla sa féminité encore frémissante de leurs étreintes. Plus que de caresses et d'attouchements c'était de le sentir en elle que son corps avait besoin.

Comment peux-tu savoir aussi rapidement que je suis la femme qu'il te faut ?

Parce que je pense à toi depuis quatre ans, depuis le jour où je t'ai surprise endormie et perdue dans les forêts désertes. Pendant des années je n’ai pas su à quoi ou à qui me rattacher ; maintenant, je sais.

Du bout des doigts elle lui caressa la bouche et, d’une petite voix câline, murmura :

Tu ne me joueras pas le tour de te retransformer en Indien ?

Que veux-tu dire par là ? fit-il en éclatant de rire.

Qu’il était beau, quand il riait !

— Je veux dire te peinturlurer et sauter à cheval pour massacrer les soldats.

— Je serai toujours indien, parce que c'est la moitié de moi-même, mais je n'ai plus l'intention de vivre parmi eux... à moins que je te perde, auquel cas je les rejoindrais. Il est possible que j'éprouve le besoin de me réfugier dans les montagnes pour fumer le calumet de la paix et prier afin d'avoir la force, la sagesse, la capacité de te chérir et de te protéger.

— Je n'ai pas besoin qu'on me protège, protesta-t-elle, soudain boudeuse. Je suis assez grande pour me défendre toute seule. J'ai simplement besoin d'un homme qui me dispense sa tendresse et d'un père pour Johnny.

— Tu n'as pas besoin qu'on te protège ? Combien de temps aurais-tu tenu, seule avec Johnny ? Comment aurais-tu enterré les cadavres des hors-la-loi sans l'aide de Buck ? Comment serais-tu descendue du toit tout à l'heure ?

— J'avoue avoir besoin d'un petit coup de main de temps à autre ! Encore que j'aurais certainement trouvé un moyen de m'en sortir si je n'avais pas été aidée.

— Je crois que je me suis choisi une femme qui ne renoncera en aucun cas à sa liberté en se mariant.

Elle sentit contre sa cuisse son désir se raviver.

— J'ai déjà perdu un peu de ma liberté car jamais plus je ne voudrai me séparer de toi. Je... Je t'aime Vince.

— Moi aussi, Sarah, je t'aime. Et maintenant dis que tu aimes aussi Tall Bear.

Elle contempla ses cheveux noirs de jais, sa peau sombre, se souvint de la férocité sauvage qui parfois l'animait.

— Je t'aime, Tall Bear.

— Dans ce cas, tu m'aimes tout entier et d'un amour vrai. Eh bien, tu pourras avoir toute la liberté que tu veux, à condition que tu me rejoignes dans mon lit la nuit.

Il se frotta contre sa cuisse.

— Je viendrai, fais-moi confiance. C'est trop délicieux de dormir près d'un homme.

Les yeux dans les siens, elle sentit qu'il l'envahissait de nouveau, lentement. Suffoquée, elle lâcha un long soupir de béatitude et l'embrassa sur la joue quand il se mit à aller et venir en elle, acte d'amour profondément voluptueux entre deux êtres passionnés.

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