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« Il gémit doucement quand je serrai son bandage.

-Mmph... Que s'est-il passé?

Je m'interrompis et le regardai.

-Comment ca, «que s'est-il passé»? C'est à moi que tu le demandes ?

Il me dévisagea patiemment de son œil valide.

-Je veux dire, comment s'est passée la bataille ? Je sais ce qui m'est arrivé, plus ou moins.

-Ça, je le sais aussi, rétorquai-je. Tu t'es fait découper en morceaux comme un porc qu'on mène à l'abattoir et tu as le crâne à moitié défoncé ! Tu as encore voulu jouer les héros, voilà ce qui t'es arrivé !

-Je n'ai pas...

Je ne le laissai pas finir, mon soulagement cédant rapidement le pas à la colère.

-Tu n'avais pas besoin d'aller à Ticonderoga ! Tu n'aurais jamais dû y aller ! Tu m'avais promis de te contenter d'écrire et d'imprimer des pamphlets! De ne plus te battre à moins d'y être obligé. Or, tu n'étais pas obligé ! Mais il a fallu que tu y ailles quand même, espèce d'Écossais orgueilleux, obstiné et... et pompeux ! »

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Il gémit doucement quand je serrai son bandage.

-Mmph... Que s'est-il passé?

Je m'interrompis et le regardai.

-Comment ca, «que s'est-il passé»? C'est à moi que tu le demandes ?

Il me dévisagea patiemment de son œil valide.

-Je veux dire, comment s'est passée la bataille ? Je sais ce qui m'est arrivé, plus ou moins.

-Ça, je le sais aussi, rétorquai-je. Tu t'es fait découper en morceaux comme un porc qu'on mène à l'abattoir et tu as le crâne à moitié défoncé ! Tu as encore voulu jouer les héros, voilà ce qui t'es arrivé !

-Je n'ai pas...

Je ne le laissai pas finir, mon soulagement cédant rapidement le pas à la colère.

-Tu n'avais pas besoin d'aller à Ticonderoga ! Tu n'aurais jamais dû y aller ! Tu m'avais promis de te contenter d'écrire et d'imprimer des pamphlets! De ne plus te battre à moins d'y être obligé. Or, tu n'étais pas obligé ! Mais il a fallu que tu y ailles quand même, espèce d'Écossais orgueilleux, obstiné et... et pompeux !

-Pompeux?

-Tu sais très bien ce que je veux dire ! Tu aurais pu te faire tuer !

-Oui, convint-il. J'ai bien cru que ma dernière heure était arrivée quand j'ai vu le dragon fondre sur moi. J'ai crié et effrayé son cheval, qui a rué et m'a flanqué un coup de sabot en plein front.

-Ne change pas de sujet !

-Je croyais que le sujet était justement que j'avais frôlé la mort...

Il voulut arquer un sourcil ironique mais grimaça de douleur.

-Non, le sujet c'est ta connerie ! Ta saleté d'entêtement égoïste !

-Ah, ça.

-Oui, ça ! Tu... tu n'es qu'un salaud ! Comment peux-tu me faire cela ? Tu crois que je n'ai rien de mieux à faire que de courir après toi pour réparer les dégâts ?

À ce stade, j'étais carrément en train de hurler. Pour ne rien arranger à ma fureur, il se mit à sourire, son expression rendue encore plus canaille par sa paupière mi-close.

-Tu aurais fait une bonne poissonnière, Sassenach. Tu as la faconde pour ça.

-Ferme-là, espèce de...

-Ils vont t'entendre.

Il m'indiqua d'un signe de tête un groupe de soldats continentaux qui descendaient le versant dans notre direction.

-Je me fiche qu'on m'entende ! Si tu n'étais pas déjà blessé, je te... je te...

-Fais attention, Sassenach, m'interrompit-il sans cesser de sourire. Si tu me coupes d'autres morceaux, il faudra bien que tu me les recolles ensuite.

-Ne me tente pas !

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- Je ressens un peu ce que tu as ressenti quand tu as traversé les pierres. Comme si le monde était toujours là, mais que ce n'était plus le monde que tu avais connu.

