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Nous restâmes plantés là un moment à nous regarder sans rien dire. Puis, coinçant une de mes mèches rebelles derrière mon oreille, il me dit doucement :

– Ne t'en fais pas, Sassenach. Ce médecin est un imbécile. N'y pense plus.

Je lui caressai le bras, reconnaissante pour sa tentative de réconfort et souhaitant pouvoir, moi aussi, le soulager et atténuer ses sentiments meurtris.

– Je suis désolée pour Phillip Wylie.

Aussitôt, et malgré mes bonnes intentions, je m'aperçus que ce rappel des événements n'avait pas eu l'effet escompté.

Sa voix resta douce, mais elle n'avait plus rien de rassurant. La courbe douce de ses lèvres se raidit et il recula légèrement, ses épaules contractées.

– Ne t'en fais pas pour lui non plus, Sassenach. Je m'occuperai de ce Wylie en temps voulu.

– Mais...

Je n'insistai pas. De toute évidence, rien de ce que je pourrais faire ou dire n'arrangerait la situation en cet instant précis. Dès lors où Jamie estimait que son honneur avait été bafoué – ce qui était apparemment le cas – , Wylie devrait rendre des comptes. Point.

– Je n'ai jamais rencontré une telle tête de cochon !

Il s'inclina.

– Merci.

– Ce n'était pas un compliment !

– Mais si.

Après une autre courbette, il pivota sur un talon et s'éloigna accomplir sa mission.

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– Tu te souviens de ce que tu m’as dit en revenant du gathering ? Que tu aurais pu choisir la sécurité de la stérilité… mais que tu ne l’avais pas fait, pour moi. Alors…

Il s’interrompit une autre fois et se frotta le nez du dos de sa main. Puis il prit une grande inspiration et poursuivit parlant au vide devant lui, comme s’il s’adressait à un tribunal :

– Pour moi, je n’ai pas voulu que tu aies un autre enfant, Sassenach. J’aurais eu trop peur de te perdre. J’ai déjà des fils et des filles, des nièces et des neveux, des petits - enfants…

Il se tourna vers moi.

– Mais je n’ai qu’une vie, Claire, et c’est toi.

Il déglutit péniblement avant de reprendre :

– Alors, j’ai pensé que… si tu voulais un autre enfant je pourrais peut - être encore t’en donner un.

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Il se tenait droit sur sa monture, les épaules carrées et fières. On ne pouvait deviner les profondes cicatrices qui zébraient son dos sous sa cape en grosse toile, mais je les connaissais par cœur. C’était donc là sa raison. Tel qu’à la surface de l’eau un visage répond au visage, ainsi le cœur de l’homme est le reflet de l’homme. Or, la loi du courage était celle qu’il défendait depuis le plus longtemps.

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Il continuait à m’inspecter comme si j’étais une finaliste du concours de la plus belle truie à la Foire agricole de Shropshire.

– Profites - en, parce que tu risques de ne plus me revoir ainsi avant un bon bout de temps !

Je renfilai ma chemise pour couvrir mes seins qui, je devais bien le reconnaître, étaient plutôt volumineux.

Il parut surpris.

– Tu es fâchée, Sassenach ?

– Allons donc ! Qu’est - ce qui te fait penser une chose pareille ?

Il sourit, frottant l’éponge contre son torse d’un air absent pendant que son regard se promenait sur mon corps. Ses mamelons durcirent et formèrent deux taches sombres dans la forêt de poils frisés, l’eau faisant luire sa peau.

– Je t’aime grosse, Sassenach. Grasse, juteuse et dodue comme une poulette. C’est comme ça que je te préfère.

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Elle approchait du coin de la maison. Perdue dans ses pensées, elle passa à quelques mètres de lui sans le voir.

– Sorcha, appela - t - il doucement.

Surprise, elle se tourna et tenta de le distinguer à contre - jour dans les derniers rayons du soleil.

– Bienvenue à la maison, dit - il en lui tendant son bouquet.

– Oh.

Elle regarda l’arrangement de feuilles et de branches, puis releva les yeux vers lui. Les commissures de ses lèvres se mirent à trembler comme si elle était sur le point d’éclater de rire ou en sanglots.

– Oh, Jamie… C’est… magnifique !

Elle se hissa sur la pointe des pieds et déposa un baiser chaud et salé sur ses lèvres. Il en aurait voulu davantage, mais elle s’éloignait déjà vers la porte de la maison, serrant son petit bouquet contre son sein, comme un objet en or pur.

Il se sentait un peu sot, mais également assez satisfait de lui - même. Il avait encore le goût de sa bouche sur ses lèvres.

Sorcha, murmura - t - il de nouveau.

Puis il se rendit compte qu’il venait déjà de l’appeler ainsi. C’était étrange. Pas étonnant qu’elle ait eu l’air surpris. Ce mot était la traduction de son nom en gaélique, mais il ne l’utilisait jamais. Il aimait le fait qu’elle soit d’ailleurs, qu’elle soit Anglaise. Elle était sa Claire, sa Sassenach.

Pourtant, au moment où elle était passée devant lui, elle avait été Sorcha, ce qui ne signifiait pas seulement Claire, mais aussi « lumière ».

Il soupira d’aise.

Il se sentait soudain affamé, de nourriture et d’elle.

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Bien sûr, le moment et le lieu étaient mal choisis, mais le souvenir d’autres occasions et d’autres lieux le firent bouger. Il s’écarta à peine d’elle pour ne pas la déranger avec la preuve physique de ses pensées.

