Où vivaient les gens heureux

Il faut un peu de temps et plusieurs centaines de pages pour bien s’installer dans l’histoire, mais ça vaut le coup de persévérer. L’héroïne est attachante et repoussante à la fois. Elle nous oblige à nous remettre en question. Superbe lecture

Histoire d'une vie et d'une maison, les relations dans une famille. Quelques belles idées.

Énorme coup de cœur. Peut être le fait de beaucoup m’identifier au personnage principal m’a permis d’entrer encore plus dans l’histoire.

C’est le deuxième roman que je lis de Joyce Maynard et elle a une façon d’aborder des sujets très difficiles avec espoir et résilience. C’est dur, mais on n’en ressort pas du tout abattu et déprimé, au contraire, il y a toujours une pointe d’espoir, sans en faire trop. La vraie vie quoi.

Je ne voulais plus lâcher le livre, j’y pensais tout le temps et quand je suis arrivée à la fin j’avais envie de le recommencer pour ne surtout pas quitter ces personnages et cette maison. J’ai pleuré, j’ai souri, je me suis énervée, je suis passée par beaucoup d’émotions différentes et c’est ce qui rend cette lecture magique, on la vit comme si on y était.

J’ai lu plusieurs commentaires disant que les lectrices avaient envie de secouer Eleanor pour qu’elle agisse, par contre pas une disant que c’était Cam qu’on avait envie de secouer, pour qu’il prenne ses responsabilités, soutienne sa femme, essaie de la comprendre. C’est très représentatif de notre société… Clairement c’est lui que j’avais envie de secouer!

J’avais emprunté ce livre à la bibliothèque, mais c’est sûr et certain, je vais l’acheter pour l’avoir dans ma bibliothèque !

L'une de mes plus belles lectures au cours de ces derniers mois. J'ai tout bonnement vécu ce livre comme si je faisais partie de cette famille. C'est criant de réalisme magnifiée

J'ai trouvé ce livre très touchant. Il est facile à lire mais aussi très intéressant. Je recommande :)

Je ne connaissais pas l'écriture de Joyce Maynard qui nous raconte, par la voix de son héroïne Eleanor, l'histoire de la famille de celle-ci sur une cinquantaine d'années. Au sortir d'une enfance vide, aux côtés de parents alcooliques, qui l'ont comme ignorée, décédés dans un accident de voiture lorsqu'elle était adolescente, Eleanor va construire une famille. dans la maison achetée quand elle était seule et célibataire.

Un récit émouvant, dense, au cours duquel on partage sa vie pendant de nombreuses pages et autant d'années avec souvent l'envie de lui dire de se secouer, de cesser de tout assumer (même les erreurs de son mari !) et surtout de croire qu'elle peut protéger ses enfants de tout. Un excès, certainement la conséquence de son enfance solitaire, abandonnée de ses parents, qui est clairement agaçant, presque impossible à comprendre. A de nombreuses reprises, on souhaite qu'Eleanor s'affirme, qu'elle s'impose davantage. Et nous avons de quoi débattre pendant de nombreuses heures avec cette réponse qu'elle fait à une journaliste " Pour moi, être féministe veut dire manifester force, confiance et ténacité pour parvenir à ce qu'on veut faire de sa vie. Dans mon cas, le but était de fonder une famille. C'est ce que j'ai fait. Si je suis moins créative en ce moment, je m'en accomode. Personne ne peut tout avoir dans la vie. Il faut faire des compromis".

Joyce Maynard a jalonné son récit d'évènement historiques qui le situent dans le temps et permettent quelques lectures parallèles. On peut prolonger aussi la magie de ce beau récit en écoutant les mentions musicales disséminées tout au long du livre : Van Morrison, Grateful Dead, Emmylou Harris, Buffalo Springfiel et bien d'autres encore.

Un bon livre mais qui traine en longueur. Certains passages me semblent inutiles. J'ai souvent eu envie de crier "mais réagit Eléanor"

J'ai cru devenir folle en lisant ce livre, et 10 fois j'ai pensé faire une crise de nerfs.

Il est difficile de s'y retrouver, passé, présent, futur.

A chaque nouveau chapitre on est à un autre moment de vie, dans lequel on a aucun indice de temporalité, si ce n'est de réussir à comprendre quel est l'âge des enfants, cela peu nous orienter mais pas toujours.

Plus de 590 pages, qui auraient pu se limiter à 350.

Enormément de détails répétés plus de 10 fois tout le long de l'histoire, ce fût le plus insupportable.

Je n'aime pas du tout le style de cette auteure.

Incroyable, moi qui suis férue des histoires de familles, j'ai été servie. J'ai tout adoré, et je suis ressortie de ma lecture en me sentant plus sage, plus tranquille. Je vais m'empresser de lire d'autres livre de cette autrice.

J'ai adoré ce roman. Un peu trop de répétitions par moment. Mais en tant que maman et femme divorcé il fait écho en moi.

Par moment j'avais même envie de passer dans le libre et de secouer Eleanor.

Eleanor, elle a 50 ans et on découvre sa vie à partir de son adolescence.