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Post-scriptum 3 : Je ne rêve que d'être étendu à tes côtés et de jouir de la complicité de ton corps.

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- Mon monde, c'est toi, murmura-t-elle.

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- Fais de beaux rêves, murmurai-je.

Pis je laissai la fatigue m'emporter.

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Fort Ticonderoga, 18 juin 1777

Chers Bree et Roger,

Plus que vingt-trois jours. J’espère que nous pourrons partir à la date prévue. Ian a quitté le fort il y a un mois pour « régler une affaire personnelle » mais a promis d’être de retour avant la fin de la période d’engagement de Jamie dans la milice. Lui-même n’a pas voulu s’enrôler, s’étant plutôt porté volontaire pour des expéditions de ravitaillement. Techniquement, il n’a donc pas abandonné son poste même si le commandant du fort n’est plus en position de faire quoi que ce soit contre les déserteurs, hormis pendre ceux qui seraient assez stupides pour revenir, ce qui n’arrive jamais. Je ne sais pas trop ce que mijote Ian mais j’ai bon espoir que ce soit bénéfique pour lui.

En parlant de commandant, nous venons d’en changer. Branle-bas de combat dans le fort ! Le colonel Wayne nous a quittés il y a quelques semaines, sans doute dégoulinant de soulagement autant que de transpiration, mais nous y avons gagné en échelons. Notre nouveau commandant n’est rien de moins qu’un général de brigade : Arthur St. Clair, un Ecossais cordial et très séduisant, au charme encore accentué par l’écharpe rose qu’il porte pour les grandes occasions. (L’un des avantages d’appartenir à une armée provisoire c’est que, apparemment, chacun est libre de dessiner son uniforme. On est loin des vieilles tenues régimentaires guindées de l’armée de Sa Majesté.)

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William prit congé des Hunter à un carrefour anonyme quelque part dans la colonie du New Jersey. Il était préférable de ne pas les accompagner au-delà. Leurs questions sur la position des forces continentales étaient accueillies avec de plus en plus d’hostilité, ce qui signifiait qu’ils n’en étaient plus très loin. Ni les sympathisants des rebelles ni les loyalistes craignant les représailles d’une armée à leur porte ne souhaitaient renseigner de mystérieux voyageurs qui pouvaient fort bien être des espions, si ce n’est pire.

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William prit congé des Hunter à un carrefour anonyme quelque part dans la colonie du New Jersey. Il était préférable de ne pas les accompagner au-delà. Leurs questions sur la position des forces continentales étaient accueillies avec de plus en plus d'hostilité, ce qui signifiait qu'ils n'en étaient plus très loin. Ni les sympathisants des rebelles ni les loyalistes craignant les représailles d'une armée à leur porte ne souhaitaient renseigner de mystérieux voyageurs qui pouvaient fort bien être des espions, si ce n'est pire.

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- Tu es beaucoup plus familier que moi avec la politique en France. Je ne peux rien te dire sur des événements précis qui surviendront dans les dix ou quinze ans à venir mais... après cela, la situation va rapidement dégénérer. Il y aura une révolution, inspirée de celle qui a lieu en ce moment dans les colonies d'Amérique mais différente. Le roi et la reine seront emprisonnés avec leur famille et tous deux seront exécutés.

Un murmure horrifié s'éleva.

- Viendra ensuite une période appelée "la Terreur". Des gens seront arrachés à leur foyer et dénoncés. Tous les aristocrates seront tués ou devront fuir leur pays. En règle générale, les riches passeront un sale moment. Jared sera peut-être mort d'ici là mais pas toi. Si tu es aussi doué que je le pense, tu seras riche.

Michael émit un petit rire gêné et tout le monde sourit. Je poursuivis :

- Ils construiront une machine appelée la guillotine, peut-être même existe-t-elle déjà. Initialement conçue comme un moyen de décapitation plus humain, elle sera tellement utilisée qu'elle deviendra le symbole de la Terreur et de la révolution en général.

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