Pourtant, ce qu’il ressentait n’était pas tout à fait du désir. Ce n’était pas non plus le besoin d’elle ou l’envie d’obtenir la compagnie de son âme. Il voulait la couvrir de son corps, la posséder, afin de se convaincre qu’elle était en sécurité. S’ils ne formaient plus qu’un seul corps, il aurait l’impression de la protéger, même si tout cela n’était qu’illusion.

Il s’était raidi, ses muscles se contractant involontairement. Claire remua et tendit une main derrière elle. Elle la posa sur sa jambe, la laissa là un moment, puis remonta plus haut, comme si elle l’interrogeait, à moitié endormie. Il pencha la tête, approcha ses lèvres derrière son oreille et chuchota :

– Tant qu’il y aura encore un souffle dans mes poumons, il ne t’arrivera rien, a nighean donn. Rien.

– Je sais, répondit - elle.

Ses membres se ramollirent lentement. Sa respiration ralentit et le doux arrondi de son ventre gonfla sous la paume de Jamie, tandis qu’elle sombrait dans le sommeil. Elle garda sa main sur lui, recouvrant son sexe. Il resta réveillé, raide, longtemps après que la pluie eut éteint le feu des sentinelles.

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– Moi, Roger Jeremiah, te reçois, Brianna Ellen, comme épouse…

La lueur du souvenir brillait sur la plupart des visages rassemblés autour du feu. Les Bug étaient blottis l’un contre l’autre, reflétant une dévotion et une tendresse réciproques. M. Wemyss, planté près de sa fille, courbait la tête et fermait les yeux, l’air à la fois joyeux et triste, songeant sans nul doute à sa femme, morte depuis longtemps.

– … dans le bonheur et les épreuves…

– … dans la joie et la douleur…

– … dans la maladie et la santé…

Lizzie, extatique, écarquillait les yeux devant le mystère de l’amour, qui prenait forme devant elle. Quand viendrait son tour ? Quand se tiendrait - elle, elle aussi, devant des témoins pour prononcer des promesses aussi graves ?

Jamie se serra un peu plus contre moi, nos doigts s’entrelaçant. Relevant les yeux vers lui, je lus dans les siens la même promesse que celle qui résonnait dans ma tête :

– … tout au long de notre vie.

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– Moi, au moins, seuls les malades veulent me toucher. Que fais - tu quand tu as épuisé toute ta vertu ?

Il baissa les yeux vers moi et un sourire apparut sur ses lèvres. Il écarta la bouteille, prit mon visage entre ses mains et m’embrassa très doucement.

– Ceci, dit - il.

Là - dessus, il tourna les talons et descendit la côte d’un pas résolu, ayant apparemment refait le plein de vertu.

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– Tu crois que je n’ai plus envie de toi, c’est ça ?

– Tu m’as rabroué tout à l’heure, souligna - t - il.

– J’ai l’impression d’avoir le ventre rempli de verre pilé, je suis à moitié trempée et couverte de boue jusqu’aux genoux et l’homme qui te cherche assidûment depuis tout à l’heure va faire irruption entre les buissons, d’un instant à l’autre, avec une meute sur les talons, déclarai - je avec une certaine aspérité dans la voix. Es - tu en train de me proposer de me rouler dans les feuilles mouillées avec toi ? Parce que si c’est le cas…

– Non, non, dit - il précipitamment. Je ne voulais pas dire maintenant. Je me demandais simplement si…

Il se leva brusquement, enlevant les morceaux de feuilles mortes de son kilt avec une vigueur exagérée.

Je repris en articulant posément :

– Si, par ta faute, je tombe enceinte, Jamie Fraser, je jure de te faire bouffer tes propres couilles en brochette. Quant à partager ta couche…

Il se raidit et me regarda. Je lui souris, mes pensées clairement lisibles sur mon visage.

– … dès qu’on aura un vrai lit, je te promets d’être toute à toi.

– Ah.

Il poussa un bref soupir, l’air soudain soulagé.

– Parfait, dit - il. C’est juste que… je me posais des questions, c’est tout.

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– Ton devoir est de protéger ta famille !

Il prit mon menton dans sa main et pencha la tête, ses yeux sondant les miens.

– Tu me crois capable de la mettre en danger ?

Je me raidis, résistant le plus longtemps possible, puis mes épaules retombèrent, et j’abaissai les paupières, résignée. Je pris une longue inspiration, en tremblant. Je n’avais pas encore totalement capitulé.

–  Cette chasse n’est pas sans risque, Jamie. Tu le sais bien.

Ses doigts se détendirent mais ne lâchèrent pas mon visage. Il posa sa main contre ma joue, son pouce suivant le contour de mes lèvres.

– Je sais, murmura-t-il.

Son souffle caressa mon visage.

– Je chasse depuis longtemps, Claire. Je ne risquerai jamais leur vie, je te le jure.

– Uniquement la tienne, tu veux dire ? Que nous arrivera-t-il, si tu…

J’aperçus Brianna du coin de l’œil. Elle s’était à demi retournée et souriait d’un air attendri devant ce qu’elle croyait être une manifestation d’affection entre ses parents. Jamie la vit à son tour et grogna, amusé.

– Il ne m’arrivera rien, dit-il sur un ton convaincu.

Me serrant contre lui, il étouffa toute autre protestation de ma part par un baiser vorace. Près du feu s’éleva un tonnerre d’applaudissements.

– Encore* ! s’écria Fergus, ravi.

– Non, chuchotai-je fermement à Jamie en me libérant. Il n’y a pas d’encore* qui tienne. Je ne veux plus jamais entendre prononcer le nom de Stephen Bonnet.

Il prit ma main et la serra, chuchotant à son tour :

– Tout se passera bien, Sassenach. Fais-moi confiance.

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